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Natale '44

Andrea Sigona
Language: Italian


Andrea Sigona

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[2008]
Album:Passaggi
passaggi




E’ difficile immaginare una Milano diversa come lo è stata nel ’44, l’anno più duro, quello della Repressione e del Linciaggio. Ma anche l’anno della Resistenza e degli Uomini che insieme ad altri conquistarono la libertà a mani piene. Tanti fecero ritorno, altri No. Come questo amore che sbocciato casualmente in Inverno non vide mai la Primavera, ma che valeva la pena Vivere fino alla Fine.
Mentre la luna se ne andava a passeggio…
(E il vento gridava in periferia)
In questa Milano troppo diversa
All’orizzonte della democrazia
Due cuori che il destino ha incrociato
Purtroppo distanti come un tramonto
Natale vicino del ‘44
La storia alle porte di un sogno interrotto
Lei fa la sarta per farsi due soldi
E lui il fornaio (la vita più dura)
Le mani increspate da sale e farina
Torna al mattino lei rincasa la sera
E fu proprio un caso che verso il ritorno
Per un solo secondo la vide passare
Lei gli sorrise ma poi scappò via
Come fa a volte l’ago sotto il ditale
Ma lei non scordò mai più quello sguardo
Anzi proprio a quell’ora li volle tornare
Perché a volte i pensieri sono come le ombre
Ti seguono ovunque senza lasciarti stare
E fu così che da piccoli sguardi
Che come gli accordi ci si fanno canzoni
Li metti li insieme per qualche minuto
Poi li ritrovi a mescolare emozioni
“Che sia maledetta questa guerra infinita
Che prima o poi dovrà pure finire
Neanche il tempo di fare l’amore
Che mi tocca cuore mio ripartire”
E da quel giorno solo il silenzio
E qualche messaggio portato dal fronte
E un berretto rubato dal vento
Per ricamarci intorno la notte...
Mentre la luna se ne andava a passeggio...
E Milano ...in un angolo di periferia
Due cuori che il destino ha incrociato
Proprio sull’orlo della democrazia
“Se ne andranno queste bestie fasciste
Basta solo volerlo oltre queste parole”
E’ come negli incubi più brutti di notte
Basta risvegliarsi...e se andranno con il primo sole

Contributed by adriana - 2008/2/29 - 14:12



Language: French

Version française – NOËL 1944 – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Natale '44 – Andrea Sigona


Il est difficile d'imaginer la Milan différente telle qu'elle était en 1944, l'année la plus dure, celle de la répression et du lynchage. Mais aussi l'année de la Résistance et des hommes qui ensemble conquirent leur liberté à pleines mains. Certains revinrent, d'autres non. Comme cet amour né fortuitement en hiver ne vit jamais le printemps, mais qui valait la peine d'être vécu jusqu'à la fin.


Voilà pour toi, Lucien l'âne mon ami qui aime les fleurs bleues, dit Marco Valdo M.I., une histoire d'amour, çà te changera... En plus, elle bien jolie... Même, si funeste télégramme, triste béret... elle finit bien mal.

Je l'aime beaucoup et elle fend mon cœur d'âne pourtant solide comme le diamant... J'espère quand même, dit Lucien l'âne en souriant comme un bienheureux, que cette fois aussi, ta traduction plaira à l'auteur...

Moi aussi, dit Marco Valdo M.I.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
NOËL 1944

Tandis que la lune s'en allait promener...
(Et le vent criait en banlieue)
Dans cette Milan si différente
À l'horizon de la démocratie
Deux cœurs que le destin a croisés
Malheureusement distants comme un crépuscule
Noël proche de 1944
L'histoire aux portes d'un songe interrompu
Elle était couturière pour se faire deux sous
Et lui boulanger (la vie la plus dure)
Les mains maculées de sel et de farine
Il revient le matin, elle rentre le soir
Et ce fut juste un hasard qu'au retour
Une seule seconde, il la vit passer
Elle lui sourit, puis s'enfuit
Comme parfois l'aiguille échappe au doigt
Mais elle n'oublia jamais plus ce regard
Ainsi justement à cette heure elle voulut repasser là
Car parfois les pensées sont comme les ombres
Elles te suivent où que tu ailles sans te lâcher
Et ce fut ainsi que de petits regards
Comme les accords font les chansons
On les met ensemble pour un instant
Puis, on les retrouve mêlant nos émotions
« Maudite soit cette guerre infinie
Qui tôt ou tard devra pourtant finir
Même pas le temps de faire l'amour
Mon cœur se brise de devoir repartir. »
Et de ce jour seulement le silence
Et un message apporté du front
Et un béret volé par le vent
Pour y broder la nuit...
Et Milan … dans coin de banlieue
Deux cœurs que le destin a croisés
Juste à l'orée de la démocratie
«Que s'en aillent ces bêtes de fascistes
Il suffit de le vouloir au-delà des mots »
C'est comme dans la nuit les pires cauchemars,
Il suffit de se réveiller... Et ils s'en vont au premier soleil.

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2010/2/6 - 14:59




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