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Berezina 1812

Davide Buzzi
Langue: italien


Davide Buzzi

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La canzone è ispirata alla vicenda reale della ritirata dell'armata napoleonica in Russia, avvenuta durante l'inverno del 1812.
Pubblicata nell'album "IL DIAVOLO ROSSO: Romaneschi" di Davide Buzzi.
Pony Record, (c)1998

Il Diavolo Rosso: Romaneschi
Marciavano piano su strade
Solcate dal vento
Migliaia di pensieri
Infiniti sentimenti
Guardavano lontano
I campi che passavano
«Vorrei fermarmi un po’
Per ricordare »

Il pensiero che volava
Verso i figli
A casa
O alla fragazza che forse
Non avrebbero rivisto
Difendere un’altra terra
Per poter mangiare…
«Male che vada
Resterà una medaglia… »

Il soldato cammina
Cantando canzoni
Che il tempo non porterà
Sotto i piedi la ghiaia
Batte il tempo perché…
…Ma forse il tempo non c’è

« In questa terra
Lontana non passa
Il tempo
Si parla un’altra lingua
Ci sentiamo troppo soli
Vediamo da lontano
Il fumo dei cannoni
Vorrei svgliarmi adesso
Per non morire »

L’ultimo pensiero
Che volava verso
I figli a casa
Montare l’arma bianca
Pronti per attaccare
Pensare al domani
Forse è solo un gioco
«Ma forse io domani
Non ci sarò… »

Il soldato combatte
Cantando canzoni
Che il tempo non porterà
Sotto i piedi la ghiaia
Batte il tempo perché…
…Ma forse il tempo non c’è

Tornavano piano
Su strade
Distrutte dal tempo
Vedere i figli adulti
O la ragazza ormai sposata
Dieci anni più vecchi
Mille o più morti da ricordare
«Sono stato fortunato
Più di tanti… »

Il ricordo cammina
Lasciando rimorsi
Che il tempo non placherà
Sotto i piedi la terra
Fiorisce perché
«…Sono vivo… »

Sotto i piedi la terra
Fiorisce perché
«…Sono vivo… »
…Ecco perché…

envoyé par Vittorio B. Grandi - 7/11/2008 - 22:04



Langue: français

Version française - BEREZINA 1812 – Marco Valdo M.I. – 2008
Chanson italienne - BEREZINA 1812 - Davide Buzzi – 1996


Alors que sur le plan militaire, la bataille de la Bérézina des 26 -29 novembre 1812 fut une réelle victoire de l'armée napoléonienne contre des forces de très loin supérieurs en nombre et en armement, la Bérézina est restée dans la mémoire collective de la culture française comme la déroute des déroutes, comme la fin d'un rêve trop grand, comme la fin d'un épisode de délire collectif, comme la fin de la Grande Armée. Le passage de la Bérézina, fleuve russe, a constitué pour l'orgueilleuse Armée napoléonienne la marque d'infamie suprême. Une immense douleur et le sentiment d'une perte irréparable. Ce fut aussi pour ceux qui s'y trouvèrent engagés – des rescapés de l'hiver russe – une épreuve terrifiante, un passage en enfer... Bien sûr, d'autres armées, d'autres temps, d'autres lieux ont connu pareille mésaventure. On songe aux forces nazies à Stalingrad et plus loin dans le temps, à certaines croisades et à l'effondrement de l'empire d'Alexandre...
Dans cette chanson, le point de vue macro-historique est un peu occulté par le regard du soldat qui se traîne sur la route du retour avec le seul et ténu espoir d'arriver à rentrer chez lui... Pour découvrir, qu'Adèle, la bien-aimée laissée au pays au moment de s'en aller à la conquête du monde, est morte, entretemps.
BEREZINA 1812

Ils marchaient lentement sur les routes
Pavées par le vent
De milliers de pensées
D'infinis sentiments
Ils regardaient au loin
Les champs qui passaient
“Je voudrais m'arrêter un peu
Pour le souvenir”

Leur pensée qui volait
vers leurs enfants
Chez eux
ou vers la petite fraise que peut-être
Ils ne reverraient pas
Défendre aune autre terre
Pour pouvoir manger
“ Au pis aller
Il restera une médaille...”

Le soldat marchait
en chantant des chansons
que le temps n'emportera pas
Sous ses pieds, la glace
bat le temps car ...
.... Peut-être n'y a-t-il plus de temps.

“Sur cette terre
Lointaine, le temps
ne passe pas
On parle une autre langue
Nous nous sentons trop isolés
Nous voyons de loin
la fumée des canons
Je voudrais m'éveiller tout de suite
Pour ne pas mourir.”

Le dernière pensée
qui volait vers
ses enfants chez lui
Monter l'arme blanche
Prêts pour l'attaque.
Penser à demain :
C'est peut-être seulement un jeu
“Peut-être, moi, demain,
je n'y serai plus...”

Le soldat combat
en chantant des chansons
que le temps n'emportera pas
sous ses pieds, la glace
bat le temps,car ...
... Peut-être n'y a-t-il plus de temps...

Ils rentraient lentement
sur des routes
détruites par le temps
Voir leurs enfants adultes
Ou leur fille désormais mariée
Dix ans plus vieux
Mille ou plus de morts à se rappeler
“J'ai été plus chanceux
que beaucoup...”

Le souvenir avance
Laissant des remords
Que le temps n'apaisera pas
Sous ses pieds la terre
Fleurit car...
“... Je suis vivant...”

Sous ses pieds la terre
Fleurit car...
“... Je suis vivant...”
... Voici pourquoi...

envoyé par Marco valdo M.I. - 11/11/2008 - 16:19




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