Mi avrebbero affrancate ma bellocce
vi dovevate prima travestire
Lola capì salendo per le docce
si spoglia lentamente per ghermire
l'attenzione del milite di reagire
gli prese l'arma e gli sparò all'addome
ballata per chi sa che va a morire
ballata per chi almeno sceglie come
dall'Hotel Polski a Bergen-Belsen
fino a lì tempo di dire e di tradire
la Horovitz chiamò a se vicino
le altre incoraggiandole a colpire
la storia in aria come ad eseguire
una danza sospesero le indome
ballata per chi sa che va a morire
ballata per chi allora sceglie come
Colpita a morte da mano assassina
da altre SS accorse sulle spire
di scale abbracciò la sua ballerina
l'ultimo palco che poté salire
sepolta ad Auschwitz in comuni pire
Franceska Mann, ebrea, il vero nome
ballata per chi sa che va a morire
ballata per chi ancora sceglie come
Della vita e la morte cosa dire
storie intrecciate sempre da riscrivere
ballata per chi sa che andrà a morire
e nell'esempio sceglie di vivere
vi dovevate prima travestire
Lola capì salendo per le docce
si spoglia lentamente per ghermire
l'attenzione del milite di reagire
gli prese l'arma e gli sparò all'addome
ballata per chi sa che va a morire
ballata per chi almeno sceglie come
dall'Hotel Polski a Bergen-Belsen
fino a lì tempo di dire e di tradire
la Horovitz chiamò a se vicino
le altre incoraggiandole a colpire
la storia in aria come ad eseguire
una danza sospesero le indome
ballata per chi sa che va a morire
ballata per chi allora sceglie come
Colpita a morte da mano assassina
da altre SS accorse sulle spire
di scale abbracciò la sua ballerina
l'ultimo palco che poté salire
sepolta ad Auschwitz in comuni pire
Franceska Mann, ebrea, il vero nome
ballata per chi sa che va a morire
ballata per chi ancora sceglie come
Della vita e la morte cosa dire
storie intrecciate sempre da riscrivere
ballata per chi sa che andrà a morire
e nell'esempio sceglie di vivere
envoyé par Dq82 - 27/8/2021 - 10:18
Langue: français
Version française – BALLADE POUR UNE BALLERINE – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson italienne – Ballata a una ballerina – Marco Sonaglia – 2021
Ballate dalla grande recessione (ballades de la grande récession)
Texte : Salvo Lo Galbo
Musique : Marco Sonaglia
« Ballade à une danseuse » est une chanson poignante dédiée aux derniers moments de l’existence de la danseuse juive polonaise Lola Horovitz (nom de scène Franceska Mann), morte à 26 ans au camp de concentration d’Auschwitz après s’être beaucoup battue (« Ballade pour qui voit venir sa mort, Ballade pour qui veut choisir son sort. ») ; c’est une chanson qui nous apprend que la connaissance du passé est essentielle pour éviter de commettre des erreurs à l’avenir (comme le diraient I Nomadi – les Nomades, un autre groupe dont Sonaglia s’inspire, « Hier engage aujourd’hui pour demain »).
Résister même quand tout est perdu : telle est la leçon que la danseuse polonaise laisse derrière elle, même plus de 75 ans après sa mort.
Courage et intelligence : tels sont les traits saillants de Franceska Mann, une danseuse polonaise morte à Auschwitz des mains des nazis. Ses origines l’avaient arrachée à la danse, sa grande passion et son travail. Elle avait captivé des foules d’hommes, y compris les plus hauts dignitaires nazis qui, une fois au camp, l’avaient reconnue et “regardée”. Ils se repentiraient de ces œillades lascives. À l’occasion de la Journée de commémoration de la Mémoire, nous racontons l’histoire de Franceska Mann, la danseuse qui s’opposa aux nazis.
La danse, quelle passion !
Franceska Mann est née à Varsovie, le 4 février 1917. Enfant, elle a commencé à étudier la danse, une passion qui conditionnera toute sa vie. De fait, dans les années Trente, elle était l’une des danseuses les plus appréciées de la capitale polonaise. Elle se produisait sous le nom de Lola Horovitz. En 1939, au plus fort de l’effervescence nazie, elle se classe quatrième d’un concours international de ballet à Bruxelles. Mais à la fin de 1943, les engagements commencèrent à se raréfier au ghetto de Varsovie. Oui, car Franceska était juive.
La trappe de l’hôtel Polski
En 1943, Himmler ordonne la liquidation immédiate et complète du ghetto de la ville. Franceska, ainsi que de nombreux autres Juifs qui avaient obtenu des papiers de citoyenneté de pays neutres, principalement d’Amérique du Sud, se sont installés dans la partie aryenne de Varsovie, à l’hôtel Polski, au 29 de la rue Dluga, pour être précis. Mauvaise stratégie : l’hôtel était un piège de la Gestapo, mis en place avec l’aide de quelques collaborationnistes, pour capturer des Juifs. Des milliers de personnes ont été remises.
Rencontre avec Josef Schillinger
Le 23 octobre 1943, à l’âge de 26 ans, Franceska monte dans l’un des trains infâmes à destination d’Auschwitz. Il y en avait des centaines. Lorsque le train s’est arrêté, on leur a dit que ce n’était qu’un arrêt intermédiaire vers la Suisse. Puis ils ont commencé à décharger les passagers et à séparer les hommes des femmes. Là, Franceska rencontre Josef Schillinger, rapporteur au crématoire II du camp d’Auschwitz : « Mesdames et messieurs, au nom de l’administration du camp, je vous souhaite la bienvenue ! Je suis désolé que votre voyage ait dû être interrompu, mais les autorités suisses ont demandé que vous soyez désinfectées avant d’entrer en Suisse afin d’éviter d’introduire des maladies sur leur territoire », déclara Schillinger. Franceska, mortifiée de honte comme les autres déportées, a commencé à se déshabiller et – comme l’ont ordonné les militaires – à déposer ses objets précieux. Pendant ce temps, Jozef Schillinger et Wilhelm Emmerich la regardaient. Elle réalisa qu’elle se trouvait au camp d’Auschwitz-Birkenau et qu’elle avait une chance de salut.
Danse, le salut !
Alors, en se déshabillant, elle improvisa un strip-tease. D’abord, elle souleva sa jupe, puis elle enleva son chemisier, s’appuyant sur un poteau pour ôter une chaussure. Et avec cette arme improvisée qu’elle frappa Schillinger au front. Profitant de la confusion, elle saisit son arme et tira deux coups de feu dans l’estomac de l’officier. Elle blessa également Emmerich, mais seulement à une jambe. Cet incident le fera boiter toute sa vie. C’est le début du chaos : les autres femmes rejoignent également la révolte, mais les Allemands répriment tout dans le sang, à coups de mitrailleuses et de grenades. Même la courageuse Franceska mourut et le reste des femmes finit dans les chambres à gaz. Mais tout ne fut pas inutile. « L’action héroïque d’une femme faible face à une mort certaine donna un soutien moral à chaque prisonnière. Nous avons tout de suite compris que si nous levions la main sur eux, cette main pouvait tuer ; eux aussi étaient mortels ». Résister, toujours et dans tous les cas, même face à une mort certaine, est l’une des nombreuses façons de conserver son humanité.
Chanson italienne – Ballata a una ballerina – Marco Sonaglia – 2021
Ballate dalla grande recessione (ballades de la grande récession)
Texte : Salvo Lo Galbo
Musique : Marco Sonaglia
« Ballade à une danseuse » est une chanson poignante dédiée aux derniers moments de l’existence de la danseuse juive polonaise Lola Horovitz (nom de scène Franceska Mann), morte à 26 ans au camp de concentration d’Auschwitz après s’être beaucoup battue (« Ballade pour qui voit venir sa mort, Ballade pour qui veut choisir son sort. ») ; c’est une chanson qui nous apprend que la connaissance du passé est essentielle pour éviter de commettre des erreurs à l’avenir (comme le diraient I Nomadi – les Nomades, un autre groupe dont Sonaglia s’inspire, « Hier engage aujourd’hui pour demain »).
Résister même quand tout est perdu : telle est la leçon que la danseuse polonaise laisse derrière elle, même plus de 75 ans après sa mort.
Courage et intelligence : tels sont les traits saillants de Franceska Mann, une danseuse polonaise morte à Auschwitz des mains des nazis. Ses origines l’avaient arrachée à la danse, sa grande passion et son travail. Elle avait captivé des foules d’hommes, y compris les plus hauts dignitaires nazis qui, une fois au camp, l’avaient reconnue et “regardée”. Ils se repentiraient de ces œillades lascives. À l’occasion de la Journée de commémoration de la Mémoire, nous racontons l’histoire de Franceska Mann, la danseuse qui s’opposa aux nazis.
La danse, quelle passion !
Franceska Mann est née à Varsovie, le 4 février 1917. Enfant, elle a commencé à étudier la danse, une passion qui conditionnera toute sa vie. De fait, dans les années Trente, elle était l’une des danseuses les plus appréciées de la capitale polonaise. Elle se produisait sous le nom de Lola Horovitz. En 1939, au plus fort de l’effervescence nazie, elle se classe quatrième d’un concours international de ballet à Bruxelles. Mais à la fin de 1943, les engagements commencèrent à se raréfier au ghetto de Varsovie. Oui, car Franceska était juive.
La trappe de l’hôtel Polski
En 1943, Himmler ordonne la liquidation immédiate et complète du ghetto de la ville. Franceska, ainsi que de nombreux autres Juifs qui avaient obtenu des papiers de citoyenneté de pays neutres, principalement d’Amérique du Sud, se sont installés dans la partie aryenne de Varsovie, à l’hôtel Polski, au 29 de la rue Dluga, pour être précis. Mauvaise stratégie : l’hôtel était un piège de la Gestapo, mis en place avec l’aide de quelques collaborationnistes, pour capturer des Juifs. Des milliers de personnes ont été remises.
Rencontre avec Josef Schillinger
Le 23 octobre 1943, à l’âge de 26 ans, Franceska monte dans l’un des trains infâmes à destination d’Auschwitz. Il y en avait des centaines. Lorsque le train s’est arrêté, on leur a dit que ce n’était qu’un arrêt intermédiaire vers la Suisse. Puis ils ont commencé à décharger les passagers et à séparer les hommes des femmes. Là, Franceska rencontre Josef Schillinger, rapporteur au crématoire II du camp d’Auschwitz : « Mesdames et messieurs, au nom de l’administration du camp, je vous souhaite la bienvenue ! Je suis désolé que votre voyage ait dû être interrompu, mais les autorités suisses ont demandé que vous soyez désinfectées avant d’entrer en Suisse afin d’éviter d’introduire des maladies sur leur territoire », déclara Schillinger. Franceska, mortifiée de honte comme les autres déportées, a commencé à se déshabiller et – comme l’ont ordonné les militaires – à déposer ses objets précieux. Pendant ce temps, Jozef Schillinger et Wilhelm Emmerich la regardaient. Elle réalisa qu’elle se trouvait au camp d’Auschwitz-Birkenau et qu’elle avait une chance de salut.
Danse, le salut !
Alors, en se déshabillant, elle improvisa un strip-tease. D’abord, elle souleva sa jupe, puis elle enleva son chemisier, s’appuyant sur un poteau pour ôter une chaussure. Et avec cette arme improvisée qu’elle frappa Schillinger au front. Profitant de la confusion, elle saisit son arme et tira deux coups de feu dans l’estomac de l’officier. Elle blessa également Emmerich, mais seulement à une jambe. Cet incident le fera boiter toute sa vie. C’est le début du chaos : les autres femmes rejoignent également la révolte, mais les Allemands répriment tout dans le sang, à coups de mitrailleuses et de grenades. Même la courageuse Franceska mourut et le reste des femmes finit dans les chambres à gaz. Mais tout ne fut pas inutile. « L’action héroïque d’une femme faible face à une mort certaine donna un soutien moral à chaque prisonnière. Nous avons tout de suite compris que si nous levions la main sur eux, cette main pouvait tuer ; eux aussi étaient mortels ». Résister, toujours et dans tous les cas, même face à une mort certaine, est l’une des nombreuses façons de conserver son humanité.
BALLADE POUR UNE BALLERINE
Moi, je vous aurais libérées, mais, les belles,
Vous devez d’abord vous changer.
Lola comprend en montant aux douches ;
Elle se déshabille lentement pour capter
L’attention du soldat, prendre son arme
Et tirer deux balles dans son ventre.
Ballade pour qui voit venir sa mort,
Ballade pour qui veut choisir son sort.
Depuis l’hôtel Polski à Bergen-Belsen jusque là,
Au lieu de dire et de dénoncer, déjà,
Horovitz appela les autres à ses côtés
Les encourageant à attraper
L’histoire en plein vol, comme si une danse
Pouvait suspendre en l’air les insoumises.
Ballade pour qui voit venir sa mort,
Ballade pour qui veut choisir son sort.
Le soldat embrasse la ballerine,
Par d’autres SS, d’un tir meurtrier
Frappée à mort, la figurine
Arrive à son dernier palier,
Juive, de son vrai nom, Franceska Mann,
À Auschwitz, finit dans les flammes
Ballade pour qui voit venir sa mort,
Ballade pour qui veut choisir son sort.
De la vie et de la mort, que dire ?
Ces histoires emmêlées toujours à réécrire ?
Une ballade pour qui va mourir
Et cette fois, choisit de vivre.
Moi, je vous aurais libérées, mais, les belles,
Vous devez d’abord vous changer.
Lola comprend en montant aux douches ;
Elle se déshabille lentement pour capter
L’attention du soldat, prendre son arme
Et tirer deux balles dans son ventre.
Ballade pour qui voit venir sa mort,
Ballade pour qui veut choisir son sort.
Depuis l’hôtel Polski à Bergen-Belsen jusque là,
Au lieu de dire et de dénoncer, déjà,
Horovitz appela les autres à ses côtés
Les encourageant à attraper
L’histoire en plein vol, comme si une danse
Pouvait suspendre en l’air les insoumises.
Ballade pour qui voit venir sa mort,
Ballade pour qui veut choisir son sort.
Le soldat embrasse la ballerine,
Par d’autres SS, d’un tir meurtrier
Frappée à mort, la figurine
Arrive à son dernier palier,
Juive, de son vrai nom, Franceska Mann,
À Auschwitz, finit dans les flammes
Ballade pour qui voit venir sa mort,
Ballade pour qui veut choisir son sort.
De la vie et de la mort, que dire ?
Ces histoires emmêlées toujours à réécrire ?
Une ballade pour qui va mourir
Et cette fois, choisit de vivre.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 3/9/2021 - 19:41
×
2021
Ballate dalla grande recessione
Testo : Salvo Lo Galbo
Musica: Marco Sonaglia
Si continua con “Ballata a una ballerina”, canzone struggente dedicata agli ultimi istanti dell’esistenza della ballerina polacca ebrea Lola Horovitz (nome d’arte di Franceska Mann), morta a soli 26 anni nel campo di concentramento di Auschwitz dopo aver combattuto strenuamente (“ballata per chi sa che andrà a morire e nell’esempio sceglierà di vivere”); questo è un altro brano che ci insegna come conoscere il passato è fondamentale per evitare di fare gli errori in futuro (come direbbero i Nomadi, altro gruppo a cui Sonaglia si ispira, “ieri impegna l’oggi nel domani”). La drammaticità dell’evento è scandita dal pizzicato lento e triste della chitarra di Sonaglia, con la sua voce perfettamente calata nella parte.
estatica.it
Tanto coraggio e intelligenza: sono questi i tratti salienti di Franceska Mann, ballerina polacca morta ad Auschwitz per mano dei nazisti. Le sue origini l'avevano strappata alla danza, sua grande passione e lavoro. Aveva intrattenuto stuoli di uomini, tra cui i più alti gerarchi nazisti che, una volta al campo, l'avevano riconosciuta e “guardata”. Si sarebbero pentiti di quelle occhiate lascive.In occasione della Giornata della Memoria, raccontiamo la storia di Franceska Mann, la ballerina che si oppose al nazismo
Danza, che passione!
Franceska Mann nacque a Varsavia il 4 febbraio 1917. Da piccola iniziò a studiare danza, passione che condizionerà tutta la sua vita. Infatti, negli anni Trenta era una delle ballerine più apprezzate nella capitale polacca. Si esibiva con il nome di Lola Horovitz. Nel 1939, in piena febbre nazista, arrivò al quarto posto di una competizione internazionale di balletto a Bruxelles. Ma alla fine del 1943 gli ingaggi iniziarono a scarseggiare nel ghetto di Varsavia. Sì, perché Franceska era ebrea.
La trappola Hotel Polski
Nel 1943 Himmler ordinò l'immediata e completa liquidazione del ghetto della città. Franceska insieme a molti altri ebrei che avevano acquistato documenti di cittadinanza di paesi neutrali, principalmente del Sud America, si trasferì nella parte ariana di Varsavia, per la precisione all'Hotel Polski, al numero 29 di Dluga Street. Pessima strategia: la struttura era una trappola della Gestapo, messa su con l'aiuto di alcuni collaborazionisti, per catturare gli ebrei. Ne furono consegnati a migliaia.
L'incontro con Josef Schillinger
Il 23 ottobre 1943, a soli 26 anni, Franceska salì su uno dei famigerati treni diretti ad Auschwitz. Erano in centinaia. Quando il treno si fermò, dissero loro che era solo una tappa intermedia verso la Svizzera. Poi iniziarono a far scendere i passeggeri e a separare gli uomini dalle donne. Qui Franceska incontra Josef Schillinger, Rapportführer al Crematorio II del campo di Auschwitz.“Signore e signori, a nome dell’amministrazione del campo, vi porgo il benvenuto! Mi dispiace aver dovuto arrestare il vostro viaggio, ma le autorità svizzere hanno chiesto che prima di entrare in Svizzera veniate disinfettati per evitare di portare malattie sul loro territorio”, disse Schillinger.Franceska, mortificata di vergogna assieme alle altre deportate, iniziò a spogliarsi e - come da ordini dei militari - a deporre gli oggetti preziosi. Intanto Schillinger e Wilhelm Emmerich la osservavano. E capì di essere al campo di Auschwitz-Birkenau e di avere una chance di salvarsi.
Danza, la salvezza!
Così, mentre si spogliava, improvvisò uno spogliarello. Prima sollevò la gonna, poi si tolse la camicetta, appoggiandosi a un palo per togliere una scarpa. E proprio con quell'arma improvvisata colpì Schillinger sulla fronte. Approfittando della confusione, gli prese la pistola e centrò l'ufficiale allo stomaco con due colpi. Ferì anche Emmerich, ma solo a una gamba. Questo incidente lo farà zoppicare per tutta la vita. Fu l'inizio del caos: anche le altre donne si unirono alla rivolta.Ma i tedeschi repressero tutto nel sangue, con mitragliatrici e granate. Anche la coraggiosa Franceska morì e il resto delle donne finì nelle camere a gas. Ma non tutto fu inutile. “L’eroica azione di una donna debole di fronte a una morte certa, diede sostegno morale a ogni prigioniera. Ci rendemmo subito conto che se avessimo alzato una mano contro di loro,quella mano poteva uccidere; anche loro erano mortali". Resistere, sempre e comunque, anche davanti a una morte certa, è uno dei tanti modi di conservare l'umanità.