E quando sarò ricca te lo giuro
Non prenderò più il treno pendolare,
col gelo che ti inchioda contro al muro
e stanca che non riesci a camminare.
E quando sarò ricca per dispetto
Butterò la sveglia nel torrente,
fino a mezzogiorno starò a letto
e fino a sera non farò un bel niente.
Il treno fischia con la voce rotta
Apro gli occhi di piombo su ’sta vita
Non c’è più gioventù sulla tradotta
Quando si sogna vuol dir che è già finita.
E quando sarò ricca manovali
Addio balera addio periferia
Mi vedrete talvolta sui giornali
Sempre più bella ed in buona compagnia.
E quando sarò ricca a quel paese
Tutti ’sti vestiti un po’ alla buona
Andrò a Parigi a fare le mie spese
Ed ogni giorno vita da padrona.
Il treno fischia forte nella nebbia
Apro gli occhi di pianto su ’sta vita
Dentro nel cuore c’è tutta la mia rabbia
Dentro nel sangue so già d’esser finita.
Il treno fischia forte nella nebbia
Apro gli occhi di piombo su ’sta vita
Dentro nel cuore c’è tutta la mia rabbia,
dentro nel sangue so già d’esser finita.
Non prenderò più il treno pendolare,
col gelo che ti inchioda contro al muro
e stanca che non riesci a camminare.
E quando sarò ricca per dispetto
Butterò la sveglia nel torrente,
fino a mezzogiorno starò a letto
e fino a sera non farò un bel niente.
Il treno fischia con la voce rotta
Apro gli occhi di piombo su ’sta vita
Non c’è più gioventù sulla tradotta
Quando si sogna vuol dir che è già finita.
E quando sarò ricca manovali
Addio balera addio periferia
Mi vedrete talvolta sui giornali
Sempre più bella ed in buona compagnia.
E quando sarò ricca a quel paese
Tutti ’sti vestiti un po’ alla buona
Andrò a Parigi a fare le mie spese
Ed ogni giorno vita da padrona.
Il treno fischia forte nella nebbia
Apro gli occhi di pianto su ’sta vita
Dentro nel cuore c’è tutta la mia rabbia
Dentro nel sangue so già d’esser finita.
Il treno fischia forte nella nebbia
Apro gli occhi di piombo su ’sta vita
Dentro nel cuore c’è tutta la mia rabbia,
dentro nel sangue so già d’esser finita.
envoyé par Alessandro - 12/12/2007 - 12:17
Langue: français
Version française – QUAND JE SERAI RICHE... – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – E quando sarò ricca - Anna Identici – 1972
Texte de Pier Paolo Preti
Musique de Gianni Guarnieri
Arrangement de F. Orlandini
Une autre chanson qui nous rappelle comment on peut mourir du travail, dans son corps – comme hier à Turin et aujourd'hui qui sait où – ou dans son esprit.
Chanson italienne – E quando sarò ricca - Anna Identici – 1972
Texte de Pier Paolo Preti
Musique de Gianni Guarnieri
Arrangement de F. Orlandini
Une autre chanson qui nous rappelle comment on peut mourir du travail, dans son corps – comme hier à Turin et aujourd'hui qui sait où – ou dans son esprit.
Vois-tu Lucien l'âne mon ami, je comprends parfaitement qu'avec un titre pareil, tu sois là à me regarder avec des yeux comme deux ronds de flan...
Deux quoi ?, dit Lucien l'âne en ouvrant des yeux comme des soucoupes...
Deux ronds de flan... ou même, de flanc... Est-une expression idiomatique française qui, en substance, veut dire :: « profondément étonné... »,, mais en plus imagé. Donc, tout ça pour dire, que je comprends qu'un tel titre te surprenne venant de moi. Mais comme tu le sais sans doute, je traduis les chansons pour savoir ce qu'elles racontent et que pouvait, en effet, raconter une chanson portant un tel titre ? Et que peut-elle bien faire dans les Chansons contre la Guerre... Avec un pareil titre, on augurerait du contraire... Du moins, si l'on veut bien considérer que le fait de vouloir être riche est précisément le plus excellent moteur de la guerre elle-même et bien évidemment, de la Guerre de cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de conserver leurs richesses, de préserver leurs privilèges, d'accroître leur domination. C'est cette envie de richesse, ce rêve de richesse qui conduit à massacrer les autres... et si possible, massivement.
De fait, de fait... dit Lucien l'âne en dodelinant de son large front d'âne. Peut-on avoir rêve plus stupide ?
Mais, vois-tu, Lucien l'âne mon ami si poilu et tellement bienveillant, il faut toujours prendre le temps de bien pénétrer les choses, de bien écouter la chanson, de bien regarder le texte, de savoir lire. Car, que dit-elle en définitive cette chanson ? Que dit-elle d'autre que le rêve étrange et pénétrant qui transperce une jeune personne sur un quai de gare...
Les quais de gare sont des lieux terribles pour les jeunes personnes, songe un peu à Anna Karénine...
À mon avis, elle doit d'ailleurs hanter ce quai perdu dans la brume... On ne peut pas ne pas y penser... Mais, vois-tu, grâce au fantôme d'Anna, on peut poser la question centrale, celle que tu posais dès le départ... La richesse arrangera-t-elle quelque chose ? Vronski était riche, très riche... et pourtant. La richesse est une impasse pour l'aventure humaine, la richesse est un mirage... tant plus on l'approche, tant plus elle s'en va. Par ailleurs, elle a raison la chanson, le train des navetteurs – ces gens qui doivent courir les quais de gares pour rejoindre leur travail – les trains de navetteurs sont une horreur et une horreur qui dure... parfois, toute une vie.
J'ai un peu l'impression, dit Lucien l'âne, qu'il y a là comme une immense déception... que la vie n'est pas telle qu'on l'avait promise, telle qu'on l'avait fait miroiter... Et une tentation, une tentative de fuir dans le rêve vers cette mortelle vie annoncée...
C'est sans doute cela le fondement de la société dans laquelle on nous maintient... Cette tromperie, ce mensonge... Par le travail, tu pourras atteindre la richesse et par la richesse, le bonheur... une cuistrerie éléphantesque. Un miroir aux alouettes... Un mensonge délibéré, organisé, répété à l'infini... Un acte systématique de propagande... Et au bout, « J'ouvre mes yeux de plomb sur la vie / Il n'y a plus de jeunesse sur notre convoi / Quand on en rêve… elle est déjà finie. »
Tout cela fait que comme toujours et plus que jamais, il faut tisser le linceul de ce vieux monde trompeur, vil, voleur de temps et de vie et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Deux quoi ?, dit Lucien l'âne en ouvrant des yeux comme des soucoupes...
Deux ronds de flan... ou même, de flanc... Est-une expression idiomatique française qui, en substance, veut dire :: « profondément étonné... »,, mais en plus imagé. Donc, tout ça pour dire, que je comprends qu'un tel titre te surprenne venant de moi. Mais comme tu le sais sans doute, je traduis les chansons pour savoir ce qu'elles racontent et que pouvait, en effet, raconter une chanson portant un tel titre ? Et que peut-elle bien faire dans les Chansons contre la Guerre... Avec un pareil titre, on augurerait du contraire... Du moins, si l'on veut bien considérer que le fait de vouloir être riche est précisément le plus excellent moteur de la guerre elle-même et bien évidemment, de la Guerre de cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de conserver leurs richesses, de préserver leurs privilèges, d'accroître leur domination. C'est cette envie de richesse, ce rêve de richesse qui conduit à massacrer les autres... et si possible, massivement.
De fait, de fait... dit Lucien l'âne en dodelinant de son large front d'âne. Peut-on avoir rêve plus stupide ?
Mais, vois-tu, Lucien l'âne mon ami si poilu et tellement bienveillant, il faut toujours prendre le temps de bien pénétrer les choses, de bien écouter la chanson, de bien regarder le texte, de savoir lire. Car, que dit-elle en définitive cette chanson ? Que dit-elle d'autre que le rêve étrange et pénétrant qui transperce une jeune personne sur un quai de gare...
Les quais de gare sont des lieux terribles pour les jeunes personnes, songe un peu à Anna Karénine...
À mon avis, elle doit d'ailleurs hanter ce quai perdu dans la brume... On ne peut pas ne pas y penser... Mais, vois-tu, grâce au fantôme d'Anna, on peut poser la question centrale, celle que tu posais dès le départ... La richesse arrangera-t-elle quelque chose ? Vronski était riche, très riche... et pourtant. La richesse est une impasse pour l'aventure humaine, la richesse est un mirage... tant plus on l'approche, tant plus elle s'en va. Par ailleurs, elle a raison la chanson, le train des navetteurs – ces gens qui doivent courir les quais de gares pour rejoindre leur travail – les trains de navetteurs sont une horreur et une horreur qui dure... parfois, toute une vie.
J'ai un peu l'impression, dit Lucien l'âne, qu'il y a là comme une immense déception... que la vie n'est pas telle qu'on l'avait promise, telle qu'on l'avait fait miroiter... Et une tentation, une tentative de fuir dans le rêve vers cette mortelle vie annoncée...
C'est sans doute cela le fondement de la société dans laquelle on nous maintient... Cette tromperie, ce mensonge... Par le travail, tu pourras atteindre la richesse et par la richesse, le bonheur... une cuistrerie éléphantesque. Un miroir aux alouettes... Un mensonge délibéré, organisé, répété à l'infini... Un acte systématique de propagande... Et au bout, « J'ouvre mes yeux de plomb sur la vie / Il n'y a plus de jeunesse sur notre convoi / Quand on en rêve… elle est déjà finie. »
Tout cela fait que comme toujours et plus que jamais, il faut tisser le linceul de ce vieux monde trompeur, vil, voleur de temps et de vie et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
QUAND JE SERAI RICHE...
Quand je serai riche, je te le jure
Je ne prendrai plus le train des navetteurs
Avec le gel qui te cloue au mur
Et une fatigue que tu ne peux plus avancer.
Quand je serai riche, par dépit
Je jetterai le réveil dans le torrent
Jusqu'à midi, je resterai au lit
Et jusqu'au soir je ne ferai rien; strictement.
Le train siffle étrangement de sa voix
J'ouvre mes yeux de plomb sur la vie
Il n'y a plus de jeunesse sur notre convoi
Quand on en rêve… elle est déjà finie.
Quand je serai riche, mes bons vieux
Adieu guinguette adieu banlieue
Vous me verrez parfois sur les journaux
Toujours plus belle, toujours plus haut.
Quand je serai riche dans ce pays
Où tous sont vêtus à la va comme je te pousse
J'irai faire mes achats à Paris
Et chaque jour, je ferai carousse.
Le train siffle fort dans le brouillard
J'ouvre mes yeux de pleurs sur cette vie
Dans mon cœur, il y a tout un désespoir
Dans mon sang, je me sens déjà finie
Le train siffle fort dans le brouillard
J'ouvre mes yeux de pleurs sur cette vie
Dans mon cœur, il y a tout mon désespoir
Dans mon sang, je me sens déjà finie.
Quand je serai riche, je te le jure
Je ne prendrai plus le train des navetteurs
Avec le gel qui te cloue au mur
Et une fatigue que tu ne peux plus avancer.
Quand je serai riche, par dépit
Je jetterai le réveil dans le torrent
Jusqu'à midi, je resterai au lit
Et jusqu'au soir je ne ferai rien; strictement.
Le train siffle étrangement de sa voix
J'ouvre mes yeux de plomb sur la vie
Il n'y a plus de jeunesse sur notre convoi
Quand on en rêve… elle est déjà finie.
Quand je serai riche, mes bons vieux
Adieu guinguette adieu banlieue
Vous me verrez parfois sur les journaux
Toujours plus belle, toujours plus haut.
Quand je serai riche dans ce pays
Où tous sont vêtus à la va comme je te pousse
J'irai faire mes achats à Paris
Et chaque jour, je ferai carousse.
Le train siffle fort dans le brouillard
J'ouvre mes yeux de pleurs sur cette vie
Dans mon cœur, il y a tout un désespoir
Dans mon sang, je me sens déjà finie
Le train siffle fort dans le brouillard
J'ouvre mes yeux de pleurs sur cette vie
Dans mon cœur, il y a tout mon désespoir
Dans mon sang, je me sens déjà finie.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 27/7/2011 - 21:51
"E quando sarò ricca" ed "Era bello il mio ragazzo" nate negli anni della contestazione, di quel periodo non hanno né la forma, né l'ideologia. Infatti, chissà perchè di queste due canzoni non compare il nome dell'autore. Provate a chiederlo ad Anna, se se lo ricorda e se ha voglia di parlare dell'autore e del suo colore politico.
Non vuole essere una polemica, ma un momento di approfondimento e di conoscenza di un periodo che ha visto luci ed ombre mescolarsi saggiamente quando il fine da raggiungere era meno nobile; il vil denaro.
Non vuole essere una polemica, ma un momento di approfondimento e di conoscenza di un periodo che ha visto luci ed ombre mescolarsi saggiamente quando il fine da raggiungere era meno nobile; il vil denaro.
ezio - 18/4/2008 - 10:09
Sono d'accordo con Ezio. quanto ad Anna Identici ricordo che allora fu anche candidata nel PCI. Come cantante è brava, ma mi ha deluso un giorno in cui durante una trasmissione di Paolo Limiti ha cantato "fischia il vento" ed arrivata alla frase "ormai sicura è la crudele sorte del fascista vile e traditor", l'ha cambiata con qualcosa d'altro che ora non ricordo ma era una frase piuttosto insensata. Probabilmente non è stata lei, ma glielo hanno imposto. a qual punto avrebbe dovuto rifiutare.
Silva - 18/4/2008 - 15:41
Non conosco il nome dell'autore delle due canzoni, sinceramente, e a questo punto mi piacerebbe anche conoscerlo. Non solo per curiosità personale, ma anche -ovviamente- per la completezza della pagina. Su Anna Identici e su quel che hanno detto sia Ezio e Silva ho per il resto poco da dire; tranne una cosa, forse. D'accordo il "vil denaro", ma non mi sembra che, con la sua scelta, Anna Identici si sia orientata proprio verso il denaro facile. Questo non mi sentirei di imputarglielo proprio. Saluti. [RV]
Riccardo Venturi - 18/4/2008 - 19:24
L'Enciclopedia della Musica Italiana di Vito Vita attribusce anche questo brano a Pier Paolo Preti (testo), Gianni Guarnieri (musica) e F. Orlandini (arrangiamento)...
Beh, ma chi eran costoro? Ora non ne sappiam più di prima...
Beh, ma chi eran costoro? Ora non ne sappiam più di prima...
Alessandro - 18/4/2008 - 22:35
Aperta la caccia all'autore de "E quando sarò ricca" ed "Era bello il mio ragazzo"!
Ho un indizio (chissà che non sia utile, magari no): chi accompagnava alla chitarra Anna Identici che nel 1972 cantava "Era bello il mio ragazzo"? Sembra incredibile: Alberto Camerini!
Le musiche - quanto meno - dei due brani saranno mica dell'"Arlecchino del rock italiano"?
Ho un indizio (chissà che non sia utile, magari no): chi accompagnava alla chitarra Anna Identici che nel 1972 cantava "Era bello il mio ragazzo"? Sembra incredibile: Alberto Camerini!
Le musiche - quanto meno - dei due brani saranno mica dell'"Arlecchino del rock italiano"?
Alessandro - 18/4/2008 - 22:22
Pier Paolo Preti è un giornalista e paroliere che ha scritto canzoni, per esempio, per Lucia Mannucci e Virgilio Savona.
Alessandro - 18/4/2008 - 22:41
Gianni Guarnieri è nato a Firenze nel 1926. Figlio del Maestro Antonio Guarnieri e fratello dell'attrice Anna Maria. Pittore, musicista, arrangiatore e membro del "Quartetto Radar", un ensemble vocale piuttosto noto negli anni '60, soprattutto per il famoso "bidibodibù" dello spot dei materassi Permaflex.
http://www.galleriadellacanzone.it/sto...
http://it.wikipedia.org/wiki/Quartetto...
http://www.galleriadellacanzone.it/sto...
http://it.wikipedia.org/wiki/Quartetto...
Alessandro - 18/4/2008 - 22:55
Anche se decisamente fuori tempo massimo vorrei aggiungere un paio di parole ai commenti lasciati, circa tre anni or sono, da Ezio, Silva e Alessandro ... personalmente non conosco gli autori citati e ufficialmente riconosciuti di queste canzoni ma credo anche che ormai, a distanza di circa 40 anni, sia alquanto risibile l'atteggiamento apologetico da vecchi reduci con il quale i nostri amici ammantano ragioni e ideali attorno a qualsivoglia foglia si muova ancora per quegli antichi viali ... Forse è vero, probabilmente non tutte le canzonette d'allora portavano la firma di un Della Mea o di un Baldelli e venivano scandite ai cortei operai o nelle aule universitarie occupate negli anni della contestazione ma non dimentichiamoci che il fiume operaio che scorreva allora per le vie delle nostre città e che ogni giorno affollava autobus, treni e appunto ... tradotte, si identificava più con i brani sanremesi piuttosto che magari con l'inno di PO ... e oggi ci restano miracolosamente questi echi lontani che recano intatto il fascino e le suggestioni di un'epoca, mentre ben più auterevoli (e politicamente altisonanti) voci si sono spente ormai da tempo.
leponardo - 23/5/2011 - 12:33
Non mi sento fuori tempo massimo, anzi...
Mi pregio di avere fra i miei albums "APRO GLI OCCHI DI DONNA SU STA' VITA" e"PER ADESSO E' SOLO UNA SPERANZA": due piccole gemme ancora oggi tremendamente attuali, ma vorrei parlarne con Lei, ANNA, che ha avuto la schiettezza, la sincerità, la personalità, l'umiltà (soprattutto!) di vivere una Sua stagione musicale più VERA ed appagante (i denari in queste cose poco importano...
E lo dico con CONVINZIONE PERENNE, anche se mi sento politicamente "in coma" dal 1974 (coma divenuto per altro irreversibile dal 1979 in poi!).
Spero che ANNA legga queste poche righe, quanto meno per la solidarietà politica e sociale che ha legato Lei e tutti noi compagni in questi decenni. Spero mi possa rispondere, un giorno, mi farebbe molto piacere!
MA L'ENTUSIASMO, IL FERVORE, LA PUREZZA CHE AVEVAMO TUTTI QUANTI NOI DOV'E' FINITA???
Ciao, WALTER
SEBASTIAN WALTER IRACI
VIA GAUDENZIO MERULA N. 2/A
28100 - NOVARA
Cell. 3381657635
Mi pregio di avere fra i miei albums "APRO GLI OCCHI DI DONNA SU STA' VITA" e"PER ADESSO E' SOLO UNA SPERANZA": due piccole gemme ancora oggi tremendamente attuali, ma vorrei parlarne con Lei, ANNA, che ha avuto la schiettezza, la sincerità, la personalità, l'umiltà (soprattutto!) di vivere una Sua stagione musicale più VERA ed appagante (i denari in queste cose poco importano...
E lo dico con CONVINZIONE PERENNE, anche se mi sento politicamente "in coma" dal 1974 (coma divenuto per altro irreversibile dal 1979 in poi!).
Spero che ANNA legga queste poche righe, quanto meno per la solidarietà politica e sociale che ha legato Lei e tutti noi compagni in questi decenni. Spero mi possa rispondere, un giorno, mi farebbe molto piacere!
MA L'ENTUSIASMO, IL FERVORE, LA PUREZZA CHE AVEVAMO TUTTI QUANTI NOI DOV'E' FINITA???
Ciao, WALTER
SEBASTIAN WALTER IRACI
VIA GAUDENZIO MERULA N. 2/A
28100 - NOVARA
Cell. 3381657635
WALTER - 17/12/2013 - 13:10
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Testo di Pier Paolo Preti
Musica di Gianni Guarnieri
Arrangiamento di F. Orlandini
Album: "Apro gli occhi di donna su 'sta vita"
Un'altra canzone che ci ricorda come di lavoro si possa morire, nel corpo - come ieri a Torino e oggi chissà dove - o nello spirito.