В этом мотиве есть какая-то фальшь,
Но где найти тех, что услышат ее?
Подросший ребенок, воспитанный жизнью за шкафом,
Теперь ты видишь Солнце, возьми - это твое!
Я объявляю свой дом безъядерной зоной!
Я объявляю свой двор безъядерной зоной!
Я объявляю свой город безъядерной зоной!
Я объявляю свой...
Как не прочны стены наших квартир,
Но кто-то один не подставит за всех плечо.
Я вижу дом, я беру в руки мел,
Нет замка, но я владею ключом.
Я объявляю свой дом
Я объявляю свой дом безъядерной зоной!
Я объявляю свой двор безъядерной зоной!
Я объявляю свой город безъядерной зоной!
Я объявляю свой...
Но где найти тех, что услышат ее?
Подросший ребенок, воспитанный жизнью за шкафом,
Теперь ты видишь Солнце, возьми - это твое!
Я объявляю свой дом безъядерной зоной!
Я объявляю свой двор безъядерной зоной!
Я объявляю свой город безъядерной зоной!
Я объявляю свой...
Как не прочны стены наших квартир,
Но кто-то один не подставит за всех плечо.
Я вижу дом, я беру в руки мел,
Нет замка, но я владею ключом.
Я объявляю свой дом
Я объявляю свой дом безъядерной зоной!
Я объявляю свой двор безъядерной зоной!
Я объявляю свой город безъядерной зоной!
Я объявляю свой...
Contributed by Riccardo Venturi - 2022/2/9 - 00:06
Language: Italian
Traduzione italiana / Italian translation / Traduction italienne / Italiankielinen käännös:
Riccardo Venturi, 9-2-2022 00:08
Riccardo Venturi, 9-2-2022 00:08
Dichiaro casa mia [zona denuclearizzata!]
C'è come del falso in questo motivo,
Ma dove trovare chi lo ascolti?
Bambino ormai cresciuto, educato dietro l'armadio, [1]
Adesso vedi il Sole, prendilo! È tuo!
Dichiaro casa mia zona denuclearizzata!
Dichiaro il mio cortile zona denuclearizzata!
Dichiaro la mia città zona denuclearizzata!
Dichiaro la mia...
Come son fragili i muri delle nostre case,
Ma solo qualcuno rifiuta di dare una mano.
Vedo la casa, prendo un gessetto
Non c'è la serratura, però io ho la chiave.
Dichiaro casa mia...
Dichiaro casa mia zona denuclearizzata!
Dichiaro il mio cortile zona denuclearizzata!
Dichiaro la mia città zona denuclearizzata!
Dichiaro la mia...
C'è come del falso in questo motivo,
Ma dove trovare chi lo ascolti?
Bambino ormai cresciuto, educato dietro l'armadio, [1]
Adesso vedi il Sole, prendilo! È tuo!
Dichiaro casa mia zona denuclearizzata!
Dichiaro il mio cortile zona denuclearizzata!
Dichiaro la mia città zona denuclearizzata!
Dichiaro la mia...
Come son fragili i muri delle nostre case,
Ma solo qualcuno rifiuta di dare una mano.
Vedo la casa, prendo un gessetto
Non c'è la serratura, però io ho la chiave.
Dichiaro casa mia...
Dichiaro casa mia zona denuclearizzata!
Dichiaro il mio cortile zona denuclearizzata!
Dichiaro la mia città zona denuclearizzata!
Dichiaro la mia...
[1] Vale come "educato al buio, tenuto all'oscuro"
Language: French
Version française – MA ZONE DÉNUCLÉAIRE – Marco valdo M.I. – 2022
D’après la version italienne de Riccardo Venturi – 2022
d’une Chanson russe – Я объявляю свой дом [безъядерной зоной !] – Ja obŭjavljaju svoj dom [bezŭjadernoj zonoj !] – Kino / Кино – 1985 - Paroles et musique : Viktor Coj [Tsoi]
Album : Это не любовь… [« Ce n’est pas de l’amour… »)
En y réfléchissant (pas mal), cette chanson date de 1985. Elle fait partie de l’album intitulé Это не любовь…, qui signifie : « Ce n’est pas de l’amour… » (tout comme le premier titre de l’album). En 1985, Viktor Coj (Tsoi), fils d’un de ces Coréens déportés par Staline en 1937 (la famille Tsoi était originaire d’un village de l’actuelle Corée du Nord), était déjà une légende du rock soviétique, aussi pauvre qu’il le restera jusqu’à la fin de sa courte vie, 23 ans et récemment marié à Marianne. Un fils lui est né en 1985. Il était si pauvre que sa femme disait qu’elle ne pouvait même pas se payer une robe de mariée. Ils vivaient dans un misérable petit appartement de Léningrad, qui n’était pas encore redevenue Saint-Pétersbourg, et dont la minuscule cuisine avait été ironiquement surnommée “Kamchatka” – le Kamchatka, comme nous le savons, est une vaste péninsule de l’Extrême-Orient russe qui salue de la main le Japon. Mais, comme nous le disions, nous sommes en 1985, et cette année a sa propre signification importante ; c’est l’année où Gorbatchev arrive au pouvoir après la mort « d’un refroidissement » d’un autre hiérarque soviétique, Konstantin Cernienko. En bref, la fameuse “perestroïka”, qui signifie littéralement “restructuration”, a commencé. Dans tout ce brouhaha de rénovations, de rhumes et de cuisines transformées en Kamchatka, Viktor Tsoi a eu une idée : déclarer sa maison « zone dénucléaire ». Une idée folle ? Cela aurait pu être le cas, si ce n’était ce qui s’est passé environ un an plus tard (le 26 avril 1986 pour être exact) dans une petite ville à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie, je ne sais pas si quelqu’un s’en souvient, dont le nom commençait par “Cerno” et où se trouvait une centrale nucléaire bien plus grande que la cuisine de Viktor Tsoi à Léningrad. Comme s’il pouvait le pressentir. Notamment parce que de la maison, on passait à la cour, de la cour à la ville, puis à quelque chose d’indéfini et libre de menace. [RV]
D’après la version italienne de Riccardo Venturi – 2022
d’une Chanson russe – Я объявляю свой дом [безъядерной зоной !] – Ja obŭjavljaju svoj dom [bezŭjadernoj zonoj !] – Kino / Кино – 1985 - Paroles et musique : Viktor Coj [Tsoi]
Album : Это не любовь… [« Ce n’est pas de l’amour… »)
En y réfléchissant (pas mal), cette chanson date de 1985. Elle fait partie de l’album intitulé Это не любовь…, qui signifie : « Ce n’est pas de l’amour… » (tout comme le premier titre de l’album). En 1985, Viktor Coj (Tsoi), fils d’un de ces Coréens déportés par Staline en 1937 (la famille Tsoi était originaire d’un village de l’actuelle Corée du Nord), était déjà une légende du rock soviétique, aussi pauvre qu’il le restera jusqu’à la fin de sa courte vie, 23 ans et récemment marié à Marianne. Un fils lui est né en 1985. Il était si pauvre que sa femme disait qu’elle ne pouvait même pas se payer une robe de mariée. Ils vivaient dans un misérable petit appartement de Léningrad, qui n’était pas encore redevenue Saint-Pétersbourg, et dont la minuscule cuisine avait été ironiquement surnommée “Kamchatka” – le Kamchatka, comme nous le savons, est une vaste péninsule de l’Extrême-Orient russe qui salue de la main le Japon. Mais, comme nous le disions, nous sommes en 1985, et cette année a sa propre signification importante ; c’est l’année où Gorbatchev arrive au pouvoir après la mort « d’un refroidissement » d’un autre hiérarque soviétique, Konstantin Cernienko. En bref, la fameuse “perestroïka”, qui signifie littéralement “restructuration”, a commencé. Dans tout ce brouhaha de rénovations, de rhumes et de cuisines transformées en Kamchatka, Viktor Tsoi a eu une idée : déclarer sa maison « zone dénucléaire ». Une idée folle ? Cela aurait pu être le cas, si ce n’était ce qui s’est passé environ un an plus tard (le 26 avril 1986 pour être exact) dans une petite ville à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie, je ne sais pas si quelqu’un s’en souvient, dont le nom commençait par “Cerno” et où se trouvait une centrale nucléaire bien plus grande que la cuisine de Viktor Tsoi à Léningrad. Comme s’il pouvait le pressentir. Notamment parce que de la maison, on passait à la cour, de la cour à la ville, puis à quelque chose d’indéfini et libre de menace. [RV]
Dialogue maïeutique
Aujourd’hui, Lucien l’âne mon ami, nous revoici à faire la version française d’une chanson russe du groupe Kino et de son auteur Viktor Tsoi, dont nous avons récemment proposé une autre chanson : Генерал - Général et une autre encore : Завтра война - Demain la Guerre. Celle-ci s’intitule « Ma Zone dénucléaire ».
C’est un titre inquiétant, dit Lucien l’âne, car il semble renvoyer en creux, en négatif à un pays, une région, un monde marqué, inquiété, hanté par un danger nucléaire.
En effet, c’est bien ce que vise la chanson, répond Marco Valdo M.I., sinon – s’il n’y avait pas de danger pourquoi transformer sa maison en « zone dénucléaire », ce qui suppose évidemment qu’avant transformation, elle se trouve dans une « zone – pays, région, monde » nucléaire. Il nous reste à prendre en compte que cette chanson date de près de 40 ans et qu’elle a tout l’air d’être d’à présent. Elle s’inscrit fort bien dans le courant antinucléaire et dans la mouvance écologiste qui s’est développée depuis cette époque.
Oh, dit Lucien l’âne, il avait raison, Viktor Tsoi, du moins dans la version française de vouloir un univers dénucléaire. À mon sens, s’il n’y avait que le nucléaire, on pourrait sans doute en venir à bout et le remplacer par autre chose. Mais – et c’est un terrible mais – le vrai problème, c’est l’avidité et la boulimie énergétiques de l’humanité, de l’espèce humaine qui, telle une énorme parasite, tel un insatiable pillard, mange toutes les ressources de la planète et lui laisse ses friches et lui retourne ses déchets. Par exemple, nous les ânes, on se contente de tellement moins de bâtiments, de routes, de choses. Il faudrait « déchoser » le monde et ce n’est apparemment pas la voie qui est suivie actuellement.
À la réflexion, conclut Marco Valdo M.I., je me demande si l’humanité n’est pas nantie du gène du développement absolu et si elle pourrait s’en libérer, en quelque sorte échapper à sa nature prédatrice, à sa folle ambition de dominer le monde. Comme il était dit dans une autre chanson – Faire ou ne pas faire :
Et je proposerais volontiers d’ajouter ce refrain modifié :
Enfin, répond Lucien l’âne, comme on dit : « Moins de choses, moins d’embarras, moins de tracas ». Maintenant, tissons le linceul de ce vieux monde boulimique, goinfre, adipeux, avide, aride (bientôt) et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Aujourd’hui, Lucien l’âne mon ami, nous revoici à faire la version française d’une chanson russe du groupe Kino et de son auteur Viktor Tsoi, dont nous avons récemment proposé une autre chanson : Генерал - Général et une autre encore : Завтра война - Demain la Guerre. Celle-ci s’intitule « Ma Zone dénucléaire ».
C’est un titre inquiétant, dit Lucien l’âne, car il semble renvoyer en creux, en négatif à un pays, une région, un monde marqué, inquiété, hanté par un danger nucléaire.
En effet, c’est bien ce que vise la chanson, répond Marco Valdo M.I., sinon – s’il n’y avait pas de danger pourquoi transformer sa maison en « zone dénucléaire », ce qui suppose évidemment qu’avant transformation, elle se trouve dans une « zone – pays, région, monde » nucléaire. Il nous reste à prendre en compte que cette chanson date de près de 40 ans et qu’elle a tout l’air d’être d’à présent. Elle s’inscrit fort bien dans le courant antinucléaire et dans la mouvance écologiste qui s’est développée depuis cette époque.
Oh, dit Lucien l’âne, il avait raison, Viktor Tsoi, du moins dans la version française de vouloir un univers dénucléaire. À mon sens, s’il n’y avait que le nucléaire, on pourrait sans doute en venir à bout et le remplacer par autre chose. Mais – et c’est un terrible mais – le vrai problème, c’est l’avidité et la boulimie énergétiques de l’humanité, de l’espèce humaine qui, telle une énorme parasite, tel un insatiable pillard, mange toutes les ressources de la planète et lui laisse ses friches et lui retourne ses déchets. Par exemple, nous les ânes, on se contente de tellement moins de bâtiments, de routes, de choses. Il faudrait « déchoser » le monde et ce n’est apparemment pas la voie qui est suivie actuellement.
À la réflexion, conclut Marco Valdo M.I., je me demande si l’humanité n’est pas nantie du gène du développement absolu et si elle pourrait s’en libérer, en quelque sorte échapper à sa nature prédatrice, à sa folle ambition de dominer le monde. Comme il était dit dans une autre chanson – Faire ou ne pas faire :
« Hé les hommes, que faites, vous ?
Il y a une morale, malgré tout. »
Il y a une morale, malgré tout. »
Et je proposerais volontiers d’ajouter ce refrain modifié :
Je déclare ma maison zone déchosée !
Je déclare mon jardin zone déchosée !
Je déclare ma ville zone déchosée !
Je déclare ma vie déchosée.
Je déclare mon jardin zone déchosée !
Je déclare ma ville zone déchosée !
Je déclare ma vie déchosée.
Enfin, répond Lucien l’âne, comme on dit : « Moins de choses, moins d’embarras, moins de tracas ». Maintenant, tissons le linceul de ce vieux monde boulimique, goinfre, adipeux, avide, aride (bientôt) et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
MA ZONE DÉNUCLÉAIRE
Il y a quelque chose de faux dans ce refrain,
Mais où trouver qui l’écoute ?
Enfant désormais grandi, éduqué à la porte,
Maintenant vois le soleil, prends-le ! Il est tien !
Je déclare ma maison zone dénucléaire !
Je déclare mon jardin zone dénucléaire !
Je déclare ma ville zone dénucléaire !
Je déclare mon univers…
Comme les murs des maisons sont incertains,
Si quelqu’un refuse d’y mettre la main.
Je vois la maison, je prends une craie.
Il n’y a pas de serrure, mais moi, j’ai la clé.
Je déclare ma maison zone dénucléaire !
Je déclare mon jardin zone dénucléaire !
Je déclare ma ville zone dénucléaire !
Je déclare mon univers…
Il y a quelque chose de faux dans ce refrain,
Mais où trouver qui l’écoute ?
Enfant désormais grandi, éduqué à la porte,
Maintenant vois le soleil, prends-le ! Il est tien !
Je déclare ma maison zone dénucléaire !
Je déclare mon jardin zone dénucléaire !
Je déclare ma ville zone dénucléaire !
Je déclare mon univers…
Comme les murs des maisons sont incertains,
Si quelqu’un refuse d’y mettre la main.
Je vois la maison, je prends une craie.
Il n’y a pas de serrure, mais moi, j’ai la clé.
Je déclare ma maison zone dénucléaire !
Je déclare mon jardin zone dénucléaire !
Je déclare ma ville zone dénucléaire !
Je déclare mon univers…
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2022/2/12 - 12:13
Language: English
English translation / Traduzione inglese / Traduction anglaise / Englanninkielinen käännös:
Mario Ferrero [2008]
Mario Ferrero [2008]
I Declare my House (A Denuclearized Zone)
In this motive there is some falsity,
But where to find those that will hear it?
The grown child, brought up by life after the cabinet,
now you see the sun, take - it's yours!
I declare my house a denuclearized zone!
I declare my court a denuclearized zone!
I declare my city a denuclearized zone!
I declare my…
As the walls of our apartments are not durable,
But someone one will not substitute for all harm.
I see the house, I take into the hands a chalk,
There is no lock, but I manage the key.
I declare my house a denuclearized zone!
I declare my court a denuclearized zone!
I declare my city a denuclearized zone!
I declare my…
In this motive there is some falsity,
But where to find those that will hear it?
The grown child, brought up by life after the cabinet,
now you see the sun, take - it's yours!
I declare my house a denuclearized zone!
I declare my court a denuclearized zone!
I declare my city a denuclearized zone!
I declare my…
As the walls of our apartments are not durable,
But someone one will not substitute for all harm.
I see the house, I take into the hands a chalk,
There is no lock, but I manage the key.
I declare my house a denuclearized zone!
I declare my court a denuclearized zone!
I declare my city a denuclearized zone!
I declare my…
Language: English
English version / Versione inglese / Version anglaise / Englanninkielinen versio 2: Bert Mariën
40 years ago Victor Tsoy composed a song abnormal for his country. Soviet Union felt cold war, the World youth festivals left in 1960s, no people-to-people diplomacy was practiced. And then the young rocker speaks as a minister: "I declare nuclear-free zone". Next spring Perestroyka began; and only several years after, the nuclear disarmament was declared by Gorbachov, new Soviet leader. Now with NATO nuclear weapons set near our towns, may this song initiate the new disarmament !.."
Sure, false note presents in this motif. [1]
Absent are those who can recognize it.
Teenаger, got lanky during closet years,
now you see the Sun – take it, it's yours!
I declare my home nuclear-free !
I declare my yard nuclear-free !
I declare my town nuclear-free !
I declare my, oh...
Frаgilе are walls of our flats.
But there's no one who, alone, take the rap.
Seeing a house, I have chalk in my mitt:
without lock, I have the key.
I declare this house nuclear-free !
I declare this yard nuclear-free !
I declare this town nuclear-free !
I declare this, oh...
We declare this house nuclear-free !
We declare this yard nuclear-free !
We declare this town nuclear-free !
We declare this world...
Absent are those who can recognize it.
Teenаger, got lanky during closet years,
now you see the Sun – take it, it's yours!
I declare my home nuclear-free !
I declare my yard nuclear-free !
I declare my town nuclear-free !
I declare my, oh...
Frаgilе are walls of our flats.
But there's no one who, alone, take the rap.
Seeing a house, I have chalk in my mitt:
without lock, I have the key.
I declare this house nuclear-free !
I declare this yard nuclear-free !
I declare this town nuclear-free !
I declare this, oh...
We declare this house nuclear-free !
We declare this yard nuclear-free !
We declare this town nuclear-free !
We declare this world...
[1]
Em Bm Em
В этом мотиве есть какая-то фальшь,
G D Em Bm
Но где найти тех, кто услышат ее?
Em Bm Em
Подросший ребенок, воспитанный жизнью за шкафом,
G D Em Bm
Теперь ты видишь Солнце, возьми – это твое!
G D
Я объявляю свой дом
Em
Безъядерной зоной!
G D
Я объявляю свой двор
Em
Безъядерной зоной!
G D
Я объявляю свой город
Em
Безъядерной зоной!
G D Em
Я объявляю свой…
Contributed by Bert Mariën - 2024/10/9 - 18:00
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Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
[1985]
Lyrics and music / Testo e musica / Paroles et musique / Sanat ja sävel: Viktor Coj [Tsoi]
Album / Albumi: Это не любовь... ["This isn't Love...")
A pensarci (parecchio) bene, questa canzone è del 1985. Fa parte dell'album intitolato Это не любовь..., che significa: “Questo non è amore...” (così anche la prima traccia dell'album). Nel 1985, Viktor Coj (Tsoi), figlio di uno di quei coreani fatti deportare da Stalin nel 1937 (la famiglia Choi era originaria di un villaggio in quella che attualmente è la Corea del Nord), era già una leggenda del rock sovietico, era povero in canna come rimase per tutta la sua breve vita, aveva 23 anni e si era sposato da poco con Marianna. Nel 1985 gli era nato anche un figlio. Talmente poveri, che sua moglie dichiarò di non essersi potuta permettere nemmeno il vestito da sposa. Vivevano in un misero appartamentino di Leningrado, che ancora non era ridiventata San Pietroburgo, la cui minuscola cucina era stata ironicamente soprannominata la “Kamchatka” -la Kamchatka, come si sa, è una vastissima penisola dell'estremo oriente russo che fa “ciao ciao” con la manina al Giappone. Ma, si diceva, siamo nel 1985, e questo anno ha una sua importante valenza; è l'anno in cui va al potere Gorbaciov dopo la morte “per raffreddore” dell'ennesimo geronte sovietico, Konstantin Cernienko. Comincia, insomma, la famosa “perestroica”, che significa, alla lettera, “ristrutturazione”. In tutto questo bailamme di ristrutturazioni, raffreddori e cucinini trasformati in Kamchatka, a Viktor Tsoi viene un'idea: quella di dichiarare casa sua “zona denuclearizzata”. Un'idea bislacca? Magari anche sì, se non fosse per quel che accadde circa un anno dopo (esattamente il 26 aprile 1986) presso una cittadina al confine tra l'Ucraina e la Bielorussia, non so se qualcuno si ricorda, che ci aveva un nome che cominciava con “Cerno” e dove c'era una centrale nucleare senz'altro molto più grande della cucina di Viktor Tsoi a Leningrado. Come se lo sentisse. Anche perché dalla casa si passava al cortile, dal cortile alla città, e poi a qualcosa d'indefinito e libero da minacce. [RV]