Quand l’injustice s’est faite humaine
Que des peuples entiers crèvent de faim
Pour tous les miséreux ici-bas
Carillonnent les cloches de leurs trépas
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Que des murs aux barbelés, hérissés
Pour les exilés, les camps des oubliés
Tous ceux qui fuient loin de leurs terres
Au bout du chemin. N’ont que l’enfer
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Pour toutes ces femmes leurs enfants
Violés, tués, baignant dans leur sang
Pour toutes les horreurs commises
Au nom d’Allah ou de l’église
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Pour leurs essais nucléaires
Les bombes à neutrons les radiations
Les déchets au sud de l’hémisphère
Qu’importe. Décimant les populations
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Pour l’enfant qui vient de naître
Qui grandira à l’orphelinat
Ou celui qui va disparaître
Dans les souffrances du sida
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Pour la terre qu’on assassine
Qu’on bétonne qu’on enrésine
Pour ses bois et forêts, mise à nue
Qui enrichissent les parvenus
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Ou tout simplement son voisin
Qui se meurt de solitude
Un homme qui frappe un chien
Courant. Question d’habitude
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Face à la réalité de la vie
Tout le monde d’horreur frémit
Chacun retourne à ses affaires
Comme excuse. Qu’est-ce qu’on peut faire ?
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Certains ont le cœur sur la main
Que peut faire une poignée d’homme ?
Face à la misère des humains
Voulue par ceux qui se disent hommes
C’est le pouvoir
Des puissants qui s’en fout
Que des peuples entiers crèvent de faim
Pour tous les miséreux ici-bas
Carillonnent les cloches de leurs trépas
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Que des murs aux barbelés, hérissés
Pour les exilés, les camps des oubliés
Tous ceux qui fuient loin de leurs terres
Au bout du chemin. N’ont que l’enfer
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Pour toutes ces femmes leurs enfants
Violés, tués, baignant dans leur sang
Pour toutes les horreurs commises
Au nom d’Allah ou de l’église
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Pour leurs essais nucléaires
Les bombes à neutrons les radiations
Les déchets au sud de l’hémisphère
Qu’importe. Décimant les populations
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Pour l’enfant qui vient de naître
Qui grandira à l’orphelinat
Ou celui qui va disparaître
Dans les souffrances du sida
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Pour la terre qu’on assassine
Qu’on bétonne qu’on enrésine
Pour ses bois et forêts, mise à nue
Qui enrichissent les parvenus
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Ou tout simplement son voisin
Qui se meurt de solitude
Un homme qui frappe un chien
Courant. Question d’habitude
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Face à la réalité de la vie
Tout le monde d’horreur frémit
Chacun retourne à ses affaires
Comme excuse. Qu’est-ce qu’on peut faire ?
C’est à croire
Que tout le monde s’en fout
Certains ont le cœur sur la main
Que peut faire une poignée d’homme ?
Face à la misère des humains
Voulue par ceux qui se disent hommes
C’est le pouvoir
Des puissants qui s’en fout
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