C’était toi, noble empereur, qui m’avait nommé gouverneur
De Louisbourg, ville admirable, qu’on croyait en sureté
On la croyait imprenable, mais elle n’a su résister
Est-ce manque de canon, ou de poudre, de munition ?
En garnison, deux mille hommes, nous avions tant de secours
Je voudrais bien qu’on me nomme ce qui manquait à Louisbourg
Les Français, soir et matin, essayaient de calmer leur faim
Nuit et jour dans les tranchées, jusqu’à mi-jambe dans l’eau
Vingt mille hommes en poussées les avaient bien pris d’assaut
La ville était aux abois, le feu dans plusieurs endroits
La muraille, à l’escalade, ne pouvait plus résister
On fit battre la chamade afin de capituler
J’ai mis une condition, pour moi et toute ma garnison
De sortir de nos chaumières, armés et tambour battant
En déployant nos bannières, quittant bagage et argent
J’ai quitté cinq cents canons, mille barils de poudre et puis de plomb
Dix mille quarts de farine et trente mille boulets
Les Anglais ont bonne mine, après la guerre aux Français
Adieu donc charmant Louisbourg, c’est un adieu pour toujours
En un moment de détresse, avoir eu tant de malheur
À regret je te délaisse, toi et tous tes directeurs
De Louisbourg, ville admirable, qu’on croyait en sureté
On la croyait imprenable, mais elle n’a su résister
Est-ce manque de canon, ou de poudre, de munition ?
En garnison, deux mille hommes, nous avions tant de secours
Je voudrais bien qu’on me nomme ce qui manquait à Louisbourg
Les Français, soir et matin, essayaient de calmer leur faim
Nuit et jour dans les tranchées, jusqu’à mi-jambe dans l’eau
Vingt mille hommes en poussées les avaient bien pris d’assaut
La ville était aux abois, le feu dans plusieurs endroits
La muraille, à l’escalade, ne pouvait plus résister
On fit battre la chamade afin de capituler
J’ai mis une condition, pour moi et toute ma garnison
De sortir de nos chaumières, armés et tambour battant
En déployant nos bannières, quittant bagage et argent
J’ai quitté cinq cents canons, mille barils de poudre et puis de plomb
Dix mille quarts de farine et trente mille boulets
Les Anglais ont bonne mine, après la guerre aux Français
Adieu donc charmant Louisbourg, c’est un adieu pour toujours
En un moment de détresse, avoir eu tant de malheur
À regret je te délaisse, toi et tous tes directeurs
envoyé par Dq82 - 26/3/2024 - 16:08
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Territoires
Chanson rare qui décrit, du point de vue des soldats qui se battirent ensemble, la défaite de la première ville de l’Amérique française, premier domino de la chute de la Nouvelle-France. Cette chanson acadienne nous a été offerte, il y a longtemps, par Robert Deveaux, gardien de chanson de Chéticamp, au Cap-Breton.
C’est Olivier qui a minutieusement travaillé cet arrangement de voix.
A rare song depicting the loss of the first city in French America from the point of view of the soldiers who fought together. That defeat was the first domino of the fall of Nouvelle-France. This Acadian song was offered to us a long time ago by Robert Deveaux, a song keeper from Chéticamp, Cape Breton Island.
Olivier worked carefully on this vocal arrangement.