Čekáme kdesi na konci aleje
podivná trojice: já, pláč a naděje –
čekáme na čísi hlas a čísi kroky –
jsme tu snad měsíce – snad roky.
Nevím – čas zmizel a není,
snad bude zas jaro – snad jen podzimní tlení –
nevnímám nic, jen srdce vyzvání,
že život je jen pouhé čekání.
Snad přešly týdny a snad staletí,
někdy je slunce a jindy jen prokletí.
Je studené ticho na konci aleje,
kde čekám já a pláč – odešla naděje.
podivná trojice: já, pláč a naděje –
čekáme na čísi hlas a čísi kroky –
jsme tu snad měsíce – snad roky.
Nevím – čas zmizel a není,
snad bude zas jaro – snad jen podzimní tlení –
nevnímám nic, jen srdce vyzvání,
že život je jen pouhé čekání.
Snad přešly týdny a snad staletí,
někdy je slunce a jindy jen prokletí.
Je studené ticho na konci aleje,
kde čekám já a pláč – odešla naděje.
Contributed by Stanislava - 2022/7/5 - 18:30
Language: Italian
Versione italiana di Stanislava
IN ATTESA IN UN QUALCHE LUOGO IN FONDO AL VIALE ALBERATO
Siamo in attesa in un qualche luogo in fondo al viale alberato,
un trio bizzarro: io, il pianto e la speranza.
Aspettiamo la voce di qualcuno, i suoi passi.
Stiamo qua forse da mesi, o magari da anni.
Non so – il tempo è scomparso, non esiste.
Forse arriverà ancora la primavera – o forse solo la decomposizione d'autunno.
Non percepisco nulla – solo il cuore batte forte
per affermare che la vita [1] è mera attesa.
Sono passate forse settimane, forse secoli,
a volte c'è il sole, altre volte solo una maledizione.
C'è un silenzio freddo in fondo al viale alberato
dove aspetto io e il pianto – la speranza se n'è andata.
Siamo in attesa in un qualche luogo in fondo al viale alberato,
un trio bizzarro: io, il pianto e la speranza.
Aspettiamo la voce di qualcuno, i suoi passi.
Stiamo qua forse da mesi, o magari da anni.
Non so – il tempo è scomparso, non esiste.
Forse arriverà ancora la primavera – o forse solo la decomposizione d'autunno.
Non percepisco nulla – solo il cuore batte forte
per affermare che la vita [1] è mera attesa.
Sono passate forse settimane, forse secoli,
a volte c'è il sole, altre volte solo una maledizione.
C'è un silenzio freddo in fondo al viale alberato
dove aspetto io e il pianto – la speranza se n'è andata.
[1] Nel video ufficiale, verso la fine, appare la foto del manoscritto della poesia dove al posto di život (vita), si legge: láska (amore).
Contributed by Stanislava - 2022/7/5 - 18:31
Language: English
Versione inglese dal video ufficiale
WAITING AT THE END OF AN ALLEY
We are waiting someplace, at the end of an alley
A peculiar trinity: myself, tears, and hope.
We are waiting for a voice, someone’s footsteps
We’ve been here for months, maybe years.
I feel so uncertain… time itself has disappeared, exists no more
Perhaps Spring will come again, perhaps just the decay of Autumn
I feel so numb… nothing is penetrating
Only the heart keeps on tolling
That Life is but waiting, eternal waiting.
Weeks have passed, or is it centuries
At times sun exists, at times, there’s only the curse
At the end of the alley, a chilly silence
Where my tears and I are waiting… the hope has gone.
We are waiting someplace, at the end of an alley
A peculiar trinity: myself, tears, and hope.
We are waiting for a voice, someone’s footsteps
We’ve been here for months, maybe years.
I feel so uncertain… time itself has disappeared, exists no more
Perhaps Spring will come again, perhaps just the decay of Autumn
I feel so numb… nothing is penetrating
Only the heart keeps on tolling
That Life is but waiting, eternal waiting.
Weeks have passed, or is it centuries
At times sun exists, at times, there’s only the curse
At the end of the alley, a chilly silence
Where my tears and I are waiting… the hope has gone.
Contributed by Stanislava - 2022/7/5 - 18:32
Language: French
Version française — ATTENTE AU BOUT DE L’ALLÉE — Marco Valdo M.I. — 2022
d’après la version italienne IN ATTESA IN UN QUALCHE LUOGO IN FONDO AL VIALE ALBERATO de Stanislava
d’une chanson tchèque — Čekáme kdesi na konci aleje — Lenka Lichtenberg — 2022
Chanson — Texte : Anna Hanna Friesová — 1942-45 / Musique : Shy-Anne Hovorka
Thieves of Dreams/ Zloději snů. Songs of Theresienstadt’s Secret Poetess — Voleurs de Rêves. Chansons d’une poétesse secrète de Theresienstadt.
Pour son album " Thieves of Dreams " — « VOLEURS DE RÊVES », enregistré très soigneusement avec dix-huit musiciens, Lenka Lichtenberg (voix, piano, synthé) s’est plongée dans la Tchécoslovaquie et l’histoire de sa famille en déportation : « Lorsque ma mère Jana Renée e Friesova est décédée en 2016, je rangeais son bureau à Prague et j’ai découvert deux petits carnets. Ils étaient remplis de poèmes que ma grand-mère, Anna Hana Friesova (1901-1987), avait écrits dans le camp de concentration de Theresienstadt. […] Devant mes yeux, il y avait les pages déchirées avec les rêves écrits à la main par ma grand-mère et ses cauchemars dans le camp, des histoires qu’elle ne m’a jamais racontées. Je me suis donc embarquée dans une recherche visant à partager ses écrits de « l’enfer sur terre », pour citer Primo Levi, et à faire revivre sa voix de la meilleure façon qui soit : en musique, dans un projet couvrant huit décennies et trois générations ». Les seize titres témoignent d’une sensibilité mélodique particulière et ont été composés et arrangés par Lenka Lichtenberg elle-même, parfois en collaboration avec d’autres musiciens, et sont en mesure de restituer à l’auditeur une texture affective dense qui invite à se plonger dans le livret bien édité, qui contient à la fois la copie des pages écrites à la main par Anna Hana Friesova et la traduction des textes en anglais, précédée d’une introduction autobiographique touchante et documentée écrite par Lenka Lichtenberg et intitulée Thieves of Dreams — « VOLEURS DE RÊVES ».
d’après la version italienne IN ATTESA IN UN QUALCHE LUOGO IN FONDO AL VIALE ALBERATO de Stanislava
d’une chanson tchèque — Čekáme kdesi na konci aleje — Lenka Lichtenberg — 2022
Chanson — Texte : Anna Hanna Friesová — 1942-45 / Musique : Shy-Anne Hovorka
Thieves of Dreams/ Zloději snů. Songs of Theresienstadt’s Secret Poetess — Voleurs de Rêves. Chansons d’une poétesse secrète de Theresienstadt.
Pour son album " Thieves of Dreams " — « VOLEURS DE RÊVES », enregistré très soigneusement avec dix-huit musiciens, Lenka Lichtenberg (voix, piano, synthé) s’est plongée dans la Tchécoslovaquie et l’histoire de sa famille en déportation : « Lorsque ma mère Jana Renée e Friesova est décédée en 2016, je rangeais son bureau à Prague et j’ai découvert deux petits carnets. Ils étaient remplis de poèmes que ma grand-mère, Anna Hana Friesova (1901-1987), avait écrits dans le camp de concentration de Theresienstadt. […] Devant mes yeux, il y avait les pages déchirées avec les rêves écrits à la main par ma grand-mère et ses cauchemars dans le camp, des histoires qu’elle ne m’a jamais racontées. Je me suis donc embarquée dans une recherche visant à partager ses écrits de « l’enfer sur terre », pour citer Primo Levi, et à faire revivre sa voix de la meilleure façon qui soit : en musique, dans un projet couvrant huit décennies et trois générations ». Les seize titres témoignent d’une sensibilité mélodique particulière et ont été composés et arrangés par Lenka Lichtenberg elle-même, parfois en collaboration avec d’autres musiciens, et sont en mesure de restituer à l’auditeur une texture affective dense qui invite à se plonger dans le livret bien édité, qui contient à la fois la copie des pages écrites à la main par Anna Hana Friesova et la traduction des textes en anglais, précédée d’une introduction autobiographique touchante et documentée écrite par Lenka Lichtenberg et intitulée Thieves of Dreams — « VOLEURS DE RÊVES ».
ATTENTE AU BOUT DE L’ALLÉE
Nous attendons quelque part au bout de l’allée.
Étrange trinité : mes pleurs, mon espoir et moi ;
Nous attendons quelqu’un, sa voix et ses pas.
Nous sommes ici depuis des mois, depuis des années.
Le temps disparaît, n’existe pas. Je ne sais pas.
C’est le printemps ou peut-être le déclin de l’automne.
Je ne sens rien, mon cœur bat,
La vie est seulement une attente.
Des semaines, peut-être des siècles passent,
Parfois du soleil, parfois un maléfice.
Silence froid au bout de l’avenue,
J’attends et je pleure — l’espoir disparu.
Nous attendons quelque part au bout de l’allée.
Étrange trinité : mes pleurs, mon espoir et moi ;
Nous attendons quelqu’un, sa voix et ses pas.
Nous sommes ici depuis des mois, depuis des années.
Le temps disparaît, n’existe pas. Je ne sais pas.
C’est le printemps ou peut-être le déclin de l’automne.
Je ne sens rien, mon cœur bat,
La vie est seulement une attente.
Des semaines, peut-être des siècles passent,
Parfois du soleil, parfois un maléfice.
Silence froid au bout de l’avenue,
J’attends et je pleure — l’espoir disparu.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2022/7/8 - 19:06
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Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Musica/Music/Hudba: Shy-Anne Hovorka
2022
Thieves of Dreams/ Zloději snů. Songs of Theresienstadt’s Secret Poetess
blogfoolk.com
2. Zas v slunci zlatém (Once again in golden sunlight)
3. Čekáme kdesi na konci aleje (Waiting at the end of an alley)
4. Zázraky (Miracles)
5. Studený soumrak byl, můj milý (It was a cold dusk)
6. Zvyk, to je příšera (Habit is a monster)
7. Utíkej, utíkej, člověče (Run, run, little human)
8. Divoká, dravá voda byla (Wild, beastly water)
9. Koleda, koleda (Trick or treat)
10. Jdou naše nohy (Feet are marching)
11. Chtěla jsem tě proklít, hořká zemi (I wanted to curse you, bitter land)
12. Můj ráji samoty (My paradise of solitude)
13. Ženeme čas (We're chasing time)
14. Mám vlastní trud (I have my own grief)
15. Neptej se, můj milý (Don't ask me, my love)
16. Maminka (Maminka)