con un cappello sulla fronte
e cose strane che mi passan per la mente
Avrei una voglia di gridare,
ma non capisco a quale scopo
poi d'improvviso piango un poco
e rido quasi fosse un gioco
Se sento voci, non rispondo
Io vivo in uno strano mondo
Dove ci son pochi problemi
Dove la gente non ha schemi
Non ho futuro, né presente,
e vivo adesso eternamente
il mio passato è ormai per me distante
Ma ho tutto quello che mi serve,
nemmeno il mare nel suo scrigno
ha quelle cose che io sogno,
e non capisco perché piango
Non so che cosa sia l'amore
E non conosco il batticuore
per me la donna rappresenta
Chi mi accudisce e mi sostenta
Ma ogni tanto sento che
gli artigli neri della notte
mi fanno fare azioni non esatte
D'un tratto sento quella voce,
e qui incomincia la mia croce
vorrei scordare e ricordare,
la mente mia sta per scoppiare
E spacco tutto quel che trovo
Ed a finirla poi ci provo
Tanto per me non c'è speranza
Di uscire mai da questa stanza
Sopra un lettino cigolante,
in questo posto allucinante
io cerco spesso di volare nel cielo
Non so che male posso fare,
se cerco solo di volare
io non capisco i miei guardiani,
perché mi legano le mani
E a tutti i costi voglion che
Indossi un camice per me
Le braccia indietro forte spingo
E a questo punto sempre piango
Mio Dio che grande confusione,
e che magnifica visione
un'ombra chiara mi attraversa la mente
Le mani forte adesso mordo
e per un attimo ricordo
che un tempo forse non lontano,
qualcuno mi diceva: 't'amo'
In un addio svanì la voce
Scese nell'animo una pace
Ed è così che da quel dì
Io son seduto e fermo qui.
envoyé par Riccardo Venturi - 12/2/2009 - 04:20
La versione cantata da Mina è ovviamente riportata al femminile; l'adattamento fu effettuato da Don Backy stesso. Vi sono altre lievissime differenze testuali. Proviene dallo storico album "Singolare" del 1976, di cui è il brano di apertura. L'arrangiamento e la direzione orchestrale sono del m. Pino Presti.
Me ne sto lì seduta e assente,
con un cappello sulla fronte
e cose strane che mi passan per la mente
Avrei una voglia di gridare,
ma non capisco a quale scopo
poi d'improvviso piango un poco
e rido quasi fosse un gioco
Se sento voci, non rispondo,
io vivo in uno strano mondo
dove ci son pochi problemi,
dove la gente non ha schemi
Non ho futuro, né presente,
e vivo adesso eternamente
il mio passato è ormai per me distante
Ma ho tutto quello che mi serve,
nemmeno il mare nel suo scrigno
ha quelle cose che io sogno,
e non capisco perché piango
Non so che cosa sia l'amore
E non capisco il batticuore
per me un uomo rappresenta
Chi mi accudisce e mi sostenta
Ma ogni tanto sento che
gli artigli neri della notte
mi fanno fare azioni non esatte
D'un tratto sento quella voce,
e qui comincia la mia croce
vorrei scordare e ricordare,
la mente mia sta per scoppiare
E spacco tutto ciò che trovo
Ed a finirla poi ci provo
Tanto per me non c'è speranza
Di uscire mai da questa stanza
Sopra un lettino cigolante,
in questo posto allucinante
io sogno spesso di volare nel cielo
Non so che male posso fare,
se sogno solo di volare,
io non capisco i miei guardiani
perché mi legano le mani
E a tutti i costi voglion che
Indossi un camice per me
Le braccia indietro forte spingo
E a questo punto sempre piango
Mio Dio che grande confusione,
e che magnifica visione
un'ombra chiara mi attraversa la mente
Le mani forte adesso mordo
e per un attimo ricordo
che un tempo forse non lontano,
qualcuno mi diceva: 't'amo'
In un addio svanì la voce
Scese nell'animo una pace
Ed è così che da quel dì
Io son seduta e ferma qui.
envoyé par Riccardo Venturi - 12/2/2009 - 05:05
February 12, 2009
I'm sitting there in my absence
wearing a hat on my front,
strange things are passing thru my mind
Sometimes I feel like crying,
don't understand the reason why
then I suddenly cry just a little
and laugh as if it were a game
If I hear voices, I don't reply,
I'm living in a strange world
where problems are scarce,
where people don't have schemes
I have no future, I have no present
my life is like eternity
and my past is now so distant
But I got everything I need,
neither the sea in its blue shrine
has the things I'm dreaming of
and can't understand why I'm crying
I don't know what is love,
heartthrob is unknown to me,
a man only means to me
one who cares for me.
But sometimes I feel that
the black claws of the night
make me do unright things
And I can suddenly hear that voice,
and there all my pains begin,
I'd like to forget and remember,
my mind is going to explode
And I crash everything I get
then I try to end it up,
anyway I have no hope
to ever get out of this room
On a squeaking rusty bed
laying in this dreadful place
I often dream of flying in the sky
Don't know what evil I can do
if I only dream of flying,
and don't understand why the wardens
are tying my hands so strong
And why they want to force me
To wear this special jacket,
I strongly push my arms backwards
and at this point I always cry
My God, what a great confusion
and what a wonderful vision,
a white shadow's passing thru my mind
I'm biting wildly my hands
and for a moment I can remember
that maybe not so long ago
someone told me I love you
The voice faded away with a farewell,
my soul was filled up with peace,
that's why, since that day,
I'm sitting here and can't move.
Le thème de cette chanson ne pouvait pas plaire à l'industrie de la musique même si Don Backy était encore célèbre; imaginons maintenant qu'il était presque oublié. Encore une fois, trois ans après, en 1974, il fut obligé à la graver à ses dépens chez une petite maison artisanale. Il dessina personellement la couverture. Deux ans après, en 1976, la chanson fut remarquée par une des plus grandes chanteuses italiennes, Mina, un véritable “monstre sacré”; Mina avait connu Don Backy dans les années d'or; elle ne l'avait pas oublié. Du reste, ce fut elle qui, en 1968, prit le risque d'interpréter une petite chanson d'un jeune gênois inconnu, en le rendant célèbre d'un jour à l'autre. La chanson s'intitulait “Marinella”, et le jeune gênois s'appelait Fabrizio De André. Et c'est alors que Don Backy recouvra sa juste place dans la chanson italienne. Don Backy n'avait jamais été un chanteur “engagé”, il écrivait des histoires poétiques; mais enfin, en 1978, il put graver la chanson de sa propre voix, une voix rauque au fort accent toscan. 1978. Un annus horribilis pour l'Italie, mais une époque où la société italienne était traversée par une tension permanente qui se réfléchissait même dans les chansons des chanteurs qui n'étaient pas normalement “engagés”. Malgré l'interprétation de Mina qui l'avait rendue (justement) célèbre, “Sognando” ne fut pas acceptée au festival de San Remo, ce qui aurait pu redonner à Don Backy toute la célébrité qu'il avait perdue (ou bien, que quelqu'un lui avait fait perdre); ce n'était pas le juste milieu pour une chanson de souffrance. Mais c'est peut-être le plus sincère hommage à toutes les femmes, à tous les hommes qui ont souffert dans ces lieux de détention.
Écoutez-la; c'est une chanson terrible et rare. Une chansons que vous n'oublierez jamais. Ainsi parlait Riccardo Venturi.
Je suis là, assis, absent
avec un chapeau sur le front,
mon esprit traversé par des idées sombres
J'aurais envie de hurler
mais je ne sais pas dans quel but,
soudainement je pleure un peu,
je ris comme si c'était un jeu
J'entends des voix: pas de réponse,
je vis dans un étrange monde
où il n'y a que peu de problèmes,
où les gens n'ont pas de schèmes
Je n'ai ni avenir, ni présent,
je ne vis qu'éternellement
et mon passé est tellement distant
Mais j'ai tout ce qui m'est utile,
pas même l'océan dans son coffret
saurait renfermer tous mes rêves
et je ne sais pourquoi je pleure
Je ne sais ce que c'est l'amour,
le moindre battement de cœur,
une femme n'est autre pour moi
que quelqu'un qui prend soin de moi.
Mais à la fois je sens que
les griffes noires de la nuit
m'ordonnent de faire des actions inexactes
Soudain j'entends une voix,
c'est mon supplice qui commence
je voudrais oublier et me souvenir
et mon esprit va éclater.
Je casse tout ce que je trouve,
j'essaie de mettre fin à mes jours
pour moi il n'y a aucun espoir
de sortir jamais de cette chambre
Sur un lit à barreaux qui grince
dans cet endroit hallucinant
je rêve souvent de voler dans le ciel
Je ne sais qu'est-ce qu'il y a de mal
si je ne rêve que de voler,
je ne comprends pas mes gardiens,
pourquoi me lient-ils les mains?
Pourquoi veulent-ils me forcer
à me mettre une camisole à moi,
je repousse mes bras à l'arrière
et à ce point-ci je pleure toujours.
Mon Dieu, que de confusion,
une merveilleuse vision,
une ombre claire traverse mon esprit
Je mords mes mais jusqu'au sang,
je me souviens pour un instant
qu'une fois, peut-être pas si loin,
quelqu'un me disait Je t'aime.
La voix disparut en un adieu,
la paix descendit dans mon âme,
c'est pour ça que depuis ce jour-là
je suis assis, et ne bouge pas.
envoyé par Riccardo Venturi - 27/3/2009 - 02:21
Versione francese "supplementare" di Marco Valdo M.I.
Chanson italienne – Sognando – Don Backy (Aldo Caponi) – 1971
Je suis là assis et absent
Avec mon chapeau sur le front
Et des choses étranges qui me passent par la tête.
J'aurais envie de crier
Mais je ne sais pas dans quel but
Puis soudain, je pleure un peu
Et je ris comme dans un jeu.
J'entends des voix, je ne réponds pas
Je vis dans un monde étrange
Où il y a peu de problèmes
Où les gens cherchent après eux-mêmes
Je n'ai pas de futur, ni de présent,
Et je vis à présent éternellement
Mon passé est désormais pour moi distant
Mais j'ai tout ce dont j'ai besoin,
Même la mer dans son écrin
A ces choses auxquelles je rêve,
Et je ne comprends pas pourquoi je pleure.
Je ne sais ce qu'est l'amour
Et je ne connais pas le cœur qui bat
Pour moi, la femme représente
Ce qui me soutient et qui me sustente.
Mais parfois je sens que
Les griffes noires de la nuit
Me font faire des choses incorrectes.
D'un coup, j'entends cette voix
Et là commence alors mon chemin de croix
Je voudrais oublier et me rappeler
Mon esprit est prêt à éclater.
Et je casse tout ce que je trouve
Et j'essaie d'en finir
Tant pour moi, il n'y a pas d'espoir
De sortir jamais de cette chambre.
Sur un petit lit grinçant
Dans ce lieu hallucinant
Je cherche souvent à voler dans le ciel.
Je ne sais quel mal je fais,
quand je cherche seulement à voler.
Je me comprends pas pourquoi mes gardiens
Me lient les mains
Et veulent à toutes forces
Que j'endosse une camisole
Que je tire fortement les bras en arrière.
Alors, à ce moment, je pleure toujours.
Mon Dieu, quelle grande confusion,
Et quelle magnifique vision
Une ombre claire me traverse l'esprit.
Là, je mords mes mains à sang
Et pour un instant, je me souviens
Qu'un temps sans doute pas trop lointain
Quelqu'un me disait : Je t'aime.
En un adieu s'évanouit la voix
Descendit dans mon âme une paix
Et c'est ainsi que de ce jour
Je suis assis et je reste ici.
envoyé par CCG/AWS Staff + Marco Valdo M.I. - 28/3/2009 - 18:22
Tradução portuguesa de Riccardo Venturi
7 / 5 / 2012
Estou sentada aí, ausente
tendo um chapéu em minha frente,
coisas estranhas passam pela minha mente
Tenho vontade de gritar
mais não entendo com que fim
pois de repente choro um pouco,
e rio como quase num jogo
Se entendo vozes não respondo
eu vivo num estranho mundo
onde há poucos problemas,
onde a gente não tem esquemas.
Não há futuro nem presente
e vivo agora eternamente,
o meu passado já é tão distante
Mas tenho tudo o que me serve,
também o mar no seu escrínio
não tem as coisas que eu sonho
e não comprendo porquê choro
Não sei o que seria o amor,
não sinto alegria ou dor,
p'ra mim um homem representa
quem me assiste e me sustenta
Embora às vezes sinto que
as garras pretas da noite
puxam-me a acções não exactas
Repente entendo aquela voz
e aqui começa a minha cruz
queria lembrar e esquecer
e a minha mente vai exploder.
E parto tudo o que eu acho
queria acabar con minha vida
e já não espero neste quarto
que p'ra mim haja saída.
Sobre uma cama fria e rangente
neste lugar alucinante
eu sonho muito que vôo no céu
Não sei que mal posso fazer
se no meu sonho estou a voar
e não comprendo os meus guardiãos
porquê querem atar-me as mãos
E porquê querem me forçar
numa camisa especial,
puxo meus braços para trás
e a este ponto sempre choro.
Meu Deus que grande confusão
e que magnífica visão
uma sombra clara passa pela minha mente
Mordo-me agora as mãos sangrantes
e lembro-me por uns instantes,
talvez houvesse, um dia alguém,
um que me dizia Eu te amo.
E num adeus a voz morreu,
em minh'alma a paz descendeu
e assim é desde aquele dia
que estou sentada calma e fria.
envoyé par Riccardo Venturi - 7/5/2012 - 17:43
5. november 2016 01:35
Jag sitter här i min frånvaro
Med en hatt på mitt huvud,
Underliga saker går över mitt sinne
Jag ville gärna skrika och skrika,
Men varför, det vet jag aldrig
Oväntat börjar jag gråta lite
Och skratta nästan som i spel
Hör jag röster svarar jag inte,
Jag lever i en underlig värld
Där det finns få problem,
Där människor har inte schema.
Ingen framtid, ingen nutid,
Jag lever nu i evighet,
Min förflutna tid är nu så avlägsen
Men jag har allting jag behövs,
Inte ens havet i sitt vattenskrin
Har allt vad jag drömmer om
Och jag vet inte varför jag gråter
Jag vet inte vad kärleken är,
Jag får aldrig hjärtklappning,
För mig är en man bara
Nå'n som har vård om mig.
Men då och då har jag känslan
Att nattens svarta klor tvingar
Mig till onormala handlingar
Plötsligt får jag höra denna röst
Och då börjar mitt lidande,
Jag ville glömma och erinra
Och mitt sinne exploderar
Jag bryter allt jag råkar på,
Jag ville ta mitt eget liv,
För mig är allt hopp ute
Att nå'nsin gå ut från det här rummet.
På en gnisslande sjuksäng
I den här sinnesvillande platsen
Drömmer jag ofta om att jag flyger i himlen
Jag vet inte vad ont kunde jag göra
Om jag bara drömmer om att flyga,
Jag förstår inte vad vårdarna gör,
Varför binder de mina händer?
Varför tvingar de mig till
Att ta på mig en tvångströja,
Varför fattar de mina armar?
Och då alltid börjar jag gråta.
Herra Gud, i en sådan förvirring
Får jag se någonting underbart,
En ljus skugga går över mitt sinne
Nu biter jag kraftigt mina händer
Och plötsligt kommer jag ihåg
Att någon kanske för länge se'n
Sade mig Jag älskar dig
Rösten försvann med en adjö,
Själen min fylldes med fred.
Så nu sitter jag här kvar
Och rör mig inte härifrån.
La prima riguarda l'interpretazione di Mina. Come ho detto nell'introduzione, non sono un eccessivo "fan" della "Tigre di Cremona"; pur ovviamente riconoscendole tutte le qualità vocali che ha, e che sono indiscusse e indiscutibili, le ritengo spesso un suo limite interpretativo. Spingendole al massimo delle sue possibilità, spesso -a mio parere- Mina snatura le canzoni che le sono affidate (o che decide di interpretare); un esempio tipico è proprio la "Marinella" di De André, che pure contribuì in modo decisivo a renderlo famoso. È un'interpretazione da night club di lusso, da "Bussola", che è inadatta alla canzone o che comunque la rende un'altra cosa.
Nel caso di "Sognando", però, queste considerazioni -fortunatamente- non valgono. È uno dei rarissimi casi in cui Mina si è come messa da parte, di fronte ad un testo del genere. Un'interpretazione sommessa, sentita, senza forzare la voce, o meglio forzandola soltanto nell'unico punto dove era necessario, quel decisivo e terribile "E non capisco i miei guardiani/perché mi legano le mani". Qui Mina ha effettuato un atto di rispetto che le rende onore e che fa della sua interpretazione di "Sognando" un caposaldo della canzone italiana (senza naturalmente dimenticare mai l'interpretazione in proprio di Don Backy).
La seconda considerazione riguarda l'ennesima storia di dimenticanze nella canzone italiana. "Sognando" non fu accettata mai a San Remo; e anche se lo fosse stata, all'epoca, non v'è alcun dubbio che non avrebbe avuto successo, che le sarebbe stata preferita una qualsiasi melensaggine insignificante; è una storia regolare per moltissime tra le migliori canzoni che siano mai state presentate all'Ariston. Senonché, nell'anno di grazia 2007, una canzone che parlava di matti e di follia, Ti regalerò una rosa di Simone Cristicchi, non solo è stata accettata al Festivalone, ma lo ha addirittura vinto.
Tanto per sgombrare il campo da equivoci, dico subito che non amo eccessivamente quella canzone; ho, da subito, "sposato" l'opinione di chi la ha definita una sorta di "Minchia, signor matto" (parafrasando la famosa, o famigerata, "Minchia, signor tenente" di Giorgio Faletti). Ovviamente, l'italico giornalame, dopo la vittoria di Cristicchi si è lanciata nei consueti incensi: "Finalmente una canzone che parla di sofferenza! Finalmente una vittoria non banale! Finalmente 'certi temi' vengono affrontati per la prima volta!"
Per quello che ancora può dai suoi palcoscenici defilati, Don Backy si è giustamente risentito; ha fatto presente che lui, di 'certi temi' aveva parlato oltre trent'anni prima, passando pressoché inosservato nonostante Mina; aggiungiamo noi, ne aveva parlato con una qualità testuale e con una capacità musicale che il signor Cristicchi neanche si sogna. E visto che il suddetto signor Cristicchi, lodevolmente, si occupa dei problemi degli alienati mentali, almeno una menzione di "Sognando" se la poteva far sfuggire. Anche perché è relativamente comodo occuparsene adesso che la 178 è legge dello Stato da 31 anni; meno comodo occuparsene 30 anni e rotti fa, coi manicomi ancora aperti e con il rifiuto totale di qualsiasi forma di espressione artistica che ne parlasse (si veda a quel che è successo alle canzoni, ancora più dirette, di Gianni Nebbiosi; ma certo quelle, in nessun modo, potevano essere "canzoni da San Remo").
Con questa pagina, quindi, vogliamo dare un contributo perché a "Sognando" sia ridato il posto che merita.
Riccardo Venturi - 28/3/2009 - 18:55
La fiction sul lavoro di Basaglia e i suoi collaboratori è stata una lodevole eccezione nel piattume (o pattume) dei programmi Rai.
Silva - 13/2/2010 - 19:00
luciano - 21/3/2011 - 22:56
Posso dire a Luciano, che non ho provato (per fortuna) sulla mia pelle direttamente quelle sensazioni, ma ho cercato di scendere nell'universo/mondo di un ragazzino autistico.
Ciao. Don Backy
Don Backy - 6/5/2012 - 19:33
Ainsi Parlait Atalante
Marco Valdo M.I. - 6/5/2012 - 20:55
Riccardo Venturi - 7/5/2012 - 00:55
Paco - 4/9/2012 - 16:34
Riccardo Venturi - 4/9/2012 - 16:44
abbasso quella con Dante, Petrarca e Boccaccio
Manu' - 6/9/2012 - 23:16
Marco Messeri - 7/9/2012 - 00:38
Riccardo Venturi - 24/11/2012 - 19:22
Leo - 25/12/2013 - 00:13
Lucio Di Martino - 18/3/2014 - 22:22
Don Backy - 11/6/2014 - 18:09
delicatezza.È una canzone che turba perché ci costringe a chiederci "chi è il matto?",e chi siamo noi che,con le nostre regole imposte,procediamo tanto dolore?.Bravo DON Baki
Fabrizia - 8/9/2014 - 14:19
Antonio - 26/9/2014 - 21:18
Riccardo Venturi - 26/9/2014 - 23:30
Anche perché, tutto sommato e nonostante i famosi "tempi mutati", le cose che dice non hanno affato cessato di esistere. E' di questi giorni la notizia, ad esempio, della finta chiusura degli "Ospedali Psichiatrici Giudiziari" (OPG), i lager di stato dove si può venire rinchiusi per sempre anche per un reato di poco conto. Chiusura? E' stato chiuso soltanto un nome, sostituito da un'altra sigla (REMS); ma non cambia affatto la sostanza. E, a tale riguardo, vorrei consigliare la lettura di Vito il recluso (a cura di Francesco Maranta, ed. Sensibili alle Foglie. 2005 -il volumetto è in libero scaricamento in formato PDF). Leggendo la storia di Vito de Rosa, rimasto rinchiuso oltre 50 anni in un OPG, si capirà meglio quel che sto dicendo.
La canzone di Don Backy dice tante cose. Sotto la patina dell'infelice "storia d'amore" paventata nel testo, si leggono bene i disagi, le torture, i letti di contenzione, i tentativi di suicidio. Dice assai più cose di parecchi testi militanti, perché non di rado la sensibilità di un poeta "milita" assai più dei nudi fatti e delle descrizioni. Nei letti di contenzione si muore ancora, come nel caso di Francesco Mastrogiovanni. una persona cui "i suoi guardiani hanno legato le mani" fino a togliergli la vita.
Riccardo Venturi - 10/3/2015 - 16:22
Valerio cozzoli - 11/12/2016 - 15:13
Davide - 31/5/2019 - 18:21
Testo e musica di Aldo Caponi [Don Backy]
Lyrics and music by Aldo Caponi [Don Backy]
Interpretata anche da Mina
Prima incisione: 1974
First recording: 1974
Album: Sognando [1978]
Su Single / Single Release: 1978
Quella che segue la scrisse nel 1971. Rifiutata da tutti per il tema scabroso, nel 1974 Don Backy la incise a sue spese per una piccola etichetta artigianale. Nel 1976 fu notata e registrata da Mina; nel 1978, infine, Don Backy la pubblicò in album e singolo. E' una storia di follia, di manicomi, di camicie di forza, di guardiani, di visioni. Mi azzardo a dire che è una delle più belle canzoni in lingua italiana, anche se ovviamente è una mia personale opinione; ma, certamente, se non fosse stata tale non si sarebbe scomodata a cantarla tale Mina Mazzini da Cremona. Non sono peraltro un eccessivo “fan” di Mina; però l'interpretazione che ne diede, devo riconoscerlo, è stupenda. Anche se preferisco sempre ascoltare questa terribile canzone dalla voce roca del suo autore.
Terribile, e (re)incisa nello stesso anno della Legge Basaglia, il 1978. Un anno a sua volta terribile per la storia recente italiana. Un anno e anni in cui, però, c'era nella società italiana intera, e tutto questo si riverberava anche nelle canzoni -persino in quelle di cantautori non strettamente “impegnati” o “politicizzati” come Don Backy- una tensione che si toccava con mano. Una canzone, una storia. Don Backy ne raccontò la genesi, la storia vera di un ragazzo ricoverato in un manicomio ligure. Fu ripetutamente scartata al Festival di Sanremo. "Sognando" è un sincero omaggio a tutte le persone che hanno vissuto e sofferto in quei luoghi di detenzione. [RV]