Camminavo sul ponte
perché mi piace la città
vista dall’altra riva
oltre il verde dell’acqua
quando un bagliore accecante mi ha portato via
veloce correvo libero
volando le scale
per andare in cortile
a giocare al pallone
quando un bagliore accecante mi ha portato via
attraversavo il sentiero
che divide il giardino
i fiori vanno bagnati
al calare del sole
quando un bagliore accecante mi ha portato via
ascoltavo mia madre
raccontare di quando
era ancora ragazza
il futuro un sogno
quando un bagliore accecante mi ha portato via
guardavo l’orologio
mancava un solo giro
perché fosse finito
un lavoro noioso
quando un bagliore accecante mi ha portato via
le accarezzavo i capelli
le stringevo la mano
per consolare un suo pianto
per non piangere anch’io
quando un bagliore accecante mi ha portato via
stavo pensando a domani
a quello che avrei fatto
di questa mia vita breve
delle mie piccole speranze
quando un bagliore accecante mi ha portato via
ora sono qui sangue e lava
ali schiacciate al suolo
bocca assetata di aria
occhi aperti nel buio
in questo buio sconfinato che non so cosa sia
ora sono qui sangue e lava
ali schiacciate al suolo
bocca assetata di aria
occhi aperti nel buio
in questo buio sconfinato che non so cosa sia
in questo buio sconfinato che non so cosa sia…
perché mi piace la città
vista dall’altra riva
oltre il verde dell’acqua
quando un bagliore accecante mi ha portato via
veloce correvo libero
volando le scale
per andare in cortile
a giocare al pallone
quando un bagliore accecante mi ha portato via
attraversavo il sentiero
che divide il giardino
i fiori vanno bagnati
al calare del sole
quando un bagliore accecante mi ha portato via
ascoltavo mia madre
raccontare di quando
era ancora ragazza
il futuro un sogno
quando un bagliore accecante mi ha portato via
guardavo l’orologio
mancava un solo giro
perché fosse finito
un lavoro noioso
quando un bagliore accecante mi ha portato via
le accarezzavo i capelli
le stringevo la mano
per consolare un suo pianto
per non piangere anch’io
quando un bagliore accecante mi ha portato via
stavo pensando a domani
a quello che avrei fatto
di questa mia vita breve
delle mie piccole speranze
quando un bagliore accecante mi ha portato via
ora sono qui sangue e lava
ali schiacciate al suolo
bocca assetata di aria
occhi aperti nel buio
in questo buio sconfinato che non so cosa sia
ora sono qui sangue e lava
ali schiacciate al suolo
bocca assetata di aria
occhi aperti nel buio
in questo buio sconfinato che non so cosa sia
in questo buio sconfinato che non so cosa sia…
envoyé par Riccardo Gullotta - 14/8/2022 - 18:17
Langue: français
Version française — LUEURS — Marco Valdo M.I. — 2022
Chanson italienne — Bagliori — Gianni Siviero — 1988-1999
Dialogue maïeutique
Lueurs, dit Marco Valdo M.I., est une chanson énigmatique qui rapporte un monologue, c’est-à-dire le discours, la réflexion à haute voix d’une voix anonyme. C’est un lui qui parle ; il y a quelqu’un qui raconte un passage de sa vie et le passage de sa vie.
Oh, dit Lucien l’âne, c’est assez habituel pour une chanson.
En effet, reprend Marco Valdo M.I. ; d’abord, le titre lui-même est une énigme ; que sont ces lueurs ? Qu’est donc cette lueur aveuglante qui revient lancinante. Est-elle un de ces éclaires d’orage qui soudain déchirent le ciel ? Est-ce même une illumination matérielle ? Est-ce l’éclat d’une bombe ? Ou n’est-ce pas plutôt une clarté qui surgit à l’intérieur de l’esprit, de la conscience de celui qu’elle atteint ?
Vues ainsi, dit Lucien l’âne, ces lueurs ne me semblent pas claires ; le mieux serait de dire un peu plus de ce que dit la chanson. Peut-être alors y verrait-on plus clair.
Oui, dit Marco Valdo M.I., j’aurais dû commencer par là. Donc elle (la chanson) raconte une série d’événements qui sont des éléments disparates d’un récit : l’enfant qui traverse une passerelle, il court rejoindre ses amis ; il va au jardin ; il écoute sa mère, il la caresse, la console de ses douleurs. Est-elle à l’agonie ? Et lui-même, est-il aussi ce pilote dont l’avion s’est écrasé ? Revoit-il, récapitule-t-il ainsi sa vie ?
Oh, dit Lucien l’âne, c’est souvent comme ça avec la chanson, elle évoque et sans doute, sait-elle elle-même de quoi il retourne et a-t-elle choisi la voie du mystère. Quant à nous, nous tissons le linceul de ce vieux monde étrange, multiple, agonisant, sombre et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne — Bagliori — Gianni Siviero — 1988-1999
Dialogue maïeutique
Lueurs, dit Marco Valdo M.I., est une chanson énigmatique qui rapporte un monologue, c’est-à-dire le discours, la réflexion à haute voix d’une voix anonyme. C’est un lui qui parle ; il y a quelqu’un qui raconte un passage de sa vie et le passage de sa vie.
Oh, dit Lucien l’âne, c’est assez habituel pour une chanson.
En effet, reprend Marco Valdo M.I. ; d’abord, le titre lui-même est une énigme ; que sont ces lueurs ? Qu’est donc cette lueur aveuglante qui revient lancinante. Est-elle un de ces éclaires d’orage qui soudain déchirent le ciel ? Est-ce même une illumination matérielle ? Est-ce l’éclat d’une bombe ? Ou n’est-ce pas plutôt une clarté qui surgit à l’intérieur de l’esprit, de la conscience de celui qu’elle atteint ?
Vues ainsi, dit Lucien l’âne, ces lueurs ne me semblent pas claires ; le mieux serait de dire un peu plus de ce que dit la chanson. Peut-être alors y verrait-on plus clair.
Oui, dit Marco Valdo M.I., j’aurais dû commencer par là. Donc elle (la chanson) raconte une série d’événements qui sont des éléments disparates d’un récit : l’enfant qui traverse une passerelle, il court rejoindre ses amis ; il va au jardin ; il écoute sa mère, il la caresse, la console de ses douleurs. Est-elle à l’agonie ? Et lui-même, est-il aussi ce pilote dont l’avion s’est écrasé ? Revoit-il, récapitule-t-il ainsi sa vie ?
Oh, dit Lucien l’âne, c’est souvent comme ça avec la chanson, elle évoque et sans doute, sait-elle elle-même de quoi il retourne et a-t-elle choisi la voie du mystère. Quant à nous, nous tissons le linceul de ce vieux monde étrange, multiple, agonisant, sombre et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LUEURS
Je traverse la passerelle
Car j’aime la ville
Vue de l’autre rive
Au-delà de l’eau verte
Une lueur aveuglante m’emporte.
Libre, vite je cours,
Dans les escaliers, je vole
Pour aller dans la cour
Où avec les amis, je joue.
Une lueur aveuglante m’emporte.
Je traverse l’allée
Du jardin à la porte.
Les fleurs sont arrosées
En fin de journée.
Une lueur aveuglante m’emporte.
J’écoute ma mère
Raconter sa vie
Du temps où elle était une fille,
Son futur, ses illusions mortes.
Une lueur aveuglante m’emporte.
Je regarde ma montre.
Il reste une heure
Pour terminer
Cette pénible activité.
Une lueur aveuglante m’emporte.
Je caresse sa tête,
Ma main se prête
À consoler ses douleurs
Et retenir mes pleurs.
Une lueur aveuglante m’emporte.
Je pense à demain
À ce que je vais faire,
À ce court destin qui est le mien
À mes petites attentes.
Une lueur aveuglante m’emporte.
Je suis là, sang et pierre,
Ailes écrasées à terre,
Bouche assoiffée d’air,
Suffoquant, les yeux ouverts
Dans cette obscurité sans fin où je ne vois guère.
Je suis là, sang et pierre,
Ailes écrasées à terre,
Bouche assoiffée d’air,
Suffoquant, les yeux ouverts
Dans cette obscurité sans fin où je ne vois guère.
Dans cette obscurité sans fin où je ne vois guère.
Je traverse la passerelle
Car j’aime la ville
Vue de l’autre rive
Au-delà de l’eau verte
Une lueur aveuglante m’emporte.
Libre, vite je cours,
Dans les escaliers, je vole
Pour aller dans la cour
Où avec les amis, je joue.
Une lueur aveuglante m’emporte.
Je traverse l’allée
Du jardin à la porte.
Les fleurs sont arrosées
En fin de journée.
Une lueur aveuglante m’emporte.
J’écoute ma mère
Raconter sa vie
Du temps où elle était une fille,
Son futur, ses illusions mortes.
Une lueur aveuglante m’emporte.
Je regarde ma montre.
Il reste une heure
Pour terminer
Cette pénible activité.
Une lueur aveuglante m’emporte.
Je caresse sa tête,
Ma main se prête
À consoler ses douleurs
Et retenir mes pleurs.
Une lueur aveuglante m’emporte.
Je pense à demain
À ce que je vais faire,
À ce court destin qui est le mien
À mes petites attentes.
Une lueur aveuglante m’emporte.
Je suis là, sang et pierre,
Ailes écrasées à terre,
Bouche assoiffée d’air,
Suffoquant, les yeux ouverts
Dans cette obscurité sans fin où je ne vois guère.
Je suis là, sang et pierre,
Ailes écrasées à terre,
Bouche assoiffée d’air,
Suffoquant, les yeux ouverts
Dans cette obscurité sans fin où je ne vois guère.
Dans cette obscurité sans fin où je ne vois guère.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 18/8/2022 - 19:12
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Gianni Siviero
Album inedito / unpublished / inédit / julkaisematon:
Disco blu