Ride la folla ed urla
al sangue che colora
il collo dei soldati
fedeli alla corona
che sopra i ceppi hanno baciato il giglio dell'onore
e sopra il viso hanno gettato
di sfida il guanto ancora.
Siamo dell’ascia ladri e cavalieri
nella notte noi andiamo
il vento freddo del terror non ci potrà fermar
Se un bianco fiore nasce in petto a noi
è sangue di chi crede ancora
come il bel simbolo d'amor
che altro non ci legò.
Spade della Vandea
falci della boscaglia
Baroni e contadini
siam pronti alla battaglia
per vendicare chi tagliò il giglio
sopra le ghigliottine
per riabbracciare il sole d’Europa
dalle nostre colline.
Siamo dell’ascia ladri e cavalieri
nella notte noi andiamo
il vento freddo del terror non ci potrà fermar
l'oro che noi rubiamo con onore
dentro il cuore splende ancora
come il bel simbolo d'amor
che al trono ci legò.
I cieli devastati da giudici plebei
dall'odio degli uomini dal pianto degli dei
nasce un bel fiore che i cavalieri portano sui mantelli
è il bianco giglio che ha profumato il campo dei ribelli.
Siamo dell’ascia ladri e cavalieri
nella notte noi andiamo
il vento freddo del terror non ci potrà fermar
Se un bianco fiore nasce in petto a noi
è sangue di chi crede ancora
di chi combatte i vincitori
di uomini d’onor.
Sanguina il Sacro Cuore
sulla nostra bandiera
e nella notte inizia
l'ultima mia preghiera
Vergine Santa salva la Francia dalla maledizione
rinasca il fiore della vittoria, controrivoluzione.
Siamo dell’ascia ladri e cavalieri
nella notte noi andiamo
il vento freddo del terror non ci potrà fermar
l'oro che noi rubiamo con onore
dentro il cuore splende ancora
come il bel simbolo d'amor
che al trono ci legò.
al sangue che colora
il collo dei soldati
fedeli alla corona
che sopra i ceppi hanno baciato il giglio dell'onore
e sopra il viso hanno gettato
di sfida il guanto ancora.
Siamo dell’ascia ladri e cavalieri
nella notte noi andiamo
il vento freddo del terror non ci potrà fermar
Se un bianco fiore nasce in petto a noi
è sangue di chi crede ancora
come il bel simbolo d'amor
che altro non ci legò.
Spade della Vandea
falci della boscaglia
Baroni e contadini
siam pronti alla battaglia
per vendicare chi tagliò il giglio
sopra le ghigliottine
per riabbracciare il sole d’Europa
dalle nostre colline.
Siamo dell’ascia ladri e cavalieri
nella notte noi andiamo
il vento freddo del terror non ci potrà fermar
l'oro che noi rubiamo con onore
dentro il cuore splende ancora
come il bel simbolo d'amor
che al trono ci legò.
I cieli devastati da giudici plebei
dall'odio degli uomini dal pianto degli dei
nasce un bel fiore che i cavalieri portano sui mantelli
è il bianco giglio che ha profumato il campo dei ribelli.
Siamo dell’ascia ladri e cavalieri
nella notte noi andiamo
il vento freddo del terror non ci potrà fermar
Se un bianco fiore nasce in petto a noi
è sangue di chi crede ancora
di chi combatte i vincitori
di uomini d’onor.
Sanguina il Sacro Cuore
sulla nostra bandiera
e nella notte inizia
l'ultima mia preghiera
Vergine Santa salva la Francia dalla maledizione
rinasca il fiore della vittoria, controrivoluzione.
Siamo dell’ascia ladri e cavalieri
nella notte noi andiamo
il vento freddo del terror non ci potrà fermar
l'oro che noi rubiamo con onore
dentro il cuore splende ancora
come il bel simbolo d'amor
che al trono ci legò.
envoyé par Io non sto con Oriana - 13/1/2009 - 14:24
Langue: français
Version française – LA VENDÉENNE – Marco Valdo M.I. – 2009
Chanson italienne - La Vandeana – Settimo Sigillo
Chanson italienne - La Vandeana – Settimo Sigillo
Je l'ai traduite cette chanson ni parce que je la trouve belle, ni parce que j'y étais contraint. Je l'ai traduite car je pense réellement que certains délires méritent d'être connus. Il ne sert à rien de les ignorer, ni de les dissimuler. Il ne sert à rien de taire l'existence de l'Opus Dei ou la remontée massive du fascisme. Bien au contraire, il y a intérêt à savoir et à connaître les divers aspects – y compris la propagande – de la droite et de ses diverses postures – qu'elles se camouflent sous le nom de libéralisme ou s'affirment plus nettement.
Je l'ai traduite cette chanson aussi pour pouvoir la commenter et remettre certaines pendules à l'heure. Et notamment de redonner à la révolution française son sens historique, car en Italie (et pas seulement), depuis le Ventennio et même auparavant, cette révolution est déconsidérée. Cette déconsidération – faut-il le préciser – est diffusée avec une étrange constance par l'appareil clérical et ses appendices politiques, d'une part et d'autre part, par les tenants du système en place.
Et pourtant... Où en serions-nous sans elle ? Sans elle, par exemple, plus encore qu'aujourd'hui, le Vatican et ses séides dicteraient les lois, l'obscure lumière divine étoufferait l'humaine raison.
Dès lors... Voici :
Cette histoire de révolte vendéenne n'aurait sans doute pas eu lieu, si la Vendée n'avait pas été si à l'écart de l'évolution de l'Europe et si elle n'avait pas été si soumise au pouvoir des noblions de province et de l'Église catholique – une des plus réactionnaires qui étaient et qui le restèrent. Pauvre Bretagne ! (Les Chouans subissant le même sort...)
Revenons-en aux faits.
En 1793, la levée en masse appelait les peuples de France à défendre une révolution – voulue par les couches pauvres de la France, y compris paysannes pour sortir d'une misère et de famines, pour se débarrasser de l'emprise de la noblesse – c'est-à-dire des grands propriétaires terriens, des latifundiaires et au commencement, la révolte vendéenne allait dans le même sens. Elle en fut rapidement détournée au profit d'autres intérêts.
Cette révolution française, porteuse encore à ce moment de tant d'espérances, était attaquée par toutes les armées de l'Europe réactionnaire, noble et bourgeoise; elle fut présentée aux paysans pauvres de Bretagne, encore très proches du servage, par une Église, carrément intégriste, digne de Benoit XVI ou de Jean-Paul II, comme une action du Diable contre le Cœur Saignant du Christ. L'Église et la noblesse locales menèrent les serfs de leurs domaines se battre contre leurs frères paysans et ouvriers pauvres; le but était d'une part, d'empêcher que les paysans pauvres (in italiano : i braccianti) ne se joignent à la révolution et renversent les pouvoirs traditionnels en Vendée et d'autre part,que ces paysans pauvres ne la défendent contre les armées coalisées de l'étranger. Le but était donc aussi d'ouvrir un deuxième front à l'intérieur-même de la France; d'où les aides fournies et celles promises aux Vendéens et aux Chouans par les Anglais.
Il convient parfois de désigner les manipulateurs et de montrer les tromperies, y compris historiques.
En résumé, la France – paysans, artisans, ouvriers de France – se met en révolution. Toute l'Europe s'effraye de cette révolution issue du peuple, par le peuple et pour le peuple. La France – voir notamment Gracchus Babeuf qui écrivait : « Le christianisme et la liberté sont incompatibles » et qui revendiquait une société égalitaire et libertaire – fut quelques temps vraiment révolutionnaire. Bien évidemment, in fine, la bourgeoisie française s'appropria la révolution, la détourna à son profit; elle interdit même d'évoquer encore la Constitution de 1793 et assassina purement et simplement, les révolutionnaires sincères et aux visées trop « révolutionnaires » (Babeuf, Roux, Les Enragés...).
C'est contre cette révolution véritablement populaire que l'insurrection de Vendée était dirigée et là, si les paysans vendéens (comme ce fut pourtant le cas de nombre de Bretons – il importe de le rappeler ici, une grande partie des Bretons, notamment des villes, avaient su s'échapper de l'emprise du clergé et de la noble mafia locale, financée par l'Angleterre... et s'étaient résolument mis du côté de cette révolution profondément pacifique) avaient pu être réellement informés du sens de cette révolution, nul doute qu'ils auraient comme le souhaitait le bon curé Meslier : « pendu le dernier noble avec les tripes du dernier cureton ».
Maintenant pour la chanson elle-même, relue par un « manovale intellettuale » de culture française et franchement libertaire et anarchiste, il y a des mots qui ne trompent pas :
le « lys de l'honneur », en clair la soumission à la royauté que les populations paysannes et ouvrières du Nord et du Midi venaient de chasser; on retrouvera ce mot d'« honneur » dans le vocabulaire pétainiste dès son discours de reddition en 1940.
« Barons et paysans » : on n'y entend rien, dans cette chanson, des ouvriers et des marins de Bretagne...
Quant aux « hommes d'honneur », ils s'appellent dans certaines régions d'Italie « galantuomini », « uomini d'onore »...
Faut-il préciser davantage le sens des mots ?
Ces gens-là, en Bretagne, comme dans tous les pays agraires, ont su manipuler les paysans pauvres avec la complicité de l'Église et faire croire à une guerre de libération, alors qu'elle n'était qu'une guerre de soumission... à l'ancestrale domination.
Je laisse de côté le sanguinolent Sacré Cœur, avec ses odeurs de croisade, symbole s'il en fut de la réaction et de la régression sociale. Le gâteau blanc de Monmartre posé sur les collines parisiennes pour écraser le souvenir de la Commune en témoigne hautement.
Quant à la Sainte Vierge chargée de sauver la France, elle fit partie elle aussi de l'iconographie pétainiste et, fut plus récemment encore rappelée en service avec sa guerrière Jeanne d'Arc, par le Borgne fatidique et fasciste, Jean-Marie Le Pen.
En ce qui concerne les faits de guerre en Vendée ou plus largement en Bretagne à cette époque, ils furent ce qu'ils devaient être : d'incroyables et stupides massacres, qui auraient sans doute pu être évités si... Mais ceci sort du commentaire d'une chanson.
En somme et pour conclure, cette chanson est réellement ce qu'elle dit : une chanson contre-révolutionnaire, une chanson guerrière au profit du pouvoir le plus réactionnaire qui soit.
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
Je l'ai traduite cette chanson aussi pour pouvoir la commenter et remettre certaines pendules à l'heure. Et notamment de redonner à la révolution française son sens historique, car en Italie (et pas seulement), depuis le Ventennio et même auparavant, cette révolution est déconsidérée. Cette déconsidération – faut-il le préciser – est diffusée avec une étrange constance par l'appareil clérical et ses appendices politiques, d'une part et d'autre part, par les tenants du système en place.
Et pourtant... Où en serions-nous sans elle ? Sans elle, par exemple, plus encore qu'aujourd'hui, le Vatican et ses séides dicteraient les lois, l'obscure lumière divine étoufferait l'humaine raison.
Dès lors... Voici :
Cette histoire de révolte vendéenne n'aurait sans doute pas eu lieu, si la Vendée n'avait pas été si à l'écart de l'évolution de l'Europe et si elle n'avait pas été si soumise au pouvoir des noblions de province et de l'Église catholique – une des plus réactionnaires qui étaient et qui le restèrent. Pauvre Bretagne ! (Les Chouans subissant le même sort...)
Revenons-en aux faits.
En 1793, la levée en masse appelait les peuples de France à défendre une révolution – voulue par les couches pauvres de la France, y compris paysannes pour sortir d'une misère et de famines, pour se débarrasser de l'emprise de la noblesse – c'est-à-dire des grands propriétaires terriens, des latifundiaires et au commencement, la révolte vendéenne allait dans le même sens. Elle en fut rapidement détournée au profit d'autres intérêts.
Cette révolution française, porteuse encore à ce moment de tant d'espérances, était attaquée par toutes les armées de l'Europe réactionnaire, noble et bourgeoise; elle fut présentée aux paysans pauvres de Bretagne, encore très proches du servage, par une Église, carrément intégriste, digne de Benoit XVI ou de Jean-Paul II, comme une action du Diable contre le Cœur Saignant du Christ. L'Église et la noblesse locales menèrent les serfs de leurs domaines se battre contre leurs frères paysans et ouvriers pauvres; le but était d'une part, d'empêcher que les paysans pauvres (in italiano : i braccianti) ne se joignent à la révolution et renversent les pouvoirs traditionnels en Vendée et d'autre part,que ces paysans pauvres ne la défendent contre les armées coalisées de l'étranger. Le but était donc aussi d'ouvrir un deuxième front à l'intérieur-même de la France; d'où les aides fournies et celles promises aux Vendéens et aux Chouans par les Anglais.
Il convient parfois de désigner les manipulateurs et de montrer les tromperies, y compris historiques.
En résumé, la France – paysans, artisans, ouvriers de France – se met en révolution. Toute l'Europe s'effraye de cette révolution issue du peuple, par le peuple et pour le peuple. La France – voir notamment Gracchus Babeuf qui écrivait : « Le christianisme et la liberté sont incompatibles » et qui revendiquait une société égalitaire et libertaire – fut quelques temps vraiment révolutionnaire. Bien évidemment, in fine, la bourgeoisie française s'appropria la révolution, la détourna à son profit; elle interdit même d'évoquer encore la Constitution de 1793 et assassina purement et simplement, les révolutionnaires sincères et aux visées trop « révolutionnaires » (Babeuf, Roux, Les Enragés...).
C'est contre cette révolution véritablement populaire que l'insurrection de Vendée était dirigée et là, si les paysans vendéens (comme ce fut pourtant le cas de nombre de Bretons – il importe de le rappeler ici, une grande partie des Bretons, notamment des villes, avaient su s'échapper de l'emprise du clergé et de la noble mafia locale, financée par l'Angleterre... et s'étaient résolument mis du côté de cette révolution profondément pacifique) avaient pu être réellement informés du sens de cette révolution, nul doute qu'ils auraient comme le souhaitait le bon curé Meslier : « pendu le dernier noble avec les tripes du dernier cureton ».
Maintenant pour la chanson elle-même, relue par un « manovale intellettuale » de culture française et franchement libertaire et anarchiste, il y a des mots qui ne trompent pas :
le « lys de l'honneur », en clair la soumission à la royauté que les populations paysannes et ouvrières du Nord et du Midi venaient de chasser; on retrouvera ce mot d'« honneur » dans le vocabulaire pétainiste dès son discours de reddition en 1940.
« Barons et paysans » : on n'y entend rien, dans cette chanson, des ouvriers et des marins de Bretagne...
Quant aux « hommes d'honneur », ils s'appellent dans certaines régions d'Italie « galantuomini », « uomini d'onore »...
Faut-il préciser davantage le sens des mots ?
Ces gens-là, en Bretagne, comme dans tous les pays agraires, ont su manipuler les paysans pauvres avec la complicité de l'Église et faire croire à une guerre de libération, alors qu'elle n'était qu'une guerre de soumission... à l'ancestrale domination.
Je laisse de côté le sanguinolent Sacré Cœur, avec ses odeurs de croisade, symbole s'il en fut de la réaction et de la régression sociale. Le gâteau blanc de Monmartre posé sur les collines parisiennes pour écraser le souvenir de la Commune en témoigne hautement.
Quant à la Sainte Vierge chargée de sauver la France, elle fit partie elle aussi de l'iconographie pétainiste et, fut plus récemment encore rappelée en service avec sa guerrière Jeanne d'Arc, par le Borgne fatidique et fasciste, Jean-Marie Le Pen.
En ce qui concerne les faits de guerre en Vendée ou plus largement en Bretagne à cette époque, ils furent ce qu'ils devaient être : d'incroyables et stupides massacres, qui auraient sans doute pu être évités si... Mais ceci sort du commentaire d'une chanson.
En somme et pour conclure, cette chanson est réellement ce qu'elle dit : une chanson contre-révolutionnaire, une chanson guerrière au profit du pouvoir le plus réactionnaire qui soit.
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
LA VENDÉENNE
La foule rit et hurle
Au sang qui colore
Le col des soldats
fidèles à la couronne
qui sur les ceps ont baisé le lys de l'honneur
Et sur leur visage ils ont jeté
encore le gant du défi.
Nous sommes de la serpe. Voleurs et cavaliers
Dans la nuit nous allons
Le vent froid de la terreur ne pourra nous arrêter
Si une fleur blanche naît dans notre poitrine
C'est le sang de celui qui croit encore
Comme un beau symbole d'amour.
Sabres de Vendée
Faux des broussailles
Barons et paysans
Nous sommes prêts à la bataille
pour venger le lys coupé
Sur les guillotines
Pour retrouver le soleil de l'Europe
À partir de nos collines.
Nous sommes de la serpe voleurs et cavaliers
Dans la nuit nous allons
Le vent froid de la terreur ne pourra nous arrêter
L'or que nous volons avec honneur
Dans note cœur resplendit encore
Comme le beau symbole de l'amour
Qui nous lie au trône
Les cieux dévastés par les juges populaires
Par la haine des hommes face au chagrin des dieux
Naît une belle fleur que les cavaliers portent sur leurs manteaux
C'est le lys blanc qui a parfumé le camp des rebelles.
Nous sommes de la serpe. Voleurs et cavaliers
Dans la nuit nous allons
Le vent froid de la terreur ne pourra nous arrêter
Si une fleur blanche naît dans notre poitrine
C'est le sang qui croit encore
De celui qui combat les vainqueurs
Hommes d'honneur.
Le Cœur Sacré saigne
sur notre drapeau
et la nuit commence
L'ultime prière :
Sainte Vierge sauve la France de la malédiction
Que naisse la fleur de la victoire, contrerévolution.
Nous sommes de la serpe voleurs et cavaliers
Dans la nuit nous allons
Le vent froid de la terreur ne pourra nous arrêter
L'or que nous volons avec honneur
Dans note cœur resplendit encore
Comme le beau symbole de l'amour
Qui nous lie au trône
La foule rit et hurle
Au sang qui colore
Le col des soldats
fidèles à la couronne
qui sur les ceps ont baisé le lys de l'honneur
Et sur leur visage ils ont jeté
encore le gant du défi.
Nous sommes de la serpe. Voleurs et cavaliers
Dans la nuit nous allons
Le vent froid de la terreur ne pourra nous arrêter
Si une fleur blanche naît dans notre poitrine
C'est le sang de celui qui croit encore
Comme un beau symbole d'amour.
Sabres de Vendée
Faux des broussailles
Barons et paysans
Nous sommes prêts à la bataille
pour venger le lys coupé
Sur les guillotines
Pour retrouver le soleil de l'Europe
À partir de nos collines.
Nous sommes de la serpe voleurs et cavaliers
Dans la nuit nous allons
Le vent froid de la terreur ne pourra nous arrêter
L'or que nous volons avec honneur
Dans note cœur resplendit encore
Comme le beau symbole de l'amour
Qui nous lie au trône
Les cieux dévastés par les juges populaires
Par la haine des hommes face au chagrin des dieux
Naît une belle fleur que les cavaliers portent sur leurs manteaux
C'est le lys blanc qui a parfumé le camp des rebelles.
Nous sommes de la serpe. Voleurs et cavaliers
Dans la nuit nous allons
Le vent froid de la terreur ne pourra nous arrêter
Si une fleur blanche naît dans notre poitrine
C'est le sang qui croit encore
De celui qui combat les vainqueurs
Hommes d'honneur.
Le Cœur Sacré saigne
sur notre drapeau
et la nuit commence
L'ultime prière :
Sainte Vierge sauve la France de la malédiction
Que naisse la fleur de la victoire, contrerévolution.
Nous sommes de la serpe voleurs et cavaliers
Dans la nuit nous allons
Le vent froid de la terreur ne pourra nous arrêter
L'or que nous volons avec honneur
Dans note cœur resplendit encore
Comme le beau symbole de l'amour
Qui nous lie au trône
envoyé par Marco Valdo M.I. - 22/3/2009 - 17:48
[cit.]In definitiva (e qui ci rivolgiamo anche a chi ci ha scritto in privato alcuni giorni fa), questo sito intende mantenere una libertà di azione e di spazio che ritiene sinonimo di libertà e di non classificazione; se poi qualcuno avesse dubbi relativi al suo antifascismo, non ha che da scorrere le sue oltre ottomila pagine e farsi un'idea.[end cit.]
un pò incoerente questa piccola parte del discorso; dici che il sito vuole mantenere la libertà e non vuole classificare.. poi dici che il sito è antifascista, quindi è contro un' ideologia, contro un gruppo di persone, in pratica classifica chi ha questo ideale..
ho capito male io? perchè se così fosse tanto meglio..
per quanto riguarda la canzone.. beh.. musicalmente stupenda.. anche se non condivido a pieno le idee dei controrivoluzionari della vandea che si battevano anche per una religione.. però vabbè.. a quel tempo era quasi normale..
un pò incoerente questa piccola parte del discorso; dici che il sito vuole mantenere la libertà e non vuole classificare.. poi dici che il sito è antifascista, quindi è contro un' ideologia, contro un gruppo di persone, in pratica classifica chi ha questo ideale..
ho capito male io? perchè se così fosse tanto meglio..
per quanto riguarda la canzone.. beh.. musicalmente stupenda.. anche se non condivido a pieno le idee dei controrivoluzionari della vandea che si battevano anche per una religione.. però vabbè.. a quel tempo era quasi normale..
Tommaso.88@hotmail.it - 20/3/2009 - 21:20
Carissimo Tommaso, prima di tutto un piccolo appunto "tecnico": quando inserici un quoting, non lo fare tra i segni di "maggiore" e "minore": così facendo il quoting non viene visualizzato. Fine della considerazione tecnica.
Quanto all'appunto "ideale" che ci muovi, ti rispondo che dovresti situarti nel particolare contesto di questo sito. Lo potremmo chiamare, così com'è adesso, un contesto "situazionista" nel pieno solco di quanto affermato da Raoul Vaneigem: "Niente è sacro, tutto si può dire".
Quando diciamo che "tutto si può dire", affermiamo una libertà di espressione assoluta, e un diritto alla parola di tutti quanti, anche di chi è radicalmente opposto alle nostre visioni. Non vedo in questo alcuna "incoerenza": il sito mantiene una sua linea irrinunciabile, di fondo, senza per questo rifiutarsi a priori di dare la parola ad altri -sempre che le cose proposte rientrino in senso lato nel "topic".
Così è per le canzoni che hai proposto in mail (e che verranno senz'altro approvate e inserite nel percorso). Ma non per questo intendiamo rinunciare a quella che è la nostra più totale opposizione al fascismo. Opposizione non significa "classificare", significa soltanto mantenere una chiarezza pur non negando la parola ad altri.
Anche in questo, in fondo, facciamo opera di antifascismo ("Fascismo non è impedire di dire: è obbligare a dire" - Roland Barthes).
Saluti cordiali, [RV]
Quanto all'appunto "ideale" che ci muovi, ti rispondo che dovresti situarti nel particolare contesto di questo sito. Lo potremmo chiamare, così com'è adesso, un contesto "situazionista" nel pieno solco di quanto affermato da Raoul Vaneigem: "Niente è sacro, tutto si può dire".
Quando diciamo che "tutto si può dire", affermiamo una libertà di espressione assoluta, e un diritto alla parola di tutti quanti, anche di chi è radicalmente opposto alle nostre visioni. Non vedo in questo alcuna "incoerenza": il sito mantiene una sua linea irrinunciabile, di fondo, senza per questo rifiutarsi a priori di dare la parola ad altri -sempre che le cose proposte rientrino in senso lato nel "topic".
Così è per le canzoni che hai proposto in mail (e che verranno senz'altro approvate e inserite nel percorso). Ma non per questo intendiamo rinunciare a quella che è la nostra più totale opposizione al fascismo. Opposizione non significa "classificare", significa soltanto mantenere una chiarezza pur non negando la parola ad altri.
Anche in questo, in fondo, facciamo opera di antifascismo ("Fascismo non è impedire di dire: è obbligare a dire" - Roland Barthes).
Saluti cordiali, [RV]
Riccardo Venturi - 21/3/2009 - 00:28
Chiedo venia per i segni di maggiore e minore.. non sapevo che facendoli spariva il testo..
comunque non era mio intento muovere accuse verso nessuno (se è questo quello che hai pensato) ma era soltanto una richiesta di chiarimento verso un punto che volevo comprendere meglio.. sono pienamente soddisfatto per la risposta.
L'unica cosa che non mi va giù è la frase di Roland Barthes.. ma vabè.. idee differenti.. basta che ci sia rispetto reciproco..
saluti
comunque non era mio intento muovere accuse verso nessuno (se è questo quello che hai pensato) ma era soltanto una richiesta di chiarimento verso un punto che volevo comprendere meglio.. sono pienamente soddisfatto per la risposta.
L'unica cosa che non mi va giù è la frase di Roland Barthes.. ma vabè.. idee differenti.. basta che ci sia rispetto reciproco..
saluti
Tommaso Di Michele - 22/3/2009 - 02:59
Un chiarimento opportuno sulla frase di Roland Barthes, che così come la ho riportata è decisamente astratta dal suo contesto. Si tratta di un'affermazione tratta dalla "Lezione" (trad. italiana: Einaudi, 1976), vale a dire dalla prolusione che lo stesso Barthes, pochi anni prima di morire tragicamente per un banale incidente domestico, pronunciò in occasione della sua investitura all'Académie Française. Barthes, in quel contesto, si riferiva alla "lingua", vale a dire alle strutture psicologiche interne del linguaggio. Affermò che la lingua sarebbe "fascista", in quanto, con il suo sistema di convenzioni fissate arbitrariamente non "impedirebbe di dire", ma obbligherebbe a dire (e qui il riferimento era chiaro e più preciso al francese, coi suoi obblighi di "clarté" di derivazione port-royaliana). Si tratta quindi di un'affermazione di puro stampo semiologico e da studioso del linguaggio, che può senz'altro essere estesa ad altri campi ma sempre situandola nel suo contesto originale.
Riccardo Venturi - 22/3/2009 - 11:37
Ecco di sopra la vulgata filorivoluzionaria...
(Don Curzio )
(Don Curzio )
Don Curzio caro, qui non si tratta né di "vulgata" (ché qui siamo peraltro ben lontani dalle bibbie, come ben sai) né di "filo-qualcosa". Qui siamo semplicemente nel campo delle opinioni. E come ospitiamo la canzone controrivoluzionaria, così ospitiamo altrettanto volentieri il commento rivoluzionario. Spero che la cosa sia oltremodo chiara e che vada bene a tutti quanti. Saluti! [RV]
Splendida musica, ma deriva da uno sceneggiato francese degli anni '60 (tutt'altro che vandeana, come origine), "Les Compagnons de Jehu", ambientato in epoca bonapartista. Per inciso, bellissimo.
Il testo riflette le convinzioni - legittime ma a mio avviso come dire discutibili - di un gruppo di estrema destra cattolica, "Europa Civiltà". Solo dopo è stato adottato come inno di Ordine Nuovo.
Il testo riflette le convinzioni - legittime ma a mio avviso come dire discutibili - di un gruppo di estrema destra cattolica, "Europa Civiltà". Solo dopo è stato adottato come inno di Ordine Nuovo.
Galvano - 1/10/2014 - 21:42
Scusate. Aggiungo, perchè non me lo ricordavo proprio (ma Wikipedia aiuta...) che il titolo italiano era "I banditi del Re", e che la fonte era un romanzo - tanto per cambiare - di Alexandre Dumas père, che rivoluzionario nei fatti e nella vicenda personale, nei romanzi è pressoché sempre realista. Qui la storia si svolge qualche anno dopo la feroce repressione della Vandea, in epoca Direttorio, e mette in scena anche Napoleone Bonaparte. Il testo, quando dice "l'oro che noi rubiamo con onore" si riferisce proprio all'opera sopra citata: Les Compagnons de Jehu - nome di riferimento biblico ad un re che ne detronizza un altro, o a un profeta minore - derubano solo l'oro de la Republique, senza svaligiare altri viaggiatori delle diligenze che assaltano.
Galvano - 3/10/2014 - 15:30
Ma chi l'ha postato sto testo? Non c'è una parola giusta!
Europa al posto di Francia? 'Dell'ascia'?
Senza parole...
Europa al posto di Francia? 'Dell'ascia'?
Senza parole...
Andrea - 4/4/2019 - 20:50
E invece di parole potresti averne...
Se è sbagliato come dici, contribuisci tu quello giusto...
Ci sono ormai (quasi quasi) 30.000 canzoni su questo sito, permetterai eventualmente qualche errore?!?
Sono pure passati 10 anni dall'inserimento...
Andrea, ma che vuoi?!?
Se è sbagliato come dici, contribuisci tu quello giusto...
Ci sono ormai (quasi quasi) 30.000 canzoni su questo sito, permetterai eventualmente qualche errore?!?
Sono pure passati 10 anni dall'inserimento...
Andrea, ma che vuoi?!?
B.B. - 5/4/2019 - 00:30
si sa quando è stata scritta? chiedo perché molti contatti anglofoni (wikipedia inclusa) le attribuiscono origini antiche (o comunque, non recenti)
TheFlagandAnthemGuy - 16/8/2019 - 21:16
Sentite congratulazioni al troll che ha caricato questo testo su questo portale. Letteralmente una delle canzoni più reazionarie mai scritte, che implica l’avversità a ogni forma di progresso attraverso la metafora dell’antigiacobinismo.
Sal - 30/8/2023 - 16:49
Carissimo Sal, non possiamo altro che rimandarti a quanto espresso (e spiegato) proprio oggi nei commenti alla canzone Retour à Budapest e -perché no- anche alle discussioni sulle pagine dedicate a canzoni come Il poeta, La Savoiarda o Il mercenario di Lucera. Ti vorremmo però specificare soltanto che il contributore, a suo tempo, di questa canzone non è affatto un “troll”, ma uno dei nostri più antichi collaboratori, Io Non Sto Con Oriana, o INSCO. Il quale, ti assicuriamo, di tutto può essere tacciato fuorché di simpatie neofasciste o roba del genere. Cordiali saluti.
CCG/AWS Staff - 30/8/2023 - 21:07
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Un altro inserimento che, sicuramente, non tarderà a rivelarsi controverso e, sicuramente, da "prendere con le molle"; ma proposto da una persona la quale, oltre ad essere conosciuta personalmente e "al di sopra di ogni sospetto" quanto a simpatie destrorse, motiva il suo contributo con parole intelligenti e storicamente esatte (la rivolta di Vandea come rivolta contro la coscrizione obbligatoria rivoluzionaria, in primis). La rivolta di Vandea era del resto già presente in questo sito con un antico canto eseguito da un gruppo lontanissimo dalla destra, i Tri Yann: Vive la République, Vive la Liberté. Un altro segno che questo sito, pur tenendo fede ai suoi princìpi di base, non intende e non intenderà mai turarsi il naso e schierarsi sempre e comunque da una sola parte; a meno di non accogliere (o togliere) canti fondamentali come ad esempio Canto dei coscritti, o Partirò, partirò, dovuto al cantastorie codino e reazionario Anton Francesco Menchi e anch'esso rivolto contro la coscrizione obbligatoria rivoluzionaria/napoleonica, e contro le relative guerre. In definitiva (e qui ci rivolgiamo anche a chi ci ha scritto in privato alcuni giorni fa), questo sito intende mantenere una libertà di azione e di spazio che ritiene sinonimo di libertà e di non classificazione; se poi qualcuno avesse dubbi relativi al suo antifascismo, non ha che da scorrere le sue oltre ottomila pagine e farsi un'idea. Ad ogni modo, come in casi analoghi, non vengono inserite notizie biografiche sul gruppo esecutore, e gli eventuali commenti saranno attentamente vagliati prima dell'inserimento. [CCG/AWS Staff]
Per raccogliere tutte le canzoni analoghe è stato istituito il nuovo percorso Destra e Reazionarismo contro e nella guerra.
di Io Non Sto Con Oriana
Più che una canzone "contro la guerra", la si dovrebbe considerare una canzone "di guerra", se non una canzone apertamente bellicista, anche in considerazione dell'appartenenza politica di compositori ed esecutori.
La Vandeana è accreditata in varie sedi (soprattutto nei siti internet che presentano filmati multimediali) come "inno di Ordine Nuovo" anche se Musica Alternativa, che si picca di essere il sito di riferimento dell'asfittico mondo della canzone destrorsa, non fa alcun cenno alla questione attribuendone però il testo ad un certo Pino Tosca, cofondatore di un movimento politico integralista (Azione e Tradizione) morto qualche anno fa. L'ultima strofa, curiosamente presente in una delle pagine del sito su citato ma non nella prima versione di Tosca, denota la chiara appartenenza degli estimatori del testo agli ambienti del reazionarismo più arrabbiato.
Esistono numerose varianti: la più comune è nel primo verso del ritornello, che da "Siamo dell'ascia ladri e cavalieri" diventa "Siamo di Francia ladri e cavalieri"
Musica Alternativa inquadra storicamente il testo nelle righe che seguono e che fanno riferimento agli avvenimenti del 1793-1794; una stima attendibile sui reali costi umani delle insurrezioni e della repressione che seguì non è mai stata formulata.
In 18 mesi, fino alla caduta di Robespierre il 27 luglio 1794, i soldati della Rivoluzione uccisero 117 mila persone, su una popolazione totale di 800 mila. 10 mila i casolari distrutti su 50 mila.
La Guerra di Vandea fu una vera e propria guerra di popolo, provocata, in parte, dalla costituzione civile del clero ed in parte dalla grande coscrizione obbligatoria di 300.000 uomini nelle regioni meridionali della Loira.
La Rivolta scoppiò nel Marzo del 1793.
La Vandea fu il tentativo disperato di quelle regioni della Francia contadina, di opporsi alla rivoluzione borghese e cittadina e alla sua espansione ideologica e militare.
Quelle regioni furono teatro di continue battaglie campali tra i contadini ed artigiani male armati, guidati dalla piccola nobiltà di provincia e le colonne infernali degli eserciti repubblicani, che avevano il preciso compito di passare per le armi tutti i ribelli, di bruciare i villaggi, le case, i boschi.