Progressio populorum
addio alla teocrazia
la chiesa si è votata
alla democrazia
Ma il cardinale Spellman
prelato assai foco
pregando per le bombe sul Viet-Nam
ha scoperto troppo il giuoco
Progressio populorum
viva la linea verde
finché fanno l'amore
la chiesa nulla perde
Ed i capelli lunghi
la barba e gli occhi blu
ma non sottilizziamo, tempo fa
ce li aveva anche Gesù
Progressio populorum
la pillola è accettata
la chiesa progressista
così si è pronunciata:
La pillola va bene
in tutti quei paesi
dell'Africa e dell'Asia cosicché
nasceran meno cinesi
Progressio populorum
i preti alla riscossa
per non restare indietro
cantan Bandiera Rossa
E i nostri comunisti
con spirito unitario
in cellula ben presto li vedrai
recitare anche il rosario
(voce) VALZER UNITARIO!
E i nostri comunisti
con spirito unitario
in cellula ben presto li vedrai
recitare anche il rosario.
addio alla teocrazia
la chiesa si è votata
alla democrazia
Ma il cardinale Spellman
prelato assai foco
pregando per le bombe sul Viet-Nam
ha scoperto troppo il giuoco
Progressio populorum
viva la linea verde
finché fanno l'amore
la chiesa nulla perde
Ed i capelli lunghi
la barba e gli occhi blu
ma non sottilizziamo, tempo fa
ce li aveva anche Gesù
Progressio populorum
la pillola è accettata
la chiesa progressista
così si è pronunciata:
La pillola va bene
in tutti quei paesi
dell'Africa e dell'Asia cosicché
nasceran meno cinesi
Progressio populorum
i preti alla riscossa
per non restare indietro
cantan Bandiera Rossa
E i nostri comunisti
con spirito unitario
in cellula ben presto li vedrai
recitare anche il rosario
(voce) VALZER UNITARIO!
E i nostri comunisti
con spirito unitario
in cellula ben presto li vedrai
recitare anche il rosario.
envoyé par Riccardo Venturi - 22/12/2008 - 15:45
Langue: français
Version française – Progressio populorum – Marco Valdo M.I. – 2008
Chanson italienne – Progressio populorum – Piero Nissim et Piero Bozzi – 1969
Cette chanson au titre latin est directement inspirée – enfin, si l'on peut dire – de l'encyclique au titre inversé, mais tout aussi latin : Populorum Progressio que le pape de l'époque Paul VI avait rendue publique le 26 mars 1967. En ce temps-là, l'Église commençait à se vouloir “progressiste” (mais si, mais si...) et le pape dissertait aimablement sur le déséquilibre entre les pays riches et les pays pauvres, entre les peuples “développés” et les peuples sous-développés. Les bonnes intentions proclamées par le pape à la face du monde en restèrent là. Le Cardinal Spellman bénit les bombes américaines sur le Vietnam. L'Enfer est pavé de bonnes intentions. La théologie de la Libération naissait et allait connaître un essor remarquable avant d'être contrebattue par ses propres hiérarchies et de pleurer ses chantres assassinés – Qui aime bien, châtie bien. L'Église pratiquait comme toujours l'éternelle procession d'Echternach, célèbre pour sa démarche progressive trois pas en avant, deux pas en arrière; revue actuellement en une démarche plus conforme à la politique romaine et vaticane (remettant sempiternellement L'Église au milieu du village...): deux pas à gauche, deux pas à droite – ainsi on ne prend même plus le risque de progresser.
Chanson des plus prophétiques cependant annonçant les communistes reconvertis en démocrates, effeuillant la marguerite tout en récitant un rosaire d'enfer. Pour ceux à qui la chose aurait échappé, je rappelle que les ex-communistes italiens, initiés au compromis historique (enfin, ce qui reste de cette considérable troupe – après s'être reposés sous le Chêne et puis sous l'Olivier) sont maintenant regroupés sous l'étiquette du grand P.D. et y ont retrouvé les ex-D.C. - du moins la variante centriste – qui vivaient sous l'apparence de la Marguerite. (Voix ) VALSE UNITAIRE !
Mais comme disait Voltaire : “La caque sent toujours le hareng”, signifiant par là que l'Infâme (c'est-à-dire l'Église Catholique Apostolique et Romaine – et en la traitant ainsi, il était bien plus poli que Théodore de Bèze qui disait : "Catin, archicatin qui écarte les jambes sous tous les arbres..." c'est ainsi que, vers 1550, Théodore de Bèze qualifie l'institution qu'il appelle également " notre sainte Mère putain, l'Église de Rome" ) est et reste l'Infâme car telle est sa nature, et qu'il lui est consubstantiel (non, ce n'est pas un vilain mot...) d'être du côté des riches et des puissants dans la guerre de cent mille ans.
Rappelons ici que Jean Meslier, curé d'Etrépigny, dénonçait déjà lui aussi la collusion romaine et appelait le peuple à la résistance contre l'Église et sa manipulation de la marionnette divine.
Ora e sempre : Resistenza !
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.
Chanson italienne – Progressio populorum – Piero Nissim et Piero Bozzi – 1969
Cette chanson au titre latin est directement inspirée – enfin, si l'on peut dire – de l'encyclique au titre inversé, mais tout aussi latin : Populorum Progressio que le pape de l'époque Paul VI avait rendue publique le 26 mars 1967. En ce temps-là, l'Église commençait à se vouloir “progressiste” (mais si, mais si...) et le pape dissertait aimablement sur le déséquilibre entre les pays riches et les pays pauvres, entre les peuples “développés” et les peuples sous-développés. Les bonnes intentions proclamées par le pape à la face du monde en restèrent là. Le Cardinal Spellman bénit les bombes américaines sur le Vietnam. L'Enfer est pavé de bonnes intentions. La théologie de la Libération naissait et allait connaître un essor remarquable avant d'être contrebattue par ses propres hiérarchies et de pleurer ses chantres assassinés – Qui aime bien, châtie bien. L'Église pratiquait comme toujours l'éternelle procession d'Echternach, célèbre pour sa démarche progressive trois pas en avant, deux pas en arrière; revue actuellement en une démarche plus conforme à la politique romaine et vaticane (remettant sempiternellement L'Église au milieu du village...): deux pas à gauche, deux pas à droite – ainsi on ne prend même plus le risque de progresser.
Chanson des plus prophétiques cependant annonçant les communistes reconvertis en démocrates, effeuillant la marguerite tout en récitant un rosaire d'enfer. Pour ceux à qui la chose aurait échappé, je rappelle que les ex-communistes italiens, initiés au compromis historique (enfin, ce qui reste de cette considérable troupe – après s'être reposés sous le Chêne et puis sous l'Olivier) sont maintenant regroupés sous l'étiquette du grand P.D. et y ont retrouvé les ex-D.C. - du moins la variante centriste – qui vivaient sous l'apparence de la Marguerite. (Voix ) VALSE UNITAIRE !
Mais comme disait Voltaire : “La caque sent toujours le hareng”, signifiant par là que l'Infâme (c'est-à-dire l'Église Catholique Apostolique et Romaine – et en la traitant ainsi, il était bien plus poli que Théodore de Bèze qui disait : "Catin, archicatin qui écarte les jambes sous tous les arbres..." c'est ainsi que, vers 1550, Théodore de Bèze qualifie l'institution qu'il appelle également " notre sainte Mère putain, l'Église de Rome" ) est et reste l'Infâme car telle est sa nature, et qu'il lui est consubstantiel (non, ce n'est pas un vilain mot...) d'être du côté des riches et des puissants dans la guerre de cent mille ans.
Rappelons ici que Jean Meslier, curé d'Etrépigny, dénonçait déjà lui aussi la collusion romaine et appelait le peuple à la résistance contre l'Église et sa manipulation de la marionnette divine.
Ora e sempre : Resistenza !
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.
PROGRESSIO POPULORUM
Progressio populorum
Adieu à la théocratie
L'Église s'est vouée
À la démocratie.
Mais le cardinal Spellman
Prélat assez ardent
Priant pour les bombes sur le Vietnam
A découvert trop tôt le jeu
Progressio populorum
Vive la ligne verte
Tant qu'on fait l'amour
L'Église ne perd rien
Et pour les longs cheveux
La barbe et les yeux bleus
N'ergotons pas, en son temps
Jésus les avait également.
Progressio populorum
La pilule est acceptée
L'église progressiste
S'est prononcée
La pilule convient bien
pour tous ces pays
de l'Afrique et de l'Asie
Ainsi des Chinois, il en naîtra moins.
Progressio populorum
les prêtres à la riscossa
Pour ne pas rester en arrière
Chantent Bandiera Rossa !
Et nos communistes
Dans un esprit unitaire
En cellule bientôt
Réciteront eux aussi le Rosaire !
(Voix ) VALSE UNITAIRE !
Et nos communistes
Dans un esprit unitaire
En cellule bientôt
Réciteront eux aussi le Rosaire !
Progressio populorum
Adieu à la théocratie
L'Église s'est vouée
À la démocratie.
Mais le cardinal Spellman
Prélat assez ardent
Priant pour les bombes sur le Vietnam
A découvert trop tôt le jeu
Progressio populorum
Vive la ligne verte
Tant qu'on fait l'amour
L'Église ne perd rien
Et pour les longs cheveux
La barbe et les yeux bleus
N'ergotons pas, en son temps
Jésus les avait également.
Progressio populorum
La pilule est acceptée
L'église progressiste
S'est prononcée
La pilule convient bien
pour tous ces pays
de l'Afrique et de l'Asie
Ainsi des Chinois, il en naîtra moins.
Progressio populorum
les prêtres à la riscossa
Pour ne pas rester en arrière
Chantent Bandiera Rossa !
Et nos communistes
Dans un esprit unitaire
En cellule bientôt
Réciteront eux aussi le Rosaire !
(Voix ) VALSE UNITAIRE !
Et nos communistes
Dans un esprit unitaire
En cellule bientôt
Réciteront eux aussi le Rosaire !
envoyé par Marco Valdo M.I. - 30/12/2008 - 23:36
Caro il mio sig Venturi
Con il commento qui di sopra lei mostra quello che realmente è: uno di quei depressi frustrati in eterno perche nella loro loro vita non hanno fatto nulla che li realizzasse e ciò li porta ad una vera e propria apatica invidia sociale. E questo le spinge a considerare coloro i quali si sono ben realizzati con epiteti quali retrogradi, sfruttatori, fascisti, nemici del popolo etc...aggettivi che detti da uno come lei sono fiero di ricevere !!!
Il post di questa canzoncina ne è una conferma ulteriore.
Quelle becere tesi progressiste in cui la "Chiesa conciliare" si riconosce dovrebbero essere approvate anche da lei. Invece anche qui lei scarica la sua frustrazione ed invidia. Sono purtroppo anche Chiesa Cattolica Romana quegli pseudopreti che giocano a fare i ribelli come Don Gallo, Zanotelli e quel losco figuro di Vitaliano della Sala. Chissa perche non getta fango su di loro invece di esaltarli visto che sostengono le stesse amenità protoprogressiste dell'Enciclica sopra citata. Per concudere mi insulti pure (tanto altro non sa fare) oppure non mi risponda neanche. Chi tace acconsente...
Con il commento qui di sopra lei mostra quello che realmente è: uno di quei depressi frustrati in eterno perche nella loro loro vita non hanno fatto nulla che li realizzasse e ciò li porta ad una vera e propria apatica invidia sociale. E questo le spinge a considerare coloro i quali si sono ben realizzati con epiteti quali retrogradi, sfruttatori, fascisti, nemici del popolo etc...aggettivi che detti da uno come lei sono fiero di ricevere !!!
Il post di questa canzoncina ne è una conferma ulteriore.
Quelle becere tesi progressiste in cui la "Chiesa conciliare" si riconosce dovrebbero essere approvate anche da lei. Invece anche qui lei scarica la sua frustrazione ed invidia. Sono purtroppo anche Chiesa Cattolica Romana quegli pseudopreti che giocano a fare i ribelli come Don Gallo, Zanotelli e quel losco figuro di Vitaliano della Sala. Chissa perche non getta fango su di loro invece di esaltarli visto che sostengono le stesse amenità protoprogressiste dell'Enciclica sopra citata. Per concudere mi insulti pure (tanto altro non sa fare) oppure non mi risponda neanche. Chi tace acconsente...
Don Curzio Nitoglia - 22/12/2008 - 23:12
Ma quale onore! Nientepopodimento che il celebre don Curzio Nitoglia che si scomoda per farci visita! Dunque, vediamo un po'....dichiarato antisemita, idolatrato da certa “destra radicale”, cattolico “tradizionalista” eccetera eccetera (mi dica se erro; ma porti pazienza, non sono un frequentatore dei Suoi “luoghi”, né reali, né virtuali). InsultarLa? E perché? Non potrei mai insultare, e Glielo dico -mi perdoni la battuta- “francescanamente”, una persona che mi ha regalato (e che probabilmente ha regalato a tutti i lettori e le lettrici di questo sito) dei momenti di inaspettato e autentico buonumore.
Però si lasci dire alcune cose pacatamente, don Curzio. Pacatamente e, mi permetta, fraternamente. Innanzitutto vorrei chiarire che, di fronte, Lei ha un ateo e un anticlericale viscerale che combatte la chiesa cattolica come istituzione. In toto, a prescindere se sia “progressista”, “tradizionalista” o quant'altro. Per il sottoscritto, la chiesa cattolica è un'istituzione repressiva e oscurantista, sia che ne faccia parte Don Curzio Nitoglia e chi si riconosce in lui, sia che ne facciano parte i da Lei vituperati don Gallo, don Della Sala e don Zanotelli (altro frequentatore, a suo tempo, di questo sito, e con il quale ebbi dei simpatici e fruttuosi scambi di opinioni). Che poi, personalmente, al suo interno io possa nutrire maggiore o minore simpatia per certe singole figure, è normale; anche la chiesa è formata da esseri umani. C'è chi nutre simpatia per don Gallo, e chi per mons. Pio Laghi. Chi la nutre per don Milani, e chi per fra' Ginepro della Banda Carità. Chi la nutre per don Zanotelli, e chi per mons. Lefèbvre; ciò che io non nutro affatto, è la simpatia per un'istituzione che a mio parere, e complessivamente, propugna delle ignobili menzogne travestite da verità di fede e da dogmi intoccabili. Io gioco con le carte in tavola, don Curzio. Cerchi di tenerlo presente.
Se poi Lei ritiene di irrompere qui dentro con fare degno di un panzer, posso anche considerarlo un atto di coraggio (poiché ritengo che Lei, da persona intelligente, si sia fatto almeno un'idea di questo sito, e che esso è schierato su posizioni radicalmente avverse alle Sue); Lei ha il diritto di esprimere le Sue opinioni qui dentro, un diritto che dubito sarebbe riservato a me in siti o altri luoghi più vicini alle Sue visioni. Non mi interessa né di insultarLa, né di darLe del “fascista” o di altri epiteti: mi interessa di chiarirLe le mie posizioni in modo non fraintendibile. Così come Lei ha fatto con le Sue.
Quel che invece, divertimento e buonumore a parte, ritengo piuttosto puerile e indegno da parte Sua è l'attacco personale nei miei confronti, basato perdipiù su considerazioni “pseudo-psicologiche” che non Le rendono onore come persona; così come certe “sfide” da lei lanciate, pesantemente bambinesche. Lei di me non sa niente, così come io non so niente di Lei (a parte le notizie reperite in rete). La Sua considerazione sulla “realizzazione”, poi, è assolutamente priva di senso: ha connotazioni che mi sembrano quasi aziendali, non apostoliche; ma, del resto, che una consistente parte della chiesa cattolica sia più interessata, storicamente, al vil denaro che alla salvezza delle anime, è cosa appurata da tempo. Ma voglio essere benevolo e magnanimo nei Suoi confronti, don Curzio, addebitando questa sua maldestra uscita all'umana rabbia che, lo comprendo, Lei avrà potuto nutrire nel leggere questa pagina e questa “canzoncina” che non sono granché favorevoli alla chiesa di cui Lei fa parte. Del resto, è esattamente lo scopo che mi prefiggo, con questa e con altre “canzoncine”. Ve ne sono però molte altre dove uomini e donne di chiesa fanno senz'altro una miglior figura, cosa che è pienamente loro riconosciuta persino dal sottoscritto ateo e antireligioso (la stessa opinione che ho del “cristianesimo”, la ho, mi creda, di tutte le altre religioni mono e politeistiche, una serie di fole che sarebbe bello poter considerare soltanto come tali se non avessero sulla coscienza milioni di morti in nome dei loro idoli).
Le assicuro di non essere minimamente né “depresso”, né “frustrato”, né invidioso. La depressione mi è scomparsa da quando ho eliminato ogni sorta di dio dalla mia sfera, e come efficacissimo antidepressivo lo consiglierei a chiunque. Come potrei, poi, invidiare un'istituzione come la chiesa, che disprezzo nel profondo nel mio cuore? Un disprezzo che, però, non è automaticamente esteso alle figure che la popolano e che ne fanno parte. Un disprezzo che non è automaticamente esteso neppure verso di Lei, don Curzio. Se volesse rendersene conto più da vicino, e poiché non mi sono mai nascosto né ho intenzione di cominciare a farlo adesso, La invito a contattarmi pure di persona:
Riccardo Venturi
via dell'Argingrosso 65/C, 50142 Firenze
tel. (fisso) 055 – 9060723
tel. (cellulare) 339 – 4723095
email: k.riccardo@gmail.com
Per concludere, vorrei essere chiaro una volta di più.
Di pagine come queste, e forse contenenti anche cose peggiori rivolte alla chiesa cattolica e a certi suoi esponenti (papi in primis) ne troverà molte in questo sito. Ne verranno inserite di nuove, coi relativi commenti, ogni qual volta sarà ritenuto (da me e dagli altri amministratori) opportuno farlo.
Ne troverà altrettante in cui il sentimento religioso e le azioni di uomini che si riconoscono come credenti in qualsiasi religione sono invece trattati con rispetto. In quanto uomini ritenuti giusti. Senza nessuna preclusione, e senza chiedere loro patenti di “progressismo” o “tradizionalismo” all'interno della chiesa (cosa di cui c'importa quanto delle guerre Puniche), ma semplicemente di umanità.
Se vorrà tornarci a trovare, per discutere, Lei sarà il benvenuto. Se però lo vorrà fare ricorrendo ancora una volta ai modi da Lei dimostrati con questo Suo intervento, La informo che esiste un vecchio detto che recita: “Il gioco è bello quando dura poco”. Stavolta, con la Sua irruenza degna di un anarchico vecchio stile, mi ha fatto e ci ha fatto sorridere. La prossima volta potremmo sorridere un po' meno, e farla sentire un po' meno “fiero di ricevere”. Nel senso che verrebbe oscurato. Desideriamo avere a che fare con persone adulte e civili, non con pupetti capricciosi, seppure in tonaca, metafisici aristotelici, partecipanti a convegni di “Ordine Futuro” ed altre cose del genere.
Se non Le sta bene, don Curzio, provi pure ad accendermi un rogo o a consegnarmi al braccio secolare (o al santo manganello di qualche suo amico di Forza Nuova); non Le consiglio però la scomunica, dato che non sono neppure battezzato e non avrebbe quindi effetto alcuno.
Con ossequi, Riccardo Venturi.
Però si lasci dire alcune cose pacatamente, don Curzio. Pacatamente e, mi permetta, fraternamente. Innanzitutto vorrei chiarire che, di fronte, Lei ha un ateo e un anticlericale viscerale che combatte la chiesa cattolica come istituzione. In toto, a prescindere se sia “progressista”, “tradizionalista” o quant'altro. Per il sottoscritto, la chiesa cattolica è un'istituzione repressiva e oscurantista, sia che ne faccia parte Don Curzio Nitoglia e chi si riconosce in lui, sia che ne facciano parte i da Lei vituperati don Gallo, don Della Sala e don Zanotelli (altro frequentatore, a suo tempo, di questo sito, e con il quale ebbi dei simpatici e fruttuosi scambi di opinioni). Che poi, personalmente, al suo interno io possa nutrire maggiore o minore simpatia per certe singole figure, è normale; anche la chiesa è formata da esseri umani. C'è chi nutre simpatia per don Gallo, e chi per mons. Pio Laghi. Chi la nutre per don Milani, e chi per fra' Ginepro della Banda Carità. Chi la nutre per don Zanotelli, e chi per mons. Lefèbvre; ciò che io non nutro affatto, è la simpatia per un'istituzione che a mio parere, e complessivamente, propugna delle ignobili menzogne travestite da verità di fede e da dogmi intoccabili. Io gioco con le carte in tavola, don Curzio. Cerchi di tenerlo presente.
Se poi Lei ritiene di irrompere qui dentro con fare degno di un panzer, posso anche considerarlo un atto di coraggio (poiché ritengo che Lei, da persona intelligente, si sia fatto almeno un'idea di questo sito, e che esso è schierato su posizioni radicalmente avverse alle Sue); Lei ha il diritto di esprimere le Sue opinioni qui dentro, un diritto che dubito sarebbe riservato a me in siti o altri luoghi più vicini alle Sue visioni. Non mi interessa né di insultarLa, né di darLe del “fascista” o di altri epiteti: mi interessa di chiarirLe le mie posizioni in modo non fraintendibile. Così come Lei ha fatto con le Sue.
Quel che invece, divertimento e buonumore a parte, ritengo piuttosto puerile e indegno da parte Sua è l'attacco personale nei miei confronti, basato perdipiù su considerazioni “pseudo-psicologiche” che non Le rendono onore come persona; così come certe “sfide” da lei lanciate, pesantemente bambinesche. Lei di me non sa niente, così come io non so niente di Lei (a parte le notizie reperite in rete). La Sua considerazione sulla “realizzazione”, poi, è assolutamente priva di senso: ha connotazioni che mi sembrano quasi aziendali, non apostoliche; ma, del resto, che una consistente parte della chiesa cattolica sia più interessata, storicamente, al vil denaro che alla salvezza delle anime, è cosa appurata da tempo. Ma voglio essere benevolo e magnanimo nei Suoi confronti, don Curzio, addebitando questa sua maldestra uscita all'umana rabbia che, lo comprendo, Lei avrà potuto nutrire nel leggere questa pagina e questa “canzoncina” che non sono granché favorevoli alla chiesa di cui Lei fa parte. Del resto, è esattamente lo scopo che mi prefiggo, con questa e con altre “canzoncine”. Ve ne sono però molte altre dove uomini e donne di chiesa fanno senz'altro una miglior figura, cosa che è pienamente loro riconosciuta persino dal sottoscritto ateo e antireligioso (la stessa opinione che ho del “cristianesimo”, la ho, mi creda, di tutte le altre religioni mono e politeistiche, una serie di fole che sarebbe bello poter considerare soltanto come tali se non avessero sulla coscienza milioni di morti in nome dei loro idoli).
Le assicuro di non essere minimamente né “depresso”, né “frustrato”, né invidioso. La depressione mi è scomparsa da quando ho eliminato ogni sorta di dio dalla mia sfera, e come efficacissimo antidepressivo lo consiglierei a chiunque. Come potrei, poi, invidiare un'istituzione come la chiesa, che disprezzo nel profondo nel mio cuore? Un disprezzo che, però, non è automaticamente esteso alle figure che la popolano e che ne fanno parte. Un disprezzo che non è automaticamente esteso neppure verso di Lei, don Curzio. Se volesse rendersene conto più da vicino, e poiché non mi sono mai nascosto né ho intenzione di cominciare a farlo adesso, La invito a contattarmi pure di persona:
Riccardo Venturi
via dell'Argingrosso 65/C, 50142 Firenze
tel. (fisso) 055 – 9060723
tel. (cellulare) 339 – 4723095
email: k.riccardo@gmail.com
Per concludere, vorrei essere chiaro una volta di più.
Di pagine come queste, e forse contenenti anche cose peggiori rivolte alla chiesa cattolica e a certi suoi esponenti (papi in primis) ne troverà molte in questo sito. Ne verranno inserite di nuove, coi relativi commenti, ogni qual volta sarà ritenuto (da me e dagli altri amministratori) opportuno farlo.
Ne troverà altrettante in cui il sentimento religioso e le azioni di uomini che si riconoscono come credenti in qualsiasi religione sono invece trattati con rispetto. In quanto uomini ritenuti giusti. Senza nessuna preclusione, e senza chiedere loro patenti di “progressismo” o “tradizionalismo” all'interno della chiesa (cosa di cui c'importa quanto delle guerre Puniche), ma semplicemente di umanità.
Se vorrà tornarci a trovare, per discutere, Lei sarà il benvenuto. Se però lo vorrà fare ricorrendo ancora una volta ai modi da Lei dimostrati con questo Suo intervento, La informo che esiste un vecchio detto che recita: “Il gioco è bello quando dura poco”. Stavolta, con la Sua irruenza degna di un anarchico vecchio stile, mi ha fatto e ci ha fatto sorridere. La prossima volta potremmo sorridere un po' meno, e farla sentire un po' meno “fiero di ricevere”. Nel senso che verrebbe oscurato. Desideriamo avere a che fare con persone adulte e civili, non con pupetti capricciosi, seppure in tonaca, metafisici aristotelici, partecipanti a convegni di “Ordine Futuro” ed altre cose del genere.
Se non Le sta bene, don Curzio, provi pure ad accendermi un rogo o a consegnarmi al braccio secolare (o al santo manganello di qualche suo amico di Forza Nuova); non Le consiglio però la scomunica, dato che non sono neppure battezzato e non avrebbe quindi effetto alcuno.
Con ossequi, Riccardo Venturi.
Riccardo Venturi - 23/12/2008 - 01:12
"Se non Le sta bene, don Curzio, provi pure ad accendermi un rogo o a consegnarmi al braccio secolare (o al santo manganello di qualche suo amico di Forza Nuova); non Le consiglio però la scomunica, dato che non sono neppure battezzato e non avrebbe quindi effetto alcuno."
L'invito su riportato manca di un particolare di tutta rilevanza, noto a chiunque frequenti di persona Riccardo Venturi: una descrizione sia pur sommaria della sua stazza ed un breve ma esaurientissimo curriculum delle situazioni in cui essa stazza è stata utilizzata per dirimere questioni dialettiche di una certa complessità.
http://iononstoconoriana.blogspot.com
L'invito su riportato manca di un particolare di tutta rilevanza, noto a chiunque frequenti di persona Riccardo Venturi: una descrizione sia pur sommaria della sua stazza ed un breve ma esaurientissimo curriculum delle situazioni in cui essa stazza è stata utilizzata per dirimere questioni dialettiche di una certa complessità.
http://iononstoconoriana.blogspot.com
Io non sto con Oriana - 23/12/2008 - 11:45
Carissimo IoNonStoConOriana, fratello in Cristo,
Come potrei far valere la mia pur cospicua stazza su un sacerdote di Santa Romana Chiesa? Già gli Inferi mi attendono, diavoli dell'Averno mi occhieggiano con l'acquolina in bocca, gestisco un sito demoniaco popolato da streghe piacentine, ossolane & argentine e di proprietà di un tizio che sta lavorando ad un marchingegno che provocherà la FINE DEL MONDO prima della data fissata dal Padreterno...vuoi tu dunque che aggravi ulteriormente la mia già precaria posizione regolando le questioni con il soave Don Curzio nella maniera sbrigativa e disdicevole che mi suggerisci?
Da persona relativamente civile quale mi ritengo, desidererei invece scendere sul campo della dialettica, della dotta & fruttuosa discussione teologica, del pur duro ma leale confronto, del reciproco rispetto pur nell'atroce difformità di vedute.
Con questo, diletto fratello, passo a salutarti urbanamente sperando nella tua comprensione e benedizione. Sit tibi fructifera atque gaudiosa dies,
Richardus Venturi O.F.M.
Come potrei far valere la mia pur cospicua stazza su un sacerdote di Santa Romana Chiesa? Già gli Inferi mi attendono, diavoli dell'Averno mi occhieggiano con l'acquolina in bocca, gestisco un sito demoniaco popolato da streghe piacentine, ossolane & argentine e di proprietà di un tizio che sta lavorando ad un marchingegno che provocherà la FINE DEL MONDO prima della data fissata dal Padreterno...vuoi tu dunque che aggravi ulteriormente la mia già precaria posizione regolando le questioni con il soave Don Curzio nella maniera sbrigativa e disdicevole che mi suggerisci?
Da persona relativamente civile quale mi ritengo, desidererei invece scendere sul campo della dialettica, della dotta & fruttuosa discussione teologica, del pur duro ma leale confronto, del reciproco rispetto pur nell'atroce difformità di vedute.
Con questo, diletto fratello, passo a salutarti urbanamente sperando nella tua comprensione e benedizione. Sit tibi fructifera atque gaudiosa dies,
Richardus Venturi O.F.M.
Riccardo Venturi - 23/12/2008 - 12:15
@ Riccardo
Innanzitutto mi scuso per il tono di prima. Dopo una mia peregrinazione on line ho trovato questo articolo il quale mi ha fatto piacere leggere :
Anarchismo e anticlericalismo
Non so chi ne sia l'autore ma nonostante la lontanissima distanza di posizione e l'uso improprio della parola fascista non posso che condividere alcune affermazioni quali :
"L'anticlericalismo assume troppo spesso il carattere di Inquisizione...razionalista. Un anticlericalismo illiberale, qualunque sia la colorazione avanguardista, è fascista."
"I1 proletariato non si nutre di curati.E i rivoluzionari socialisti sanno che la gerarchia ed i privilegi della chiesa sono una cosa mentre il sentimento religioso ed il culto sono un'altra cosa. Il diritto al battesimo non può essere messo sullo stesso piano delle guarentigie pontificie. II convento di francescani non può essere considerato alla stessa stregua della banca cattolica"
Davvero “dialettica“ poi e la presa di distanza,se non una vera e propria condanna delle forme di anticlericalismo
manifestatosi durante l'età contemporanea. Ma se l'autore
si fosse informato meglio sulla situazione dei credenti in generale sotto Stalin e i caporioni sovietici sarebbe stato
meglio.
@ Io non sto con Oriana
Sono contrarissimo alle bombe americane, democratriche,
(e scusate se lo dico giudaico sioniste) ma per il mondo
saro' un “dhimma“. Lo dica chiaro e forte ai suoi amici che credono in Allah. Mi sembra di essere stato fin troppo chiaro.
Ora vi saluto e tolgo il disturbo
Don Curzio
Innanzitutto mi scuso per il tono di prima. Dopo una mia peregrinazione on line ho trovato questo articolo il quale mi ha fatto piacere leggere :
Anarchismo e anticlericalismo
Non so chi ne sia l'autore ma nonostante la lontanissima distanza di posizione e l'uso improprio della parola fascista non posso che condividere alcune affermazioni quali :
"L'anticlericalismo assume troppo spesso il carattere di Inquisizione...razionalista. Un anticlericalismo illiberale, qualunque sia la colorazione avanguardista, è fascista."
"I1 proletariato non si nutre di curati.E i rivoluzionari socialisti sanno che la gerarchia ed i privilegi della chiesa sono una cosa mentre il sentimento religioso ed il culto sono un'altra cosa. Il diritto al battesimo non può essere messo sullo stesso piano delle guarentigie pontificie. II convento di francescani non può essere considerato alla stessa stregua della banca cattolica"
Davvero “dialettica“ poi e la presa di distanza,se non una vera e propria condanna delle forme di anticlericalismo
manifestatosi durante l'età contemporanea. Ma se l'autore
si fosse informato meglio sulla situazione dei credenti in generale sotto Stalin e i caporioni sovietici sarebbe stato
meglio.
@ Io non sto con Oriana
Sono contrarissimo alle bombe americane, democratriche,
(e scusate se lo dico giudaico sioniste) ma per il mondo
saro' un “dhimma“. Lo dica chiaro e forte ai suoi amici che credono in Allah. Mi sembra di essere stato fin troppo chiaro.
Ora vi saluto e tolgo il disturbo
Don Curzio
Don Curzio Nitoglia - 23/12/2008 - 15:16
Don Curzio,
Non so se Lei si stupirà, ma fondamentalmente io sono d'accordo con quanto Lei ha espresso nel messaggio cui sto rispondendo, e che è di ben altro tenore rispetto al primo. A tale riguardo, mi scuso anche io per il tono della prima risposta. Mettiamola così: a volte i “primi contatti” sono rutilanti e scintillanti per forza di cose, se le persone che le hanno hanno visioni molto distanti. Sta poi ai diretti interessati tornare ad esercitare la propria capacità di tolleranza e di reciproco rispetto. Ad ogni modo, vorrei dirLe che, qui dentro, Lei non disturba affatto. Ogni qual volta riterrà opportuno intavolare una discussione, dato che questo sito non contiene soltanto “canzoncine” ma anche e soprattutto veri e propri capolavori dello spirito umano, di qualsiasi tendenza, Le garantisco personalmente un adeguato spazio. Questo sito è, lo capirà, frequentato in massima parte da persone di certe tendenze, anche estreme; ciononostante, ritengo che, in alcuni casi, ascoltare anche le famose “altre campane”, e confrontarvisi, sia non solo utile ma doveroso. Non abbia quindi in futuro nessun timore a presentarsi qui dentro.
Tornando alla risposta, devo chiarire che cosa siano per me l'anticlericalismo e l'antireligiosità. In linea di massima, sono forme di opposizione dura e ferma ad ogni tipo di teocrazia e di ingerenza della cosiddetta spiritualità nella vita civile. Sono forme di opposizione durissima e fermissima all'imposizione di “morali” fondate su “verità rivelate” che non riconosco e non posso riconoscere come tali. Sono forme di opposizione senza quartiere ai fanatismi religiosi di qualunque genere.
Però sono altrettanto contrario, e in modo ugualmente feroce, a qualsiasi forma di limitazione e persecuzione della libertà di credere in ciò che si vuole. Così come detesto le teocrazie, detesto in egual modo gli stati “ufficialmente atei”, come fu ad esempio la terribile Albania di Enver Hoxha. Non ha, mi creda, da nominarmi Stalin e i caporioni sovietici. Sono lontanissimo dallo stalinismo quanto lo sono dal fondamentalismo religioso; ma non mi scordo neppure, ad esempio, che la Romania oscurantista e stalinista di Ceauşescu non solo tollerava, ma anzi blandiva la chiesa ortodossa rumena “nazionale” (la quale, peraltro, ricambiava ossequiosamente tale blandizie). Per riassumere: libertà assoluta, a condizione che nessuno cerchi di conculcare quella dell'altro. Purtroppo, nelle chiese e nelle religioni io trovo una disperata tendenza storica a farlo. Non per questo il qui presente agirebbe mai in modo da conculcare la libertà di delegare la propria vita a questo o quell'essere soprannaturale. Io non desidero imporre le mie opinioni, ma nessuno deve cercare di impormi le sue. Sfortunatamente, organizzazioni come le chiese sono capaci di impormele, influenzando la vita civile e politica, la legislazione, la vita quotidiana. Non parliamo poi degli stati dove, di fatto, le gerarchie religiose sono al potere.
Di converso, le forme di anticlericalismo che hanno inteso eliminare “ex lege” la sfera religiosa, come appunto il cosiddetto “socialismo reale” di marca più o meno stalinista, oltre ad essere miseramente fallite hanno di fatto raggiunto lo scopo esattamente contrario, ovvero quello di rafforzare la religione e le chiese come forme di opposizione a regimi oppressivi. Sintomatico il caso della Polonia: la chiesa polacca, anche con la presenza di Giovanni Paolo II, è stata vista come “baluardo di libertà” contro un regime tirannico. Una volta caduto tale regime, la chiesa polacca è tornata a sua volta ad esercitare la sua forma di tirannia sulla nazione polacca, mettendo suoi uomini al potere, impossessandosi dei media, imponendo la sua morale. L'errore più grave che l'anticlericalismo possa commettere è, giustamente, proprio quello di trasformarsi in inquisizione antireligiosa; e lo stesso vale per il cosiddetto “laicismo”. Non a caso, i fascismi sono nati proprio con visioni del tutto “laiche” e addirittura palesemente anticlericali (leggere bene, a tale proposito, il primitivo manifesto “sansepolcrista” mussoliniano del 1919). Salvo poi, una volta salito al potere, scoprire il potere di controllo delle masse che la chiesa (e le chiese) sa esercitare.
"I1 proletariato non si nutre di curati. E i rivoluzionari socialisti sanno che la gerarchia ed i privilegi della chiesa sono una cosa mentre il sentimento religioso ed il culto sono un'altra cosa. Il diritto al battesimo non può essere messo sullo stesso piano delle guarentigie pontificie. II convento di francescani non può essere considerato alla stessa stregua della banca cattolica".
Cito integralmente questo passo da Lei riportato perché mi trova del tutto d'accordo. Il qui presente, e mi fa piacere dirGlielo, è fraterno amico di un semplicissimo curato di campagna chiantigiano, che conosce benissimo le mie visioni come io so benissimo che lui è un sacerdote e un credente (per nulla “no global”, peraltro, anche se non certo “tradizionalista”). Il proletariato non si nutre affatto di curati. Lo ha fatto, però, quando anche i curati erano da secoli gli strumenti di un potere oppressivo. I proletari e i contadini che, nella Spagna del '36, bruciavano le chiese e massacravano i sacerdoti non erano comandati da Stalin. Distruggevano chi li aveva oppressi, derubati, violentati, massacrati a sua volta. L'oppressione deve insegnare qualcosa a tutti quanti. L'oppressione, da qualsiasi parte provenga, è il vero inferno, il vero male. Non deve esistere oppressione. Deve esistere soltanto la libertà.
Saluti. Non Le auguro “buon natale” perché da parte mia non avrebbe alcun senso; ma Le auguro un felice anno nuovo e una vita serena e giusta.
Riccardo Venturi.
Non so se Lei si stupirà, ma fondamentalmente io sono d'accordo con quanto Lei ha espresso nel messaggio cui sto rispondendo, e che è di ben altro tenore rispetto al primo. A tale riguardo, mi scuso anche io per il tono della prima risposta. Mettiamola così: a volte i “primi contatti” sono rutilanti e scintillanti per forza di cose, se le persone che le hanno hanno visioni molto distanti. Sta poi ai diretti interessati tornare ad esercitare la propria capacità di tolleranza e di reciproco rispetto. Ad ogni modo, vorrei dirLe che, qui dentro, Lei non disturba affatto. Ogni qual volta riterrà opportuno intavolare una discussione, dato che questo sito non contiene soltanto “canzoncine” ma anche e soprattutto veri e propri capolavori dello spirito umano, di qualsiasi tendenza, Le garantisco personalmente un adeguato spazio. Questo sito è, lo capirà, frequentato in massima parte da persone di certe tendenze, anche estreme; ciononostante, ritengo che, in alcuni casi, ascoltare anche le famose “altre campane”, e confrontarvisi, sia non solo utile ma doveroso. Non abbia quindi in futuro nessun timore a presentarsi qui dentro.
Tornando alla risposta, devo chiarire che cosa siano per me l'anticlericalismo e l'antireligiosità. In linea di massima, sono forme di opposizione dura e ferma ad ogni tipo di teocrazia e di ingerenza della cosiddetta spiritualità nella vita civile. Sono forme di opposizione durissima e fermissima all'imposizione di “morali” fondate su “verità rivelate” che non riconosco e non posso riconoscere come tali. Sono forme di opposizione senza quartiere ai fanatismi religiosi di qualunque genere.
Però sono altrettanto contrario, e in modo ugualmente feroce, a qualsiasi forma di limitazione e persecuzione della libertà di credere in ciò che si vuole. Così come detesto le teocrazie, detesto in egual modo gli stati “ufficialmente atei”, come fu ad esempio la terribile Albania di Enver Hoxha. Non ha, mi creda, da nominarmi Stalin e i caporioni sovietici. Sono lontanissimo dallo stalinismo quanto lo sono dal fondamentalismo religioso; ma non mi scordo neppure, ad esempio, che la Romania oscurantista e stalinista di Ceauşescu non solo tollerava, ma anzi blandiva la chiesa ortodossa rumena “nazionale” (la quale, peraltro, ricambiava ossequiosamente tale blandizie). Per riassumere: libertà assoluta, a condizione che nessuno cerchi di conculcare quella dell'altro. Purtroppo, nelle chiese e nelle religioni io trovo una disperata tendenza storica a farlo. Non per questo il qui presente agirebbe mai in modo da conculcare la libertà di delegare la propria vita a questo o quell'essere soprannaturale. Io non desidero imporre le mie opinioni, ma nessuno deve cercare di impormi le sue. Sfortunatamente, organizzazioni come le chiese sono capaci di impormele, influenzando la vita civile e politica, la legislazione, la vita quotidiana. Non parliamo poi degli stati dove, di fatto, le gerarchie religiose sono al potere.
Di converso, le forme di anticlericalismo che hanno inteso eliminare “ex lege” la sfera religiosa, come appunto il cosiddetto “socialismo reale” di marca più o meno stalinista, oltre ad essere miseramente fallite hanno di fatto raggiunto lo scopo esattamente contrario, ovvero quello di rafforzare la religione e le chiese come forme di opposizione a regimi oppressivi. Sintomatico il caso della Polonia: la chiesa polacca, anche con la presenza di Giovanni Paolo II, è stata vista come “baluardo di libertà” contro un regime tirannico. Una volta caduto tale regime, la chiesa polacca è tornata a sua volta ad esercitare la sua forma di tirannia sulla nazione polacca, mettendo suoi uomini al potere, impossessandosi dei media, imponendo la sua morale. L'errore più grave che l'anticlericalismo possa commettere è, giustamente, proprio quello di trasformarsi in inquisizione antireligiosa; e lo stesso vale per il cosiddetto “laicismo”. Non a caso, i fascismi sono nati proprio con visioni del tutto “laiche” e addirittura palesemente anticlericali (leggere bene, a tale proposito, il primitivo manifesto “sansepolcrista” mussoliniano del 1919). Salvo poi, una volta salito al potere, scoprire il potere di controllo delle masse che la chiesa (e le chiese) sa esercitare.
"I1 proletariato non si nutre di curati. E i rivoluzionari socialisti sanno che la gerarchia ed i privilegi della chiesa sono una cosa mentre il sentimento religioso ed il culto sono un'altra cosa. Il diritto al battesimo non può essere messo sullo stesso piano delle guarentigie pontificie. II convento di francescani non può essere considerato alla stessa stregua della banca cattolica".
Cito integralmente questo passo da Lei riportato perché mi trova del tutto d'accordo. Il qui presente, e mi fa piacere dirGlielo, è fraterno amico di un semplicissimo curato di campagna chiantigiano, che conosce benissimo le mie visioni come io so benissimo che lui è un sacerdote e un credente (per nulla “no global”, peraltro, anche se non certo “tradizionalista”). Il proletariato non si nutre affatto di curati. Lo ha fatto, però, quando anche i curati erano da secoli gli strumenti di un potere oppressivo. I proletari e i contadini che, nella Spagna del '36, bruciavano le chiese e massacravano i sacerdoti non erano comandati da Stalin. Distruggevano chi li aveva oppressi, derubati, violentati, massacrati a sua volta. L'oppressione deve insegnare qualcosa a tutti quanti. L'oppressione, da qualsiasi parte provenga, è il vero inferno, il vero male. Non deve esistere oppressione. Deve esistere soltanto la libertà.
Saluti. Non Le auguro “buon natale” perché da parte mia non avrebbe alcun senso; ma Le auguro un felice anno nuovo e una vita serena e giusta.
Riccardo Venturi.
Riccardo Venturi - 24/12/2008 - 00:23
×
[1969]
Autori: Piero Nissim e Piero Bozzi
(Nuovo Canzoniere Pisano)
Il testo è ripreso (ricopiato direttamente) dal volume: Canti satirici anticlericali, a cura di Leoncarlo Settimelli e Laura Falavolti. Savelli editore, 1975. L'intero (introvabile) volume è scaricabile in PDF da Canti di Lotta. La Populorum progressio ("Sviluppo dei popoli") è forse la più famosa enciclica di papa Paolo VI, pubblicata il 26 marzo 1967. L'enciclica è dedicata alla cooperazione tra i popoli e al problema dei paesi in via di sviluppo. In essa vi è la denuncia dell'aggravarsi dello squilibrio tra paesi ricchi e paesi poveri, la critica al neocolonialismo e il diritto di tutti i popoli al benessere. È inoltre presente una critica al capitalismo e al collettivismo marxista. L'enciclica propone infine la creazione di un fondo mondiale per gli aiuti ai paesi in via di sviluppo. L'enciclica è una delle più famose e importanti della storia della Chiesa anche se contiene punti che sono stati oggetto di dibattiti (come il diritto dei popoli a ribellarsi anche con la forza contro un regime oppressore) e di feroci critiche negli ambienti più conservatori. Questa canzone la mette comunque alla berlina: sempre di santaromanachiesacattolicaeapostolica si tratta, anche quando fa la "progressista"...