Pour ceux qui ont comme moi le plus grand respect pour notre ancêtre et fondateur de la civilisation européenne, bien avant l'arrivée des chrétiens, le très excellent Monsieur de Cro-Magnon, voici une petite video très instructive sur la vie de Monsieur de Cro-Magnon et de ses contemporains.
Et sans doute, comme je le connais, de l'avoir croisé à l'époque, Monsieur de Cro-magnlon et tous ses amis se reconnaîtront sûrement dans notre sentence à Marco valdo M.I. et à moi : "Noi, non siamo cristiani, siamo somari" - "Nous, nous ne sommes pas des chrétiens, nous sommes des bêtes de somme".
Bêtes de somme, c'est-à-dire des travailleurs, des manoeuvres, des paysans sans terre... En somme, des damnés de la terre...
Caro Riccardo, vedo bene quanto sei immerso nei mari greci (ma quando riusciremo a andarci davvero, intendo quelli con l'acqua il sole e il vento), ma ho bisogno di te, a proposito di questo Δελτίο καιρού. Avrai forse notato che ho scritto di avere due dubbi di traduzione. Un è quel κουκούρι , introvabile nei dizionari, che ho tradotto ad sensum come "pinolo" anzi, più toscanamente, come "pinocchio". Che cosa biascichi pensoso e imprecante l'assistente al pezzo, non cambia un granché. Potrebbero anche essere semini di girasole, quelli di cui si sputacchiano intorno le scorze. Più arduo da superare è invece il mio secondo dubbio, che si annida in questa strofa, esattamente nel quartultimo verso:
Pour répondre à la question et préciser cette histoire de sermonettes. Comme le pense Giorgio, la version chantée par Magali Noël - grande interprète de Vian par devant l'éternité (Je coûte cher, Fais-moi mal, Johny, L'anguille, On dit que j'ai la peau douce, Ne vous mariez pas les filles... et bien d'autres encore), grande actrice de cinéma... Grande dame et grande amie de Boris Vian... Donc, j'y reviens à ces sermonettes, la version de Magali est bien la deuxième des sermonettes... Quant à celle-ci, dont on a le texte, je n'ai jamais entendu de version chantée et malgré des recherches délectables, je n'ai pu en découvrir de version musicale... musiquée ou musicalisée... Comme on voudra...
Pour ceux qui ont le temps - à voir absolument une interview de Magali Noël: (TV5 - 18 mai 2009 )
Version française – DELENDA EST – Marco Valdo M.I. – 2012
tirée de la version italienne de Gian Piero Testa
d'une chanson grecque – Delenda est – Dimos Moutsis / Δήμος Μούτσης – 1981
Texte de Kostas Tripolitis
Musique de Dimos Moutsis
Il est nécessaire de préciser que cette Erinula qui saute de strophe en strophe est le diminutif d'Irène (Irini), nom qui aux oreilles grecques rappelle immédiatement la paix ce que ne fait pas notre nom correspondant d'Irène. Avec cet avertissement, le texte devient clair : la paix est une valeur incontournable, mais tellement manipulée par le pouvoir. Les citations latines, je crois, sont assez compréhensibles ; comme chez les Romains anciens, la paix – disent les puissants – peut être violée : pour abattre un César (Salve, o morituro Caesar) ou une civilisation qui ne plaît spa (Delenda carthago). Innombrables et assez récentes sont les confirmations historiques... (Continues)
Et sans doute, comme je le connais, de l'avoir croisé à l'époque, Monsieur de Cro-magnlon et tous ses amis se reconnaîtront sûrement dans notre sentence à Marco valdo M.I. et à moi : "Noi, non siamo cristiani, siamo somari" - "Nous, nous ne sommes pas des chrétiens, nous sommes des bêtes de somme".
Bêtes de somme, c'est-à-dire des travailleurs, des manoeuvres, des paysans sans terre... En somme, des damnés de la terre...
Cordial
Lucien Lane