A ceux que l'on traquait dans l'aube pâle
A ceux que l'on jetait dans des wagons
A ceux que l'on parquait maigres et sales
A tous ceux qui jamais ne reviendront
A ceux qui se terraient le souffle court
A ceux qui se cachaient par les labours
A ceux qui arrivaient devant nos plaines
A qui l'on déclarait "La barque est pleine"
A ceux que le vent pousse
A ceux que le vent porte
A ceux qui sont chassés
J'ouvre ma porte
A toi qui t'es enfui les yeux hagards
D'un quelconque Chili ou d'autre part
A tous ceux qui ont vu tomber leurs frères
Sous les coups éperdus des mercenaires
A celui qui n'a rien que des départs
Des avions clandestins des ports des gares
A ceux qui rêvent ici un jour meilleur
A ceux qui sont transis à ceux qui pleurent
A ceux que le vent pousse
A ceux que le vent porte
A ceux qui sont chassés
J'ouvre ma porte
A ceux qui vous font peur parce que leur peau
Evadés de l'horreur et des bourreaux
Et parce qu'il n'a pas de passeport
A celui qu'on viendra prendre à l'aurore
A ceux qu'on reconduit sous bonne escorte
Menotés vers la nuit, que l'on déporte
A celui que l'on rend, qui me ressemble
A celui qu'on attend, et ses mains tremblent
A ceux que le vent pousse
A ceux que le vent porte
A ceux qui sont chassés
J'ouvre ma porte
A ceux que le vent pousse
A ceux que le vent porte
A ceux qui sont chassés
J'ouvre ma porte
A ceux que l'on jetait dans des wagons
A ceux que l'on parquait maigres et sales
A tous ceux qui jamais ne reviendront
A ceux qui se terraient le souffle court
A ceux qui se cachaient par les labours
A ceux qui arrivaient devant nos plaines
A qui l'on déclarait "La barque est pleine"
A ceux que le vent pousse
A ceux que le vent porte
A ceux qui sont chassés
J'ouvre ma porte
A toi qui t'es enfui les yeux hagards
D'un quelconque Chili ou d'autre part
A tous ceux qui ont vu tomber leurs frères
Sous les coups éperdus des mercenaires
A celui qui n'a rien que des départs
Des avions clandestins des ports des gares
A ceux qui rêvent ici un jour meilleur
A ceux qui sont transis à ceux qui pleurent
A ceux que le vent pousse
A ceux que le vent porte
A ceux qui sont chassés
J'ouvre ma porte
A ceux qui vous font peur parce que leur peau
Evadés de l'horreur et des bourreaux
Et parce qu'il n'a pas de passeport
A celui qu'on viendra prendre à l'aurore
A ceux qu'on reconduit sous bonne escorte
Menotés vers la nuit, que l'on déporte
A celui que l'on rend, qui me ressemble
A celui qu'on attend, et ses mains tremblent
A ceux que le vent pousse
A ceux que le vent porte
A ceux qui sont chassés
J'ouvre ma porte
A ceux que le vent pousse
A ceux que le vent porte
A ceux qui sont chassés
J'ouvre ma porte
Contributed by Alessandro - 2009/5/15 - 10:10
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Paroles et musique: Michel Bühler