Version française – GÉRARD DUVAL, TYPOGRAPHE – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Gerard Duval, tipografo – Bededeum – 2008
Ce morceau est inspiré d'un épisode du livre d'Erich Maria Remarque À l'Ouest rien de nouveau (Im Westen nichts Neues, 1929), dans lequel le protagoniste, le soldat allemand Paul Börner, durant la première guerre mondiale, sur la lancée d'un assaut, affronte et tue, dans un combat en corps à corps, un soldat français, sauté à l'improviste dans la tranchée où il cherchait lui aussi un abri. Il le tue comme ennemi, mais ensuite se retrouve à affronter la mort d'un de ses semblables, un gars comme lui, qui a une identité, des amours. Un prénom et un nom.
Il fouille le cadavre à la recherche d’un indice qui lui permette de découvrir son identité. Il ressent le poids de sa faute et le besoin d'expier. Il trouve un livret avec certains documents. ... »Je fais le... (continuer)
Joe Fallisi ne dà una buona interpretazione, ma la sua dizione denota chiaramente che non è romano: ne perde la "violenza" più che giustificata di questa stupenda reprimenda della guerra e dei politici farabutti...
Vedete sul Tubo come la recita invece Gigi Proietti: per recitare Trilussa, purtroppo, bisogna esse romani!
Guido
La panissa (si tu veux essayer de traduire...) est une espèce de risotto typique de la plaine piémontaise et de la ville de Vercelli. Elle se prépare avec du riz Carnaroli cuit dans du vin Barbera, haricots rouges, chou vert, carottes, céleri, oignon, lard, saucisson "salam d'la duja", huile d'olive, sel et fromage "Grana padano" râpé. Et ce n'est pas un plat dietetique, tu peux imaginer...
J'ai fait une petite correction à ta traduction française: l' "acciottolarsi di Vercelli" se réfère aux rues de la ville de Vercelli, qui sont (ou étaient) ordinairement pavées avec des cailloux ("ciottoli") mêlés au macadam...c'est peut-être pour ça que les cyclistes piémontais se trouvaient à leur aise sur le pavé de la Paris-Roubaix...
Voilà la place Cavour de Vercelli avec son acciottolato:
NB. La ville piémontaise de Novara, qui est aussi mentionnée dans la chanson "rizière"... (continuer)
Riccardo Venturi 6/6/2010 - 15:26
Riccardo,
Ma version s'éloignait un peu de la « panissa » (ou paniccia ou panizza) pour des raisons d'ordre « poétique »... La rime, la rime.
Maintenant, je n'ignorais pas la panissa (que je ne confonds pas avec panichina...) dans ses diverses versions italiennes : risotto ou polentina, farinata, fainé... mais en plus, j'en connaissais les variantes françaises : et d'abord, la « panisse », qui aurait été la meilleure traduction et la première à laquelle j'ai songé...
Mais il y avait aussi socca (dite aussi:"stoufa-garri " – étouffe-rat ; étouffe-chrétien, ce qui ne saurait nous gêner nous autres qui non siamo cristiani, siamo somari...) , cade, calentita ou calentica...
J'avais même failli utiliser « galettes », ce qui est assez exact, mais la rime avec têtes était un peu limitée...
Finalement, j'avais opté pour l'impasse des panisses et pour un texte mieux balancé...
Chanson italienne (Modénois) – Madre Terra – Modena City Ramblers – 2000
Joint à l'hebdomadaire Specchio du 2 juin 2000, le cd est dédié entièrement au thème de l'environnement et rassemble des contributions de divers groupes et musiciens de la scène italienne. Il est lié à un projet de développement de l'éducation à l'environnement, avec une référence particulière à la création du Musée Erre de Turin, le premier musée dédié aux activités de consommation, de production, de récolte, d’écoulement et de recyclage des déchets. www.lagrandefamiglia.it
Chanson italienne – Gerard Duval, tipografo – Bededeum – 2008
Ce morceau est inspiré d'un épisode du livre d'Erich Maria Remarque À l'Ouest rien de nouveau (Im Westen nichts Neues, 1929), dans lequel le protagoniste, le soldat allemand Paul Börner, durant la première guerre mondiale, sur la lancée d'un assaut, affronte et tue, dans un combat en corps à corps, un soldat français, sauté à l'improviste dans la tranchée où il cherchait lui aussi un abri. Il le tue comme ennemi, mais ensuite se retrouve à affronter la mort d'un de ses semblables, un gars comme lui, qui a une identité, des amours. Un prénom et un nom.
Il fouille le cadavre à la recherche d’un indice qui lui permette de découvrir son identité. Il ressent le poids de sa faute et le besoin d'expier. Il trouve un livret avec certains documents. ... »Je fais le... (continuer)