Quand les pavés volent, comme de grands oiseaux gris,
en plein dans la gueule des flics au regard surpris.
Quand ça Gay-Lussac, lorsque partout l'on entend
le bruit des matraques sur les crânes intelligents.
Dans la douceur de la nuit, le ciel m'offre son abri,
et je pense à Jésus Christ, celui qu'a dit :
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Quand dans le ciel calme, l'avion par-dessus les toits,
verse son napalm sur le peuple indochinois.
Quand c'est la fringale, lorsqu'en place d'aliment,
les feux du Bengale cuisent les petits enfants.
Dans la tiédeur de la nuit, la prière est mon appui,
car je pense à Jésus Christ, celui qu'a dit :
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Quand ça jordanise, quand le pauvre fedayin
copie par bêtise la prose à monsieur Jourdain.
Quand le mercenaire ne songe qu'a vivre en paix
et se désaltère avec un demi Biafrais.
Dans la fraîcheur de la nuit, je me sens tout attendri
en pensant à Jésus Christ, celui qu'a dit :
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
en plein dans la gueule des flics au regard surpris.
Quand ça Gay-Lussac, lorsque partout l'on entend
le bruit des matraques sur les crânes intelligents.
Dans la douceur de la nuit, le ciel m'offre son abri,
et je pense à Jésus Christ, celui qu'a dit :
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Quand dans le ciel calme, l'avion par-dessus les toits,
verse son napalm sur le peuple indochinois.
Quand c'est la fringale, lorsqu'en place d'aliment,
les feux du Bengale cuisent les petits enfants.
Dans la tiédeur de la nuit, la prière est mon appui,
car je pense à Jésus Christ, celui qu'a dit :
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Quand ça jordanise, quand le pauvre fedayin
copie par bêtise la prose à monsieur Jourdain.
Quand le mercenaire ne songe qu'a vivre en paix
et se désaltère avec un demi Biafrais.
Dans la fraîcheur de la nuit, je me sens tout attendri
en pensant à Jésus Christ, celui qu'a dit :
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Le monde est beau, tout le monde il est gentil
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2008/10/15 - 19:39
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Tout le monde il est beau est une chanson très anti-guerrière, comme l'était Jean Yanne lui-même. C'est une de ces chansons qu'on entend une fois et qu'on n'oublie jamais. Evidemment, elle est un torrent d'ironie à froid comme jean Yanne en faisait quand il harponnait les bêtises du monde. La guerre, l'argent, la religion, les militaires, les curés, les margoulins, les collabos, les fachos... Les guerres dont cette chanson parle ont connu des destins divers : les Biafrais ont disparus purement et simplement de la carte du monde, le Vietnam s'en est sorti à peu près bien, quant aux fédayins... ils continuent.
Et nous, mes frères, dans la fraîcheur de la nuit, nous pensons toujours à Jésus Christ, celui qui a dit : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
Vous remarquerez que l'affaire commence à Paris (1968 sqq) quand les pavés volent comme de grands oiseaux gris...
Mais il n'y a pas qu'à Paris que l'on entend le bruit des matraques sur les crânes intelligents...