Dieu a-t-il les oreilles décollées, et le Front National? (La chair à saucisse)
SarcloLangue: français
Dieu a fait l'homme à son image
Qui le lui a bien rendu
Disait Voltaire à l'ingénue
Qui montrait trop peu son corsage
Ceux qui tuent pour dieu sont des cons
Ceux qui laissent faire sont dégueulasses
Ils ont tous un regard salace
Une morale en accordéon
Les vieilles du couvent à côté
Vont mourir pour un ciel désert
Une publicité mensongère
Leur aura bien tout fait rater
Dieu va les prendre à la légère
Sous une aile un peu déplumée
Et ces pauvres filles mal aimées
Comme nous vont partir en poussière
À Téhéran, des vieux croûtons
Pour faire la guerre aux incroyants
Adorent envoyer sur le front
Quelques pauvres et quelques enfants
Au Vatican, des vieux gagas
Dont le tête et les dents clapotent
Font brûler contre le sida
Quelques cierges et quelques capotes
Lisez Voltaire, lisez Ramuz
Lisez Céline et Bukowsky
Lisez beaucoup Salman Rushdie
Et disez-moi si ça vous a plu
Ces gens là, en quelques mots crus
Qui leur ont valu des ennuis
Ont trouvé du sens à la vie
Même pour ceux qui les ont pas lus
Ceux qui meurent pour dieu sont des cons
Ceux qui les poussent sont dégueulasses
Salman Rushdie, dans son palace
Voudrait bien sortir pour de bon
Tous ces dieux qui meurent se haïssent
Ils s'agitent pour des vieux salauds
Qui voudraient tous nous faire la peau
Ils nous aiment qu'en chair à saucisse
Tous ces dieux qui meurent sont bidons
Ils nous aiment qu'en chair à canon
Quand on les agite au balcon
C'est toujours pour faire un carton
Dieu a fait l'homme à son image
Qui le lui a bien rendu
Disait Voltaire à l'ingénue
Qui montrait trop peu son corsage
Dieu a fait l'homme à la légère
Dans un monde assez saugrenu
À l'amour en fruit défendu
Il semble préférer la guerre…
Qui le lui a bien rendu
Disait Voltaire à l'ingénue
Qui montrait trop peu son corsage
Ceux qui tuent pour dieu sont des cons
Ceux qui laissent faire sont dégueulasses
Ils ont tous un regard salace
Une morale en accordéon
Les vieilles du couvent à côté
Vont mourir pour un ciel désert
Une publicité mensongère
Leur aura bien tout fait rater
Dieu va les prendre à la légère
Sous une aile un peu déplumée
Et ces pauvres filles mal aimées
Comme nous vont partir en poussière
À Téhéran, des vieux croûtons
Pour faire la guerre aux incroyants
Adorent envoyer sur le front
Quelques pauvres et quelques enfants
Au Vatican, des vieux gagas
Dont le tête et les dents clapotent
Font brûler contre le sida
Quelques cierges et quelques capotes
Lisez Voltaire, lisez Ramuz
Lisez Céline et Bukowsky
Lisez beaucoup Salman Rushdie
Et disez-moi si ça vous a plu
Ces gens là, en quelques mots crus
Qui leur ont valu des ennuis
Ont trouvé du sens à la vie
Même pour ceux qui les ont pas lus
Ceux qui meurent pour dieu sont des cons
Ceux qui les poussent sont dégueulasses
Salman Rushdie, dans son palace
Voudrait bien sortir pour de bon
Tous ces dieux qui meurent se haïssent
Ils s'agitent pour des vieux salauds
Qui voudraient tous nous faire la peau
Ils nous aiment qu'en chair à saucisse
Tous ces dieux qui meurent sont bidons
Ils nous aiment qu'en chair à canon
Quand on les agite au balcon
C'est toujours pour faire un carton
Dieu a fait l'homme à son image
Qui le lui a bien rendu
Disait Voltaire à l'ingénue
Qui montrait trop peu son corsage
Dieu a fait l'homme à la légère
Dans un monde assez saugrenu
À l'amour en fruit défendu
Il semble préférer la guerre…
envoyé par Alessandro - 15/4/2009 - 09:40
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Album "Michel et Denis jouent à Paris"