Per il Giorno della Memoria 2019, nello spettacolo intitolato "Libero è il mio canto – Musiche di donne deportate", ideato e diretto dal maestro Francesco Lotoro, che da trent'anni si dedica alla raccolta e trascrizione delle musiche composte dagli internati durante la seconda guerra mondiale.
Con il Coro Voci Bianche dell'Accademia Nazionale di Santa Cecilia e l'Ilse Weber Choir.
Ricerca e scelta dei testi a cura di Viviana Kasam e Marilena Francese.

Chanson italienne (italien et yiddish) – Mir viln nisht shtarbn – Aldo Giavitto – 1997


Dialogue Maïeutique


Mon bon Lucien l’âne, mon ami, voici une chanson dont ta mémoire, comme celle de tous ceux qui la connaîtront, comme la mienne à moi qui en ai fait cette version française, toutes ces mémoires ne sauront se libérer aisément. Bien qu’elle se réfère à un moment particulier, elle le doit, comme universelle. Les guerres ont toutes les mêmes effets pour ceux qu’elles tuent et pour les vivants qu’elles laissent. L’enfant dont la mère hurle de terreur alors qu’elle fuit en le tenant dans ses bras sera marqué à jamais par cette horreur – quelle que soit la guerre, quel que soit l’assaillant, quel que soit le siècle, l’année, l’heure ou le moment de ce trauma.

Je le pense aussi, Marco Valdo M.I. mon ami. J’ajouterai donc quelle que soit la langue dans laquelle il dira ou criera ou hurlera :

« Mir... (Continues)

Chanson allemande – Mir ist heut’ so nach Tamerlan – Kurt Tucholsky – 1922

Texte de Kurt Tucholsky, sous le pseudonyme de Theobald Tiger.
Musique de Rudolf Nelson (1878-1960), Allemand, compositeur et imprésario de cabaret.
Texte trouvé sur Mudcat Café, dans la base de données musicale allemande
Chanté à l’origine par Fritzi Massary (1882-1969), une actrice et compositrice autrichienne. Récemment repris par Ute Lemper dans son album "Berlin Cabaret Songs" de 1996.

Le cabaret berlinois à l’époque de Weimar n’avait rien à envier au cabaret parisien, et la vie sociale étincelante et, surtout, la vie nocturne étaient absolument comparables. Kurt Tucholsky, correspondant à Paris du journal « Die Weltbühne », a respiré ces deux incroyables airs de liberté débridée et est devenu l’un des plus importants auteurs de pièces pour cabaret. Mais déjà au début des années vingt, Tucholsky a commencé à... (Continues)

Lyrics by Björn Afzelius and music by Jim Page.

Björn Afzelius wrote the following notes in his 95 Sånger (95 Songs) book:

"Jag satt en dag på stranden i Italien och läste Herald Tribune. På sidan sju redovisades ett förhörsprotokoll från Nicaragua. En Contrasoldat hade fått nog av sin egen verksamhet och frivilligt överlämnat sig till Sandanistregererigen i Managua. När jag läst artiklen frös jag som en hund i solskenet. Jag lämnade stranden och gick hem och skrev texten direkt ur tidningen. Offret i sången Ar bara två av de femtiotusen dodade nicaraguanska bönder, vilkas liv Ronald Reagan har på sin samvete - om han nu haft en sådant."

"One day I sat on the beach in Italy and read the Herald Tribune. On page seven was reported an interrogation minutes from Nicaragua. A Contra soldier had had enough of his own activities and freely surrendered himself to the Sandinista regime in Managua.... (Continues)

Dimitri Petrenko, from his YouTube video.

Please be careful. Handle with care. This song is 40 years old. A song like this hasn't been written for a long time. It's 40 years old, but it might be well be 140 and have been translated into French and sung by Émile Zola while the striking miners' wives were seizing the greedy grocer fallen from the roof and snatched him his cock. This song states, through a survey of the entire history of Mankind, concepts that have been declared dead, and even worse than dead: failed. Its author, a Swedish-speaking Finn called Dan Berglund, disengaged completely and even sold his guitar, decided not to write and sing anything more. Instead, we repropose this outdated, 40 or 140 years old song, that is dead or, who knows, more alive than ever. And, when the song is over, if you don't stand up raising your fist, you have a heart of stone. Or you are dead. [RV]

Note.... (Continues)