J’ai parcouru les mondes d’aujourd’hui
Et j’ai tout vu, des fastes, des misères
Des petits grands et des grands tout petits
Dans un décor planté par des faussaires
Le vieux regard de l’enfant qui a faim
Cette photo tandis que le sang gicle
Et ce journal enveloppe du pain
Nous étions là pour faire un bon article
Dis, dis
Qu’est-ce que tu dis
Tout ça n’est que parodie
Les grandes gueules s'ouvrent sur le sang
En grimaçant pour jouer la colère
Et la colère, paye à cent pour cent
Ça fait de l'or et vogue la galère
Pendant ce temps, des hommes sont tués
Pendant ce temps, massacres et famines
Font un spectacle où l’on va se ruer
Au premier rang se frapper la poitrine
Dis, dis
Qu’est-ce que tu dis
Tout ça n’est que parodie
Ces faux enfants vieillis dans le béton
Ce faux béton durci dans la mollesse
Ces faux bergers qui suivent leurs moutons
Ces faux moutons qui sont des loups en laisse
Ces juges dignes, les mains bien lavées
Après avoir maquillé l’innocence
Et l’innocent ne sera pas sauvé
Il faut sauver, surtout les apparences
Dis, dis
Qu’est-ce que tu dis
Tout ça n’est que parodie
Dis, dis
Qu’est-ce que tu dis
Tout ça n’est que parodie
Et j’ai tout vu, des fastes, des misères
Des petits grands et des grands tout petits
Dans un décor planté par des faussaires
Le vieux regard de l’enfant qui a faim
Cette photo tandis que le sang gicle
Et ce journal enveloppe du pain
Nous étions là pour faire un bon article
Dis, dis
Qu’est-ce que tu dis
Tout ça n’est que parodie
Les grandes gueules s'ouvrent sur le sang
En grimaçant pour jouer la colère
Et la colère, paye à cent pour cent
Ça fait de l'or et vogue la galère
Pendant ce temps, des hommes sont tués
Pendant ce temps, massacres et famines
Font un spectacle où l’on va se ruer
Au premier rang se frapper la poitrine
Dis, dis
Qu’est-ce que tu dis
Tout ça n’est que parodie
Ces faux enfants vieillis dans le béton
Ce faux béton durci dans la mollesse
Ces faux bergers qui suivent leurs moutons
Ces faux moutons qui sont des loups en laisse
Ces juges dignes, les mains bien lavées
Après avoir maquillé l’innocence
Et l’innocent ne sera pas sauvé
Il faut sauver, surtout les apparences
Dis, dis
Qu’est-ce que tu dis
Tout ça n’est que parodie
Dis, dis
Qu’est-ce que tu dis
Tout ça n’est que parodie
envoyé par Marco Valdo M.I. - 11/12/2008 - 16:13
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La presse, le photographe, la radio, la télé... Tout le monde se précipite : Nous étions là pour faire un bon article. En effet, la guerre a ceci de bon qu'elle est spectaculaire, qu'elle donne à voir de beaux massacres, de terribles images, surtout en direct du côté des vainqueurs. Vous avez dit : C.N.N. ?
Quand, dans les hameaux abattus,
Les longs angélus se sont tus ...
Sur la nature défleurie
Faites s'abattre des grands cieux
Les chers corbeaux délicieux.
Comme écrivait aux alentours de 1870 Arthur Rimbaud et chantait, cent ans plus tard, Léo Ferré.