Version française – LA PORTE DES GENÊTS (« ILS FONT LA GUERRE AUX PAUVRES ..! » ) – Marco Valdo M.I. – 2010 à partir de la version italienne du poème Purtedda dä Ginestra de Pietro Tamburello, dédié à Epifania Barbato, mère d'un assassiné dela Portella.
« Ils font la guerre aux pauvres jusqu'ici même ! » criait Epifania Barbato, penchée sur son fils criblé de coups, ce terrible Premier Mai 1947... En fait, cette pauvre mère infortunée avait déjà perdu un fils (l'aîné) à la guerre...
LA PORTE DES GENÊTS (« ILS FONT LA GUERRE AUX PAUVRES ..! » )
Ô mère vieille, il y avait tant de soleil
Ce matin de mai à la Portella !
Mais toi tu n'y étais pas allée. Dans ta maison
Tu conversais avec ton autre fils
Qui, parti à la guerre, n'en était pas revenu.
Tu demandais pourquoi il était mort et il te descendait
Sur la poitrine le silence solitaire
Des champs déserts où la guerre
On la fait... (Continues)
Questa canzone mi piace molto suonata e cantata degli U2, Fergie, Will.I.Am e il grandissimo Mick Jagger, non so perché ma ha qualcosa di speciale anche questa versione !
Comunque grande testo e canzone.
In un piccolo supplemento di indagine mi sono imbattuto in un altra "Dirladà" tradizionale del Dodecanneso, di cui anche Kalimnos fa parte. E' il lamento di un "malmaritato". Quello che conta è la conferma che "dirladà" vale come un "trallallero", un inserimento ritmico che sostiene il canto imitando uno strumento. Così, almeno, mi sembra. Per curiosità trascrivo il testo trovato in stixoi.info (sezione dei canti tradizionali) e aggiungo una traduzione, alquanto incerta in più punti.
Ντιρλαντά (Δωδεκάννησα )
πέντε και τέσσερα,εννιά κι ένα μας κάνουν δέκα
μ'εγώ είμαι που παντρεύτηκα κι ηπήρα μια γυναίκα
οι ψείρες κι οι κονίες της ήτο τα μόμπιλα της
κι οι αράχνες του σπιτιού τ'αμεπελοχώραφά της
ήτο και μια καματερή που εν υπήρχε ταίρι
στις τέσσερις επλάγιαζε κι ηξύπνα μεσημέρι
ω ντιρλαντά ντιρλαντά
στις 15 του Μαρτιού ήβαλε μια μπουγάδα
και την αποτελείωνε τη Μεαλοβδομάδα
το... (Continues)
L'altro giorno un mio amico e conterraneo leggeva la parola ammatula (*) come [ammatùla] non riuscendo ovviamente a capire cosa volesse dire. Sarebbe bastato accentarla correttamente [ammàtula] per lui venire rapidamente a capo dell’enigma.
(*) a màtula: infruttuosamente, senza scopo; invano. (pare sia una commistione del greco antico μάτην e l'arabo بطولة , batula, vergine)
« Ils font la guerre aux pauvres jusqu'ici même ! » criait Epifania Barbato, penchée sur son fils criblé de coups, ce terrible Premier Mai 1947... En fait, cette pauvre mère infortunée avait déjà perdu un fils (l'aîné) à la guerre...
LA PORTE DES GENÊTS (« ILS FONT LA GUERRE AUX PAUVRES ..! » )
Ô mère vieille, il y avait tant de soleil
Ce matin de mai à la Portella !
Mais toi tu n'y étais pas allée. Dans ta maison
Tu conversais avec ton autre fils
Qui, parti à la guerre, n'en était pas revenu.
Tu demandais pourquoi il était mort et il te descendait
Sur la poitrine le silence solitaire
Des champs déserts où la guerre
On la fait... (Continues)