Ton Tigre et mon Euphrate
A Babylone
Lointaine Syrie, lointain Irak
A Babylone
Les nuits s’emballent
Avec ton Tigre et mon Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak
Nos nuits s'enflamment
Nous mésopotamisent d'ardeur
Nuits de flammes
Nuits de bruit et de fureur
Nuits de scandales
Odeurs, parfums, senteurs
Nuits de santal
Nuits de tueurs
L'Orient s'empale.
Ton Tigre et mon Euphrate
A Babylone
Lointaine Syrie, lointain Irak
A Babylone
Les nuits s’emballent
Avec ton Tigre et mon Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak
Fortes rumeurs, effroyables musiques
De Cordoue à Séville
Dansent les corps doux
Sinueux et dorés des filles
Tremblent encore en août
Dans les jardins de l’Alcazar
Parfums, musiques et soupirs
Mille senteurs de bazar
Bal au bord du Guadalquivir
Ton Tigre et mon Euphrate
A Babylone
Lointaine Syrie, lointain Irak
A Babylone
Les nuits s’emballent
Avec ton Tigre et mon Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak
Nous ne nous souvenons plus des Hammourrittes
Nous avons oublié l'antique splendeur
Tout au fond de l’histoire, comme les Hammourrittes
Nos hoquets, nos emphases, nos humeurs
Nos amours, nos songes et nos maisons ont grillé
Nos mots, nos phrases, nos idées
À la longue disparaissent : incendiés, carbonisés.
Sous le lourd délire américain, Bagdad soupire écrasée.
Le monde nous regarde tétanisé.
Ton Tigre et mon Euphrate
A Babylone
Lointaine Syrie, lointain Irak
A Babylone
Les nuits s’emballent
Avec ton Tigre et mon Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak
L’ami ennemi est venu
Il a jeté la mort dans nos coeurs
Les Hammourrittes ont disparu
Ravalons nos pleurs et nos peurs
Ravagés, ruinés, éperdus
Nous n’irons plus au temple de Baal
Comme les Hammourites,
Tout à la fin de ce grand bal,
Nous disparaîtrons vite
Tout au fond de l’histoire.
Nous n’irons plus au temple de Baal
Comme les Hammourites,
Tout à la fin de ce grand bal,
Tout au fond de l’histoire.
Tout au fond de l’histoire.
A Babylone
Lointaine Syrie, lointain Irak
A Babylone
Les nuits s’emballent
Avec ton Tigre et mon Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak
Nos nuits s'enflamment
Nous mésopotamisent d'ardeur
Nuits de flammes
Nuits de bruit et de fureur
Nuits de scandales
Odeurs, parfums, senteurs
Nuits de santal
Nuits de tueurs
L'Orient s'empale.
Ton Tigre et mon Euphrate
A Babylone
Lointaine Syrie, lointain Irak
A Babylone
Les nuits s’emballent
Avec ton Tigre et mon Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak
Fortes rumeurs, effroyables musiques
De Cordoue à Séville
Dansent les corps doux
Sinueux et dorés des filles
Tremblent encore en août
Dans les jardins de l’Alcazar
Parfums, musiques et soupirs
Mille senteurs de bazar
Bal au bord du Guadalquivir
Ton Tigre et mon Euphrate
A Babylone
Lointaine Syrie, lointain Irak
A Babylone
Les nuits s’emballent
Avec ton Tigre et mon Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak
Nous ne nous souvenons plus des Hammourrittes
Nous avons oublié l'antique splendeur
Tout au fond de l’histoire, comme les Hammourrittes
Nos hoquets, nos emphases, nos humeurs
Nos amours, nos songes et nos maisons ont grillé
Nos mots, nos phrases, nos idées
À la longue disparaissent : incendiés, carbonisés.
Sous le lourd délire américain, Bagdad soupire écrasée.
Le monde nous regarde tétanisé.
Ton Tigre et mon Euphrate
A Babylone
Lointaine Syrie, lointain Irak
A Babylone
Les nuits s’emballent
Avec ton Tigre et mon Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak
L’ami ennemi est venu
Il a jeté la mort dans nos coeurs
Les Hammourrittes ont disparu
Ravalons nos pleurs et nos peurs
Ravagés, ruinés, éperdus
Nous n’irons plus au temple de Baal
Comme les Hammourites,
Tout à la fin de ce grand bal,
Nous disparaîtrons vite
Tout au fond de l’histoire.
Nous n’irons plus au temple de Baal
Comme les Hammourites,
Tout à la fin de ce grand bal,
Tout au fond de l’histoire.
Tout au fond de l’histoire.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 2/1/2009 - 18:59
×
Chanson française – Tigre Euphrate – Marco Valdo M.I. - 2008
Comme une rumeur d’actualité et de vacances, de musique andalouse. La dynastie des Ommeyades régnait de la Syrie à Séville aux 9ième et 10ième siècles P.C.(Post JC.) En fait , c’est une chanson sur l'écrasement de l'Irak sous les bienfaits de l'ami ennemi.
Quant aux Hammourrites (orthographe variable), ce sont les ancêtres des Babyloniens : on les retrouve sous le nom d’Amorrites – au 20ième siècle avant JC. (ante JC).
La chanson se demande si Bagdad suffoquant sous la sollicitude étazunienne ne va pas connaître le destin de son ancêtre Babylone.
Le Tigre est évidemment celui qui incarne la puissance d'Exxon-USA et l'Euphrate est le fleuve qui relie Babylone à Bagdad – c'est tout dire de ce cauchemar.
Pendant ce temps, l'Europe danse en vacances.
Nous n'irons plus au temple de Baal... Réminiscence de la chanson française : Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés...Entrez dans la danse, faites la révérence, dansez, chantez, embrassez qui vous voudrez.
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.