Le 11 février 1929, le cardinal Gasparri, un homme pie
Et le « duce » Mussolini signèrent sur le dos de l'Italie
Une « paix » éternelle
Une alliance entre le trône et l'autel
Une entente entre César et Jésus-Christ.
Silvio et Jozef réactivent cette belle harmonie.
Paix religieuse : traduction - guerre aux laïcs
Guerre à la République,
Avant de s'en prendre à toute l'humanité,
Cela s'est vu dans le passé.
Bien des fidèles ont fini sur le bûcher.
À nouveau, les hiérarques catholiques
lancent leurs Tigres à l'assaut de pays entiers.
Dans cette guerre sainte, évangélique,
L'artillerie lourde du Vatican appuie les avancées
Du régime, de ses milices et de sa clique.
Aujourd'hui, comme du temps du ventennio tragique.
C'est l'union sacrée entre religieux et politique
La propagande romaine tire à boulets noirs
Contre l'école et la santé publique,
Contre la science, contre le savoir,
contre les personnes, contre la liberté entière,
Et s'abattent des grands cieux les corbeaux noirs,
« Armée étrange aux cris sévères »
Et ainsi se réinstaure le parti pyromane
de la mort, de l'obscurité,
de l'ignorance et de la cruauté.
Le parti du délire mégalomane
Repart à la conquête d'un Empire
Réveille la délation, les milices, le pire
Enrobés de la douce terreur du sourire.
Dans les écoles, on impose les crucifix
Des tribunaux, ils ne sont jamais partis.
Il y a une odeur de croisade et d'infaillibilité
On voit revenir l'Inquisition et bientôt, les bûchers.
Quand au bout du fleuve, j'irai me noyer.
Faites que je ne puisse jamais ressusciter.
D'ici là, l'heure est à la résistance
Il est temps passant que tu y penses !
À refuser toujours toute connivence
Avec ces apôtres de la mort
Tant qu'il est temps encore
À refuser toujours toute connivence
Avec ces apôtres de la mort
Tant qu'il est temps encore
D'ici là, l'heure est à la résistance
Il est temps passant que tu y penses !
Et le « duce » Mussolini signèrent sur le dos de l'Italie
Une « paix » éternelle
Une alliance entre le trône et l'autel
Une entente entre César et Jésus-Christ.
Silvio et Jozef réactivent cette belle harmonie.
Paix religieuse : traduction - guerre aux laïcs
Guerre à la République,
Avant de s'en prendre à toute l'humanité,
Cela s'est vu dans le passé.
Bien des fidèles ont fini sur le bûcher.
À nouveau, les hiérarques catholiques
lancent leurs Tigres à l'assaut de pays entiers.
Dans cette guerre sainte, évangélique,
L'artillerie lourde du Vatican appuie les avancées
Du régime, de ses milices et de sa clique.
Aujourd'hui, comme du temps du ventennio tragique.
C'est l'union sacrée entre religieux et politique
La propagande romaine tire à boulets noirs
Contre l'école et la santé publique,
Contre la science, contre le savoir,
contre les personnes, contre la liberté entière,
Et s'abattent des grands cieux les corbeaux noirs,
« Armée étrange aux cris sévères »
Et ainsi se réinstaure le parti pyromane
de la mort, de l'obscurité,
de l'ignorance et de la cruauté.
Le parti du délire mégalomane
Repart à la conquête d'un Empire
Réveille la délation, les milices, le pire
Enrobés de la douce terreur du sourire.
Dans les écoles, on impose les crucifix
Des tribunaux, ils ne sont jamais partis.
Il y a une odeur de croisade et d'infaillibilité
On voit revenir l'Inquisition et bientôt, les bûchers.
Quand au bout du fleuve, j'irai me noyer.
Faites que je ne puisse jamais ressusciter.
D'ici là, l'heure est à la résistance
Il est temps passant que tu y penses !
À refuser toujours toute connivence
Avec ces apôtres de la mort
Tant qu'il est temps encore
À refuser toujours toute connivence
Avec ces apôtres de la mort
Tant qu'il est temps encore
D'ici là, l'heure est à la résistance
Il est temps passant que tu y penses !
envoyé par Marco Valdo M.I. - 22/2/2009 - 21:03
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Il est temps passant que tu y penses !
Chanson française - Il est temps passant que tu y penses ! – Marco Valdo M.I. - 2009
Encore une fois, la canzone prend le relais de l'article de presse qui périra bientôt, emporté par le flot des éditions qui comme les vagues innombrables de la mer s'en vont et s'en viennent inlassablement. Mais la canzone reste, même si comme celles de Pétrarque, elle n'est pas (encore) musicalisée. De toute façon, rien de désolant à çà, elles chantent par elles-mêmes.
Les appels courageux de femmes et d'hommes d'Italie face à la montée de la douce terreur du sourire ne tombent pas dans la grande indifférence que construisent jour après jour les fumées médiatiques.
L'Italie inquiète l'Europe aujourd'hui; elle inquiètera le monde demain.
Pour deux raisons : la première, elle fut le berceau du fascisme (et nul n'a oublié les massacres et les ruines qui s'en suivirent et pas seulement en Italie); la seconde, elle abrite l'aire des noirs corbeaux qui s'activent partout dans le monde. Cela aussi, nul ne l'oublie. À l'heure actuelle, les Loups et les Corbeaux réactivent leur alliance. Celle que Voltaire appelait l'Infâme et celle que Brecht appelait la Bête Immonde copulent à nouveau ensemble. Le parti du délire mégalomane reprend le chemin de l'Empire; voilà que s'insinue dans les villes, dans les campagnes, dans les rues, dans les maisons et jusque dans les lits, le parti de l'obscurité, de la mort et de l'ignorance.
Il faut voir la chose comme un épisode de la guerre de cent mille ans que les riches et les puissants n'ont jamais cessé de faire aux faibles, aux pauvres et à ceux qu'une conscience trop généreuse plaçait à leurs côtés. Pierre Valdo fut un de ceux-là.
Depuis quelques temps, le monde des riches tremble sur ses bases; les grandes et les petites fortunes sont menacées et s'effondrent; la peur ronge les nuits des possédants. Il faut installer un pouvoir fort pour empêcher tout débordement.
Ainsi, l'histoire bégaie, l'histoire tente de se répéter. La France s'en va poussée par la même eau puante et elle aussi voit revenir les corbeaux et le « régime », frère de celui dénoncé par Victor Hugo. Napoléon le Petit ressuscite porté par les écrans cathodiques.
Les précédents sont accablants. Ces aventures finirent toutes dans un immense bain de sang.
Il est plus que temps de contrer le pire, s'il en est encore temps.
Un dernier mot quant au titre de la chanson qui est une allusion à un vers d'un poème d'Arthur Rimbaud : « Les Corbeaux », ces funèbres oiseaux noirs, ces vigiles de la mort, poème écrit après les grands massacres de 1870. Quant à l' « armée étrange aux cris sévères », elle sort également ce poème et me paraît décrire assez bien les hiérarques ecclésiastiques et leurs affidés.
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.