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Dario di Livorno

Piero Ciampi
Langue: italien


Piero Ciampi

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[1979]
di Ciampi - Marchetti

ciampp


Ispirata a un personaggio reale (e realmente conosciuto da Piero Ciampi), tale canzone doveva originariamente intitolarsi "Dario di Ancona"; per motivi di opportunità, Ciampi poi "spostò" arbitrariamente Dario nella sua città natale. [RV]
Il marciapiede cedeva
consumato da attese
e passi indimenticati.
Io, unico ospite, dalla paura
mi precipitai in un'osteria
e non ne uscii più.
Per questo non so
se siete ancora accese,
luci lontane.
Intanto, tra niente e niente,
le braccia incrociate nella testa
mi accingo a tutto
e continuo
a cantare.


In un triste giorno Dario di Livorno
prese una pistola e sparò.
Era carnevale ma la polizia
ugualmente lo arrestò
e fu così che un triste giorno
Dario finì in manicomio
dove imparò che tutti i matti non vivono in libertà.

Ma Dario di Livorno, che non era matto,
stando in mezzo ai matti impazzì.
Dopo aver scontato tutta la sua pena
salutò gli amici e partì
e fu così che un triste giorno
Dario sparò a un commissario
e lo ammazzò
e poi, felice, tra gli amici matti
egli tornò.

envoyé par Alessandro - 12/3/2009 - 12:43



Langue: français

Version française - Marco Valdo M.I. – 2009

Inspirée d'un personnage réel, (et réellement connu par Piero Ciampi), cette chanson devait originairement s'intituler « Dario di Ancona »; pour des raisons d'opportunité, Ciampi « déplaça » arbitrairement Dario vers sa ville natale. [R.V.]

En ce jour de carnaval dans ma ville, au son des fifres et des tambours, traduisant Dario de Livourne, il me revenait à la mémoire et j'en tirais un vif plaisir, un film un peu oublié, intitulé « Le Roi de Cœur ». Il repassait dans ma tête et je revoyais cette ville remplie de fols et de folles, seuls habitants d'une ville évacuée par les nazis. Un soldat anglais, éclaireur, est envoyé dans la ville afin de constater le départ des Allemands. Il y est accueilli d'une façon étonnante – pour lui et est proclamé « Roi de Cœur » dans une cérémonie, digne des plus imposants couronnements. La suite à l'écran.
Au passage, je ferai remarquer que ce monde de fols avaient résolus le problème de la guerre et réinstauré une paix sublime dans la ville. Ceci devait tenir aussi au fait que l'auteur du film, dans sa jeunesse, avait vu de près la guerre d'Algérie et la pratique de la torture - ce qui le dégoûta à jamais de toute entreprise militaire et tout discours triste.
Moi, comme Dario de Livourne et un certain Claude Nougaro, j'ai le cinéma dans ma tête. Ah, ce Roi de Cœur splendide... Pour une fois, j'ai aimé un Roi et tout autant, les ducs, duchesses, toute une folle noblesse et même un général. Il faut dire que le magicien était Philippe de Broca, lequel y fit faillite. Ce qui prouve combien le film était excellent ! On ne compte plus les cinéastes intéressants qui, à cause de la bêtise des financiers, durent plusieurs fois crier : « La faillite, nous voici ! ».
À présent, juste retour des choses, ce sont les financiers et les banquiers, qui nagent dans leur propre merde, qui le crient.

Gaudeamus !

Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
DARIO DE LIVOURNE

Le trottoir craquait
Consumé par l'attente
Et des pas inoubliables.
Moi, seul hôte, de peur
Je me précipitai dans une auberge
et je n'en sortis plus.
C'est pourquoi je ne sais
Si vous êtes encore allumées,
Lointaines lumières.
Entretemps, entre le rien et le néant,
Les bras croisés dans ma tête
Je me prépare à tout
Et je continue à chanter.


Un triste jour, Dario de Livourne
Prit un pistolet et tira.
C'était carnaval, mais la police
L'arrêta quand même.
Et ce fut ainsi qu'un jour triste
Dario finit à l'asile
Où il apprit que tous les fous ne vivent pas en liberté.

Mais Dario de Livourne, qui n'était pas fou,
Au milieu des fols affolés
Après avoir purgé sa peine
Salua ses amis et partit.
Et ce faut ainsi qu'un triste jour
Dario tira sur un commissaire
Et l'abattit
Et puis, heureux, auprès de ses fols amis
S'en retourna.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 23/3/2009 - 12:58


Ah ! les correcteurs automatiques, quelle plaie ! Ils sont pourtant bien utiles, mais parfois, les coquins nous jouent des tours. Quand je m'en rends compte, j'en reste tout interdit !
Alors dans ces quelques vers, il m'a eu deux fois le correcteur...
La première :
D'abord, sa phrase :
"Où il apprit que tous les fous ne vient pas en liberté."

et celle que j'avais cru écrire et qui est la bonne :
"Où il apprit que tous les fous ne vivent pas en liberté.."

Ensuite et c'est pire - et sans doute dû, au retour à la ligne :
"Et ce faut ainsi qu'un triste journaliste
Dario tira sur un commissaire"

au lieu de - ce qui est la bonne phrase :

"Et ce fut ainsi qu'un triste jour
Dario tira sur un commissaire"

Je ne sais si Dario fut un jour journaliste, mais en tout cas, pas dans cette chanson.


Avec de telles bourdes, je préfère m'expliquer.
Il faudrait sans doute mieux se relire... Ce que je fais la plupart du temps, mais...

Ainsi parlait Marco Valdo M.I.

Marco Valdo M.I. - 23/3/2009 - 18:00




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