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Storia di Gino

La Kattiveria
Langue: italien


La Kattiveria

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[2009]
Album :MURUBUTU ”Il giovane Mariani e altri racconti”

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STORIA DI GINO. E’il racconto di Gino, bambino di nove anni cresciuto in un paesino dell’Appennino reggiano negli anni del secondo conflitto. Gli eventi lo portano a impegnarsi come staffetta partigiana e a morire per mano fascista. La storia è inventata ma trae ispirazione dalle tante storie reali che hanno caratterizzato la provincia di Reggio Emilia in quel periodo
E’ un’alba calda e Gino corre per la strada
Perché a soli 9 anni è una staffetta partigiana
Vive a pieno, non ha freno, si stende e guarda il cielo
Poi respira a piene nari e l’aria sa di tiglio e fieno
Perché i veri nazi neri lui non li ha mai visti
Porta nuove sù ai G.a.p. che spa-ra-no ai fascisti
Lui sente, sta giovane mente, che non c’è futuro sicuro è nelil suo pugno nel pugno e lui potrebbe se…..
Se avesse qualche arnese Per questo preme il piede
Su e giù tra , Su e giu tra case e chiese
Fino a dove l’erba bassa cede il passo a pietra e neve, se

no, no Gino non sente,NON SENTE PIU’QUI CARICARE POI RI-CARICARE
Gino non sente più niente non sente più il clic-clic sul manico il fucile carico
No ,no Gino non sente, (no-no-no)NON SENTE PIU’QUI CARICARE POI RI-CARICARE
Gino non sente più niente è stato colpito prima alle gambe e alle tempie poi

La resistenza non ha standard né target
9 anni, tre fratelli e un solo paio di scarpe
Di sera la stalla poi di giorno la strada poi
Di notte giù la testa sotto i colpi di bengala
Tu be-be-bene bada che be-be-bene vada
Lui vorrebbe i fasci morti come a Guadalajara
Ma qui chi guarda impara col click qui chi arma spara
Però il vero male umanoma-man non lo ammazzi mai
Ma un giorno tra i più neri ricordato tra i più pesi
L’arrivo nei paesi della divisione Goering

Gino vide piani e sedi poi mise le ali piedi
Corse tra due sentieri ad avvisare i suoi guerrieri fieri
quel giorno il suo ardore bagnò il manto al futuro
e il sangue invasore bagnò il grano maturo


Paolo ha un anno in più conosce Gino da anni
Stessa storia, stessa scuola, stessa vita nei campi
I genitori di Paolo, produttori vinicoli qui
Non sono fascisti ma di ambienti limitrofi si
In cambio di due cocci, di due soldi e due bossoli
Paolo ha detto ai fasci Gino sta con i rossi-si
I suoi posti, i suoi boschi, i compagni commossi
Tutto questo Gino ha visto in un lampo negli occhi
Con gli occhi di chi vide, soffiava un vento fine
Quando tutto vide fine lì lì da fine aprile
Eiooooo, cos’è rimasto di Gino?
Un cippo in marmo vivo eretto in cima all’Appennino

envoyé par adriana - 4/5/2009 - 08:15



Langue: français

Version française – Marco Valdo M.I. – 2009

C'est l'histoire d'un gamin de 9 ans dans un village de l'Appennin réggien au temps de la seconde guerre (mondiale). Les événements le conduisent à s'engager comme estafette partisane et à mourir d'une main fasciste. L'histoire est inventée mais trouve son inspiration dans les multiples histoires réelles qui ont marqué la province de Reggio Emilia dans cette période.
Les GAP, acronyme de Groupes Armés Patriotiques ou Groupes Armés Partisans, sont des unités combattantes de la résistance; c'est aussi une façon de désigner une personne membre d'un tel groupe.
C'est aussi une chanson contemporaine, apparue cette année pour raconter une histoire d'enfant, d'enfant dans un monde d'adultes, d'un enfant qui prend sur lui aussi sa part de monde. On n'est pas plus mort quand on est tué enfant et même à 9 ans, quand il le faut, même au prix de sa propre peau, on peut – comme à Guadalajara en 1937, en Espagne – combattre et défaire les milices fascistes.

Avant de conclure, juste une petite note du traducteur; La Kattiveria pourra considérer cette note comme un éloge. Le traducteur - Marco Valdo M.I. - dit : j'ai par la force du texte en italien, par la force des choses, en quelque sorte, j'ai dû, disons, j'ai été conduit à soigner le rythme de la langue, à créer des rythmes scandés dans les mots du français - dont ce n'est pas vraiment l'habitude. Ainsi, naissent de nouvelles formes...

Ora e sempre : Resistenza !
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.
HISTOIRE DE GINO

Un matin calme et Gino court sur la rue.
Car à neuf ans, il est déjà une estafette partisane
Il vit à fond, n'a pas de frein, il s'étend et regarde le ciel.
Puis, il respire à pleines narines et il reconnaît le parfum du tilleul et du foin.
Les vrais nazis noirs, lui ne les a jamais vus.
Il porte des nouvelles aux GAP qui tirent sur les fascistes.
Lui, comprend, c'est un esprit jeune, qu'il n'y a de futur sûr que dans son poing et il pourrait...
S'il avait un instrument... Il presse le pas
D'ici à là, d'ici à là entre les maisons et les églises
Jusqu'où l'herbe basse cède le pas à la pierre et à la neige,...

Non, non, Gino n'entend plus, il n'entend plus charger et recharger
Gino n'entend plus rien, il n'entend plus le clic-clac sur la crosse du fusil
Non, non Gino n'entend plus (non-non-non) il n'entend plus charger et ensuite recharger
Gino ne comprend plus rien; il a été touché d'abord aux jambes et puis, aux tempes.

La résistance n'a ni standard, ni but
9 ans, trois frères et une seule paire de souliers
Au soir l'étable puis, le jour la rue puis
La nuit la tête basse sous les tirs de Bengale
Tout tout tout va bien, tout tout tout va bien
Lui, il les voudrait morts les fachos comme à Guadalajara
Ici celui qui regarde apprend qu'avec le clic qui arme tire
Pourtant le vrai mal humanohumain on ne le tue jamais
Un jour parmi les plus noirs, retenu parmi les plus pesants
Arrivée dans les villages de la division Goering.

Gino les vit venir, il mit ses ailes aux pieds
Il courut par les sentiers avertir ses fiers guerriers
Ce jour-là, son ardeur baigna le voile du futur
Et le sang de l'envahisseur baigna le blé mûr.

Paolo a un an de plus, il connaît Gino depuis des années
Même histoire, même école, même vie dans les champs
Les parents de Paolo, viticulteurs ici
Ne sont pas fascistes mais proches de ceux-ci
En échange de deux tessons, de deux sous et de deux douilles
Paolo a dit aux fascistes Gino est avec les rouges
Ses postes, ses bois, ses camarades bouleversés
Gino a vu tout ça en un éclair dans ses yeux
Avec les yeux de celui qui voit, un vent doux soufflait
Quand tout prit fin là là fin avril
Ohé, que reste-t-il de Gino ?
Un cippe de marbre blanc en haut de l'Appennin.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 6/5/2009 - 10:02


Ciao! In realtà la storia non è inventata. Murubutu in un'intervista racconta di essersi ispirato ad un suo prozio che si chiamava Gino e che faceva il partigiano. Una storia che gli aveva raccontato sua nonna.

Ahmed Daoud - 7/8/2018 - 23:22




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