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Ballada o narodowcu

Stan Surowy
Langue: polonais


Stan Surowy

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[2024]
Tekst i muzyka / Parole e musica / Lyrics and music / Paroles et musique / Sanat ja sävel: Stan Surowy

Grzegorz Dąbrowski - solo guitar
Daniel Kaliński - bass guitar
Paweł Korkuś - acoustic guitar
Mateusz Wawrzyniak - lead guitar
Tobiasz Wawrzyniak - drums

Dall'album di debutto "Stan Surowy" (Stato Grezzo ~ Costruzione Grezza) - dopo diciasette anni di attività.
Il testo trascritto dal libretto del disco.

Stan Surowy.
Stan Surowy.


La “Nazione” (o “Patria”, per la quale rimando sempre al celebre aforisma di Friedrich Dürrenmatt) ha, in sé, il bisogno fondamentale di perpetuarsi; da qui il suo altro caposaldo, la “Famiglia”; o meglio, la “Famiglia Tradizionale”, incrollabile baluardo della Nazio-Patria e di tutti i nazionalismi, di qualunque colore essi si ammantino. Da qui questa edificante e semplice storia escogitata dal gruppo Stan Surowy, che è polacco; giocoforza che l’ambientazione sia polacca, con tutte le polaccate di prammatica, l’angelica moglie del nostro Nazionalista, il figlio maschio che perpetua la styrpe...e poi tutto si complica maledettamente. No, non va proprio in modo “tradizionale”, tutta ‘sta storia, in una girandola di amori e di odî. Ed è una storia che, da qualunque parte la si pigli, può essere adattata a qualsiasi “Nazione”, a qualsiasi “Patria”, a qualsiasi defensor fidei. Si pensi soltanto al nostro ed italico gen. Vannacci, e a tutta la gente che gli va dietro pressoché messianicamente. [RV]
Narodził się Polak, na polskiej ziemi
Wyrastał dumny ze swych korzeni
Chwalił się Bogiem, honorem, ojczyzną
Gardził gejami i wszelką obczyzną

Odbite ślady ciężkich butów jego
Na twarzach studentów z lądu czarnego
Odmieńców, Żydów, chcecie nie wierzcie
Znali już wszyscy lekarze w mieście

Poznał dziewczynę, piękna, wręcz boska
Niebieskooka, nazwiskiem Zapolska
Ślub w katolickim wzięli kościele
I wyprawili wielkie wesele

Rok minął bez mała, jesień kraj złociła
Gdy niebieskooka cud chłopca powiła
Ojciec pękał z dumy, krzyczał, płacząc prawie:
- Tu drzewo posadzę, a tam dom postawię

Lata mijały, szumi dąb nad dachem
Lecz serce Polaka przepełnione strachem
Gdy syn pierworodny z nowiną przychodzi
Że zawsze był gejem i za mąż wychodzi

To jeszcze nie koniec, choć ojciec w histerii
Zięciem będzie Murzyn z dalekiej Nigerii
Ślub wezmą w Holandii, jutro wyruszają
Nie chcą dłużej czekać, bardzo się kochają

Świadkiem będzie Kazik, bo zawsze ich wspierał
Transseksualista, kiedyś Kazimiera
Przyjadą też Mojsze, Alli, Natasza
I rodziców też serdecznie zaprasza

Czy to tragedia? Ja jej nie widziałem
Chyba, że nie umiesz zgodzić się z morałem
Nienawiść jest wstydem, bo każdy się wstydzi
Kiedy kocha tych, których nienawidzi

29/8/2024 - 22:54




Langue: italien

Versione italiana / Italian version / Version italienne / Italiankielinen versio:
Riccardo Venturi, 3-9-2024 17:31
(Con interventi di un anonimo polacco)
La ballata del Nazionalista

E’ nato Polacco in terra polacca,
E’ cresciuto fiero delle sue radici,
Si vantava di Dio, dell’onore e della patria
Disprezzava i gay e ogni terra straniera

Tracce riflesse delle sue scarpe pesanti
Sulle facce degli studenti del continente nero
Che lo crediate o meno, anche i balordi e gli ebrei
Eran conosciuti da tutti i medici della città [1]

Ha conosciuto una splendida ragazza, divina addirittura,
Occhi azzurri, Zapolska [2] di cognome,
Si sono sposati in una chiesa cattolica
E hanno avuto un matrimonio favoloso

L’anno volgeva già al termine, e l’autunno tingeva d’oro il paese
Quando quel miracolo dagli occhi azzurri diede alla luce un maschietto,
Il padre scoppiava d’orgoglio e gridava, quasi piangendo:
Qui pianterò un albero, e là costruirò una casa.

Passaron gli anni. La quercia stormiva sopra il tetto,
Ma il cuore del Polacco era ricolmo di terrore:
E' che il figlio primogenito gli era arrivato con la notizia
Che era sempre stato gay, e che stava per sposarsi.

E non era manco tutto: il padre uscì ne' pazzi
Perché il genero era un negro della lontana Nigeria.
Si sposeranno in Olanda, e domani partiranno,
Non voglion più aspettare, si amano tantissimo.

Kazik [3] farà da testimone, li ha sempre sostenuti,
E’ un trans, una volta si chiamava Kazimiera.
Poi verranno anche Mosè, Alì e Natascia [4],
Son cordialmente invitati anche i genitori.

E’ forse una tragedia…? Mah, io non l’ho vista,
A meno che tu non sia un moralista.
L’odio è una vergogna, perché ognuno si vergogna
Quando ama coloro che odia.
[1] Si veda qui.

[2] “Zapolska” è il femminile di “Zapolski”, che è un cognome polacco di antico lignaggio (se si parla di lignaggio, non può essere che antico). Ma si tenga presente che “Zapolska” suona anche, più o meno, come “Per la Polonia”. L'anonimo polacco ci suggerisce anche di dare un'occhiata a Gabriela Zapolska (1857-1921), scrittrice, naturalista e attrice.

[3] Diminutivo di Kazimierz, nome polacco quant’altri mai. Poi si scopre che, in origine…

[4] Cioè un ebreo, un arabo e -orrore!- una russa.

3/9/2024 - 17:31




Langue: français

Version française – BALLADE DU NATIONALISTE – Marco Valdo M.I. – 2024
D’après la version italienne de Riccardo Venturi (avec l’intervention d’un anonyme polonais) – 2024
D’une chanson polonaise - Ballada o narodowcu – Stan Surowy – 2024

Paroles et musique : Stan Surowy
Grzegorz Dąbrowski - solo guitare
Daniel Kaliński - bass guitare
Paweł Korkuś - acoustic guitare
Mateusz Wawrzyniak - lead guitare
Tobiasz Wawrzyniak - drums

Extrait du premier album 'Stan Surowy' - après dix-sept ans d'activité.
Les paroles sont transcrites à partir du livret de l'album.

Petit dialogue maïeutique
C'EST LA QUESTION
C'EST LA QUESTION


Cette chanson est arrivée récemment, Lucien l’âne mon ami, et c’est une histoire qui nous vient de Pologne. Un pays qui a été longtemps considéré comme exotique ou perdu dans un passé indéterminé.

Oui, dit Lucien l’âne, il y avait là-bas une sorte de brouillard fort humide au travers duquel on ne voyait pas trop bien.

Et le titre de cette chanson, reprend Marco Valdo M.I., pourrait laisser penser qu’il en est ainsi encore à présent. Mais, il n’en est rien. Cette Ballade du nationaliste pourrait aussi bien se révéler exacte dans tous les autres pays – et pas seulement, en Europe. En fait, aux nuances locales près, ce nationaliste avant d’être Polonais est d’abord et essentiellement, un nationaliste, l’adepte d’un nationalisme.

En somme, dit Lucien l’âne, un nationaliste international. C’est une espèce que j’ai souvent rencontrée et depuis longtemps. On peut tout aussi si bien l’appeler un tribaliste.

C’est exact, dit Marco Valdo M.I., on peut le définir comme membre de la tribu et comme tel, ne supportant pas les membres d’autres tribus et toujours prêt à leur faire la guerre individuellement ou en groupe ou en tribu ou en nation. Cet indigène a des racines, il ne peut se déplacer et il entend instaurer son mode de vie, comme usance universelle. Il y ajoute le mépris et la haine de celles et ceux qui ne sont pas et ne font pas comme lui et ses pairs ; dans la chanson, ce sont les Noirs, les Juifs, les homosexuels, les transsexuels, etc. Dans le fond, c’est un sectaire et un sectateur d’une idole primaire ; dans la chanson, l’idole catholique. Il est borné et cette manière s’étend à tous les domaines de la vie. Ainsi, l’anecdote de la chanson est une parabole ; elle raconte l’histoire d’un nationaliste et des contrariétés que lui réserve sa vie. À la fin, comme toutes les paraboles, elle tire sous forme de paradoxe une morale.

Je vois, dit Lucien l’âne, comme le faisait déjà Ésope.

Cela dit, Lucien l’âne mon ami, il faut avoir en tête également que si ce nationaliste-ci se présente seul et que sa nuisance est réduite à son cercle familial, quand les nationalistes s’assemblent, ils deviennent une peste pour leur tribu, puis leur nation et finalement, pour l’humanité entière. Et quand on leur laisse l’accès au pouvoir, ils s’empressent de liquider les autres, ceux qui ne sont pas comme eux, de les écraser, de les soumettre par l’usage de la force et rapidement, ils débordent de leurs frontières et continuent leur sale petit jeu. En fait, c’est de ça qu’elle parle cette chanson et ce qui est bien, c’est qu’elle vient de Pologne, pays qui a souffert des nationalismes étrangers et où jusqu’il y a peu, les nationalistes locaux détenaient le pouvoir et infectaient leur propre nation. Aux dernières nouvelles, la Pologne sortait de ce brouillard et écartait ces nuages.

Pourvu que ça dure, dit Lucien l’âne ; je dis ça, car rien n’est jamais acquis et le ventre est encore fécond d’où surgit cette chose immonde et pour ce que j’en sais, c’est le cas partout dans le monde.

Avant de tel laisser conclure, Lucien l’âne mon ami, une petite paraphrase à propos de ce que disait Alfred Jarry, quand il présentait sa pièce Ubu Roi. Jarry précisait que l’histoire se passait « En Pologne, c’est-à-dire nulle part. » et je renverserais volontiers la proposition en tenant compte cette fois directement du réel : « En Pologne, c’est-à-dire partout. »

C’est encore plus effrayant que la folie d’Ubu, dit Lucien l’âne. Alors, tissons le linceul de ce vieux monde nationaliste, brutal, borné, avide et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
BALLADE DU NATIONALISTE

Polonais, sur le sol polonais, il est né ;
Fier de ses racines, il a grandi ;
Il se vantait de Dieu, de l'honneur, de la patrie ;
Il méprisait les homos et tous les étrangers.

Les traces de ses lourdes bottes se marquent
Sur les visages des étudiants du continent noir,
Des homos et des juifs ; si vous ne pouvez le croire,
Tous les médecins de la ville le savent.

Il rencontra une fille belle, angélique,
Nommée Zapolska, elle avait des yeux bleus,
Ils se sont mariés à l’église catholique,
Ce fut un mariage fabuleux.

Le pays se dorait à l’automne, l’année se finissait,
La merveille aux yeux bleus mit au monde un gars.
Le père débordant de fierté criait, pleurait et disait :
Je planterai un arbre ici, je construirai une maison là.

Les années passent. Le chêne crisse au-dessus du toit,
Le cœur du Polonais se remplit d’anxiété :
Son fils aîné lui annonce comme ça
Qu'il a toujours été homo et qu'il va se marier.

Mariage en Hollande, les fiancés partent demain.
Ils ne veulent plus attendre, ils s'aiment tant.
Ce n'est pas tout, le père est très mécontent.
Son futur gendre est un Noir du Nigeria lointain.

Les parents sont chaleureusement invités.
Le témoin est Kazik, autrefois Kazimiera ;
Un transsexuel, qui les a toujours aidés ;
Il y aura aussi Moshe, Alli et Natasha.

Est-ce une tragédie ? Moi, je ne le pense pas.
Sauf à refuser la morale et le droit,
La haine est une honte ; tout le monde a honte
Quand il aime ceux qu'il déteste.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 5/9/2024 - 17:08


Bello il finale rimato, ma questi due versi della seconda strofa vanno capiti in quel senso:

Volete credere o no, ma anche gli strambi e gli ebrei
erano conosciuti da tutti i medici della citta'

Grazie Riccardo, scusa la mia pigrizia, ma in queste settimane mi sto trasferendo e mi e' difficile trovare il tempo per contribuire, immagina poi di tradurre.
E poi, te la cavi proprio bene, perche' darti fastidio allora :-P

L'album, quello di Stan Surowy, sarebbe da mettere per intero nelle CCG, peccato pero' che non potete sentire le versioni dal disco, specialmente gli assoli di Grzegorz che sono eccezionali.
Per me e' l'album che fa epoca, un rinascimento degli 80 a piene vele, specialmente dal vivo, in concerto.

Saluti cari

L'anonimo polacco

3/9/2024 - 20:59


[2] ... poi... si scopre che la pagina polacca della Wiki lo spiega proprio all'contrario rispetto alla Wiki italiana, aha, aha ;-)

https://pl.wikipedia.org/wiki/Kazimierz_(imię)

3/9/2024 - 21:13


@ Anonymus Polonicus

Grazie per le tue parole e ti assicuro che non mi dai certo fastidio, tutt'altro. "Chcecie nie wierzcie" (ora che ho imparato come si dice "che lo crediate o no", lo sfrutto :-), io continuo imperterrito a imparare il polacco e a tradurre con quel po' che ne ho imparato -anche grazie a polacchi più o meno anonimi- negli ultimi venticinqu'anni, e servendomi di pile di dizionariacci impolverati sotto i quali, un giorno, mi troveranno spiaccicato. Ho inserito le correzioni nella versione e le osservazioni nelle note. Solo non ho capito una cosa: Gabriela Zapolska c'entra qualcosa nel testo della canzone? Gioncujo parecchio!

Riccardo Venturi - 4/9/2024 - 09:46


@ Riccardo Venturi

In tema di Zapolska la chiave giusta ce l'hai trovata perche', come penso anch'io, qua viene usato per sottolineare che pure la madre e' una polacca doc e come hai giusto notato e' un cognome che contiene in se il nome del paese - Polska - la Patria. Pero' a riguardo la provenienza del tale cognome opterei per l'ipotesi che anticamente denominava una persona, un vicino che abitava oltre il campo (pole - il campo in polacco). Non e' un cognome molto diffuso in Polonia odierna, percio' viene connotato quasi automaticamente con signora Gabriela e nel testo della canzone svolge l'ulteriore funzione satirica, credo, visto che all'epoca fu una donna abbastanza moderna e progressista, nonche' talentuosa.

Grazie ancora e salutoni

4/9/2024 - 21:25




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