As far as I know, this song has never been published on one of Biermann's records. I have transcribed it from a radio transmission I recorded many years ago (during the 80s, if I remember correctly).
Chanson allemande – Ballade vom gut Kirschenessen – Wolf Biermann – 1989-90
Le Mur était tombé depuis peu et en février 1990, lors d’un concert à Altona, Hambourg (la ville du martyr antifasciste Bruno Tesch et des nombreux autres qui ont été tués par les nazis durant l’été 1932), Wolf Biermann chanta, entre autres, cette belle ballade dédiée à un de ses amis, également martyr du totalitarisme : Robert Havemann.
Robert Havemann (1910-1982) était chimiste. À l’avènement du nazisme, il était déjà chercheur universitaire à l’Institut Kaiser Wilhelm. Pas de chance, Robert Havemann était communiste, et pas seulement cela ; il devint rapidement un membre actif de la Widerstand, la résistance allemande. Arrêté par la Gestapo en 1943, il fut condamné à mort, mais l’exécution de la sentence fut continuellement reportée, grâce à l’intercession de certains de ses anciens collègues qui firent croire... (Continues)
BALLADE DES BONNES CERISES (Continues)
Contributed by Marco Valdo M.I. 2020/12/27 - 21:34
Chanson allemande – Ballade vom preußischen Ikarus – Wolf Biermann – 1978
Dialogue maïeutique
Ach, Lucien l’âne mon ami, kennst du das Land wo der Adler am Geländer steh ?, ou quelque chose comme ça ; ce qui peut se traduire par « Connais-tu le pays où l’aigle s’accroche à la balustrade » ?
Qu’est-ce que tu racontes, dit Lucien l’âne, un peu ébahi ? Aigle, balustrade, pays ? Je me demande bien lequel de pays ; c’est peut-être un pays qui n’existe pas.
D’une certaine façon, Lucien l’âne mon ami, tu as raison. C’est un pays qui – aujourd’hui – n’existe pas ou plus exactement, n’existe plus. Ça arrive souvent d’ailleurs que des pays qui disparaissent ou se dissolvent ou à l’inverse, que d’autres apparaissent, comme quoi les pays, ce sont des êtres vivants. Bref, en ce qui concerne l’aigle et la balustrade, il faut décomposer. L’aigle, en l’occurrence dans la chanson, il n’y en a qu’un,... (Continues)
Poème à Félix Labisse, peintre décorateur de théâtre
Un tableau de Félix Labisse, Icare et Dédale – en train d’inventer l’aviation – illustre la version française Ballade de l’Icare prussien de Wolf Biermann.
À ce propos, il est amusant de retrouver de petit poème que Boris Vian avait écrit et dit pour saluer son ami Félix Labisse :