Chanson italienne – Il Disertore – Jerrinez – 2005
Je pense bien, Lucien l'âne mon ami si fièrement campé sur tes quatre pieds, que tu connais Boris Vian et sa chanson du déserteur dans laquelle il annonce son intention de déserter et d'aller par les chemins inciter les gens à faire de même. Tu sais bien cette chanson sous la forme d'une lettre et qui commence par « Monsieur le Président... ».
Oui, bien sûr, Marco Valdo M.I. mon ami très cher, comment pourrait-il en être autrement, moi qui suis un âne et par conséquent, depuis la plus haute antiquité, un déserteur en puissance. Sauf quand l'homme était un ami, nous avons toujours, nous les ânes, voulu échapper à toute contrainte et spécialement, à celle du travail obligatoire et bien entendu, à toute forme d'engagement guerrier. Une de nos manies était de nous enfuir dès que possible et spécialement, dès qu'il s'agissait de se battre.... (Continues)
Cari Marco Valdo e Lucien Lane,
la citazione a memoria non è di Boris Vian, bensì di Albert Einstein che in "Come io vedo il mondo" scriveva
"Disprezzo dal più profondo del cuore chi può con piacere marciare in rango e formazione dietro una musica; soltanto per errore può aver ricevuto il cervello; un midollo spinale gli basterebbe ampiamente."
Tout d'abord, salut à toi, Lorenzo et merci d'avoir rectifié l'attribution de la citation et d'avoir rendu à Einstein... Depuis le temps, elle a été mise à toutes les sauces... Cependant, il me reste dans la mémoire de l'avoir découverte dans un texte de Vian. Quand ? Je n'en sais plus rien.
Voilà, j'ai retrouvé.
C'était il y a bien des années... C'était dans une lettre que Boris Vian écrivit à un certain Faber - le Fréron de Vian ( parenthèse : Fréron est ce monsieur qui dénonça Voltaire... ce qui lui fit en son déshonneur cette épigraphe : « « L'autre jour, au fond d'un vallon / un serpent piqua Jean Fréron / que pensez-vous qu'il arriva... / Ce fut le serpent qui creva ». »)... Lequel Faber avait porté plainte contre Vian, avait réussi à le faire interdire de diffusion par la radio et monté une ligue contre lui à la suite de la chanson « Le Déserteur ».
On y découvre qu'en effet,... (Continues)
Grazie ragazzi.
Io non parlo il francese, ma il fatto che un mio testo sia stato tradotto in francese e che si dibatta, poi, di citazioni del grande Boris Vian, non può che lusingarmi.
Grazie!!!
Bobo Jerrinez
Versi di Pier Paolo Pasolini, dalla raccolta intitolata «La religione del mio tempo»
Pubblicata dai Klaxon nell'album 100celle City Rockers del 1996
Messa in musica anche dai Traum, formazione italo irlandese influenzata da post-metal, post-rock e shoegaz.
Interpretata anche dai Jerrinez
recitata da Vittorio Gassman