C'è solo un fiore in quella stanza
e tu ti muovi con pazienza
la medicina è amara ma
tu già lo sai che la berrà
Se non si arrende tu lo tenti
e sciogli il nodo dei tuoi fianchi
che quel vestito scopre già
chi coglie il fiore impazzirà
Farà per te qualunque cosa
e tu sorella e madre e sposa
e tu regina o fata, tu
non puoi pretendere di più
E forse è per vendetta
e forse è per paura
o solo per pazzia
ma da sempre
tu sei quella che paga di più
se vuoi volare ti tirano giù
e se comincia la caccia alla streghe
la strega sei tu
E insegui sogni da bambina
e chiedi amore e sei sincera
non fai magie, né trucchi, ma
nessuno ormai ci crederà
C'è chi ti urla che sei bella
che sei una fata, sei una stella
poi ti fa schiava, però no
chiamarlo amore non si può
C'è chi ti esalta, chi ti adula
c'è chi ti espone anche in vetrina
si dice amore, però no
chiamarlo amore non si può
e tu ti muovi con pazienza
la medicina è amara ma
tu già lo sai che la berrà
Se non si arrende tu lo tenti
e sciogli il nodo dei tuoi fianchi
che quel vestito scopre già
chi coglie il fiore impazzirà
Farà per te qualunque cosa
e tu sorella e madre e sposa
e tu regina o fata, tu
non puoi pretendere di più
E forse è per vendetta
e forse è per paura
o solo per pazzia
ma da sempre
tu sei quella che paga di più
se vuoi volare ti tirano giù
e se comincia la caccia alla streghe
la strega sei tu
E insegui sogni da bambina
e chiedi amore e sei sincera
non fai magie, né trucchi, ma
nessuno ormai ci crederà
C'è chi ti urla che sei bella
che sei una fata, sei una stella
poi ti fa schiava, però no
chiamarlo amore non si può
C'è chi ti esalta, chi ti adula
c'è chi ti espone anche in vetrina
si dice amore, però no
chiamarlo amore non si può
envoyé par Riccardo Venturi - 9/8/2007 - 18:57
Langue: anglais
Versione inglese di Alice Bellesi
Sottolineo
"WE cannot call it love"
NON un agglomerato sociale anonimo,
BENSI' uno strutturato villaggio globale
fatto di individui responsabili ed interdipendenti:
NOI .
Sottolineo
"WE cannot call it love"
NON un agglomerato sociale anonimo,
BENSI' uno strutturato villaggio globale
fatto di individui responsabili ed interdipendenti:
NOI .
THE FAIRY
There’s just a flower in that room
and you move patiently around;
the medicine is bitter but
you know it yet, he will drink it.
If he doesn’t give up you tempt him
and untie the knot of your hips
that are yet uncovered by your dress;
he who picks up the flower will get crazy.
He will do anything for you
and you sister and mother and wife
and you queen or fairy, you
cannot ask for more.
And perhaps it is for revenge
and perhaps it is for fear
or just for crazyness
but you’ve always been
the one who pays the most
if you want to fly they pull you down
and if the witch hunt begins
you are the witch.
And you pursue childish dreams
and you ask for love and you’re sincere
you perform no witchcrafts, nor tricks, but
nobody is going to believe it by now.
Someone shouts at you that you’re beautiful
you’re a fairy, you’re a star
then he enslaves you, but, oh no,
we cannot call it love.
Someone exalts you, someone flatters you
someone also exhibits you in his shop window
they say love, but, oh no,
we cannot call it love.
There’s just a flower in that room
and you move patiently around;
the medicine is bitter but
you know it yet, he will drink it.
If he doesn’t give up you tempt him
and untie the knot of your hips
that are yet uncovered by your dress;
he who picks up the flower will get crazy.
He will do anything for you
and you sister and mother and wife
and you queen or fairy, you
cannot ask for more.
And perhaps it is for revenge
and perhaps it is for fear
or just for crazyness
but you’ve always been
the one who pays the most
if you want to fly they pull you down
and if the witch hunt begins
you are the witch.
And you pursue childish dreams
and you ask for love and you’re sincere
you perform no witchcrafts, nor tricks, but
nobody is going to believe it by now.
Someone shouts at you that you’re beautiful
you’re a fairy, you’re a star
then he enslaves you, but, oh no,
we cannot call it love.
Someone exalts you, someone flatters you
someone also exhibits you in his shop window
they say love, but, oh no,
we cannot call it love.
envoyé par Alice Bellesi - 25/6/2015 - 08:34
Langue: français
Version française – LA FÉE – Marco Valdo M.I. – 2017
Chanson italienne – La Fata – Edoardo Bennato – 1977
La mémoire de cet album d'Edoardo Bennato s’est peut-être perdue un peu, remontant à 1977 l’année « fatidique », où l’auteur-compositeur architecte napolitain revisitait à sa manière l’histoire de Pinocchio. Il eut un gros impact sur ceux qui alors, comme moi, se trouvaient dans leur prime adolescence : 14, 15, 16 ans. On voyait des groupes de gamines sur les autobus chanter presque à gorge déployée cette chanson sur la « Fée turquoise ».
Il se peut que le public de Bennato fut précisément celui-là, les très jeunes qui en raison de leur âge, ne faisaient pas partie intégrante du mouvement, même si beaucoup d’entre eux en étaient. Mais, ensuite, y a-t-il un sens à parler d’une « partie intégrante » ? D’une manière ou d’une autre tous y étaient dedans, tous autant qu’on était, nous y étions, vivant ces instants. Personne n’était et ne pouvait être indifférent. Mais je divague sûrement ; je cesserai donc immédiatement, n’ayant pas à m’aventurer en choses trop vastes pour une… chanson.
Ce fut du reste le même Bennato, peu temps après, qui déclara que « c’étaient toutes des chansonnettes ». Entretemps il fit cet album, ciblé ou non vers un certain « target » (une cible de toute façon atteinte, vu le nombre d’adolescents qui alors épuisèrent les stocks de gazous dans les magasins d’instruments de musique). Les personnages de Pinocchio comme métaphore du pouvoir, et cette « Fée turquoise » qui est toutes les femmes, qui joue le rôle de toutes les femmes, imposé par la société et le pouvoir.
Il lui faut être belle, disponible, sœur/mère/épouse, et à cause de cela, elle ne peut se déplacer : si elle veut voler, ils la tirent vers le bas. Peut-être quelque jeunette de quinze ans passait chaque jour de cette chanson aux collectifs féministes des lycées (ils existaient, ils existaient), ou bien la méprisait, car de toute façon écrite et chantée par un « maskietto », ou bien peut-être on ne sait quoi. Mais trente ans après, vu comme s’est « avancé le neuf », il ne serait de toute façon pas mal la reproposer. [RV, 9 août 2007]
Chanson italienne – La Fata – Edoardo Bennato – 1977
La mémoire de cet album d'Edoardo Bennato s’est peut-être perdue un peu, remontant à 1977 l’année « fatidique », où l’auteur-compositeur architecte napolitain revisitait à sa manière l’histoire de Pinocchio. Il eut un gros impact sur ceux qui alors, comme moi, se trouvaient dans leur prime adolescence : 14, 15, 16 ans. On voyait des groupes de gamines sur les autobus chanter presque à gorge déployée cette chanson sur la « Fée turquoise ».
Il se peut que le public de Bennato fut précisément celui-là, les très jeunes qui en raison de leur âge, ne faisaient pas partie intégrante du mouvement, même si beaucoup d’entre eux en étaient. Mais, ensuite, y a-t-il un sens à parler d’une « partie intégrante » ? D’une manière ou d’une autre tous y étaient dedans, tous autant qu’on était, nous y étions, vivant ces instants. Personne n’était et ne pouvait être indifférent. Mais je divague sûrement ; je cesserai donc immédiatement, n’ayant pas à m’aventurer en choses trop vastes pour une… chanson.
Ce fut du reste le même Bennato, peu temps après, qui déclara que « c’étaient toutes des chansonnettes ». Entretemps il fit cet album, ciblé ou non vers un certain « target » (une cible de toute façon atteinte, vu le nombre d’adolescents qui alors épuisèrent les stocks de gazous dans les magasins d’instruments de musique). Les personnages de Pinocchio comme métaphore du pouvoir, et cette « Fée turquoise » qui est toutes les femmes, qui joue le rôle de toutes les femmes, imposé par la société et le pouvoir.
Il lui faut être belle, disponible, sœur/mère/épouse, et à cause de cela, elle ne peut se déplacer : si elle veut voler, ils la tirent vers le bas. Peut-être quelque jeunette de quinze ans passait chaque jour de cette chanson aux collectifs féministes des lycées (ils existaient, ils existaient), ou bien la méprisait, car de toute façon écrite et chantée par un « maskietto », ou bien peut-être on ne sait quoi. Mais trente ans après, vu comme s’est « avancé le neuf », il ne serait de toute façon pas mal la reproposer. [RV, 9 août 2007]
LA FÉE
Il y a une fleur seule dans cette chambre
Et tu te meus avec patience.
La potion est amère,
Tu sais déjà qu’il va la boire.
S’il ne se rend pas, tu le tentes ;
Tu dénoues le nœud de tes hanches
Que ce vêtement dévoile déjà.
Cueillir la fleur l’affolera.
Il fera pour toi n’importe quoi,
Sœur et mère et épouse,
Reine ou fée, toi
À plus, tu ne pourras prétendre
Peut-être est-ce vengeance,
Peut-être est-ce désarroi,
Ou seulement inconscience,
Mais depuis toujours, c’est toi
Celle qui paie.
Si tu veux voler, ils te tirent vers le bas.
Quand commence la chasse aux sorcières,
La sorcière, c’est toujours toi.
Tu poursuis des rêves de fille ;
Tu quêtes l’amour et tu es sincère ;
Tu ne fais pas de magie, tu ne truques pas.
Personne désormais n’y croit.
Il y a celui qui te hurle que tu es belle,
Que tu es une fée, que tu es une étoile,
Puis, il te fait esclave, ainsi tu vois
L’appeler amour ne se peut pas.
Il y a celui qui t’exalte, qui t’adule,
Il y a celui qui t’expose en vitrine.
Il se dit amour, cependant tu vois
L’appeler amour ne se peut pas.
Il y a une fleur seule dans cette chambre
Et tu te meus avec patience.
La potion est amère,
Tu sais déjà qu’il va la boire.
S’il ne se rend pas, tu le tentes ;
Tu dénoues le nœud de tes hanches
Que ce vêtement dévoile déjà.
Cueillir la fleur l’affolera.
Il fera pour toi n’importe quoi,
Sœur et mère et épouse,
Reine ou fée, toi
À plus, tu ne pourras prétendre
Peut-être est-ce vengeance,
Peut-être est-ce désarroi,
Ou seulement inconscience,
Mais depuis toujours, c’est toi
Celle qui paie.
Si tu veux voler, ils te tirent vers le bas.
Quand commence la chasse aux sorcières,
La sorcière, c’est toujours toi.
Tu poursuis des rêves de fille ;
Tu quêtes l’amour et tu es sincère ;
Tu ne fais pas de magie, tu ne truques pas.
Personne désormais n’y croit.
Il y a celui qui te hurle que tu es belle,
Que tu es une fée, que tu es une étoile,
Puis, il te fait esclave, ainsi tu vois
L’appeler amour ne se peut pas.
Il y a celui qui t’exalte, qui t’adule,
Il y a celui qui t’expose en vitrine.
Il se dit amour, cependant tu vois
L’appeler amour ne se peut pas.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 12/3/2017 - 19:11
SPIEGARE IL CONTENUTO DELLA CANZONE (MA PROPRIO TUTTA) PAROLA PER PAROLA NON SI PUò?
GRAZIE
GRAZIE
J12 - 11/3/2017 - 15:00
the medicine is bitter but
you know it yet, he will drink it.
dovrebbe essere "you know already that you will drink it"
you know it yet, he will drink it.
dovrebbe essere "you know already that you will drink it"
×
Testo e musica di Edoardo Bennato
Lyrics and music by Edoardo Bennato
Album: Burattino senza Fili
"Burattino senza fili" è un concept album di Edoardo Bennato uscito nel 1977, che ha venduto circa un milione di copie, risultando l'album più venduto in Italia nel 1977. [...] Il disco ripropone le vicissitudini di Pinocchio in chiave metaforica e mostra un doppio piano di lettura; la storia di Carlo Collodi tal quale e la riproposizione allegorica dei modelli dei personaggi in chiave moderna. Registrato negli studi Ricordi di Milano i tecnici del suono sono Walter Patergnani, Mario Carulli, Gianluigi Pezzera e Carlo Martenet, mentre il tecnico del missaggio è Arun Chakraverty. Tra i musicisti del disco, vi sono tre componenti dei Maxophone: Sandro Lorenzetti, Alberto Ravasini e Maurizio Bianchini. Tutta la poetica di "Burattino senza fili" è una metafora del potere, che impone la propria cultura e la propria nozione di normalità, respingendo e opprimendo chi si allontani dalle regole prefissate e osi cercare una propria, personale visione del mondo. Questo tema, ricorrente nell'opera di Bennato, è facilmente riconoscibile per esempio nel successivo "Sono solo canzonette", in cui un'altra fiaba (quella di Peter Pan) è il pretesto per un'analisi simile. Come nel caso di "Sono solo canzonette", i brani di "Burattino senza fili" sono quasi tutti centrati sulla reinterpretazione di singoli personaggi della storia in funzione del tema generale del dualismo normale/anormale. Il tema fondamentale dell'evoluzione di Pinocchio da burattino a bambino diventa, in questa chiave di lettura, la storia di una rinuncia alla propria natura e di abbandono alla passiva osservanza dei valori precodificati della cultura dominante. - it.wikipedia : Burattino senza fili
2. Mangiafuoco
3. La fata
4. In prigione, in prigione
5. Dotti, medici e sapienti
6. Tu grillo parlante
7. Il gatto e la volpe (Negli Extra)
8. Quando sarai grande
9. Dotti, medici e sapienti (Versione strumentale - ghost track)
Si è persa forse un po' la memoria di questo album di Edoardo Bennato, risalente al "fatidico" anno 1977, in cui il cantautore-architetto napoletano rivisitava a suo modo la storia di Pinocchio. Ebbe un grosso impatto su chi allora, come me, era nella prima adolescenza: 14, 15, 16 anni. Si vedevano gruppi di ragazzine sugli autobus cantare quasi a squarciagola questa canzone sulla "Fata turchina". Può essere che il pubblico di Bennato fosse giusto quello, i giovanissimi che magari -per età- non erano parte integrante del movimento, sebbene molti fra di loro invece ne fossero. Ma, poi, ha senso parlare di "parte integrante"? In un modo o nell'altro tutti quanti erano dentro, tutti quanti stavano, stavamo, vivendo quei momenti. Nessuno era e poteva essere indifferente. Ma sicuramente sto divagando; smetterò quindi immediatamente, non avessi a avventurarmi in cose troppo vaste per una...canzonetta. Fu del resto lo stesso Bennato, poco tempo dopo, a dire che "erano tutte canzonette". Nel frattempo fece quest'album, fosse o non fosse indirizzato ad un certo "target" (target comunque raggiunto, visto il numero di adolescenti che allora esaurirono le scorte di kazoo nei negozi di strumenti musicali). I personaggi di Pinocchio come metafora del potere, e questa "Fata turchina" che è tutte le donne, che è il ruolo di tutte le donne imposto dalla società e dal potere. Dev'essere bella, disponibile, sorella/madre/sposa, e da lì non si può smuovere: se vuole volare, la tirano giù. Magari qualche quindicenne passava ogni giorno da questa canzone ai collettivi femministi dei licei (esistevano, esistevano), oppure la disprezzava perché comunque scritta e cantata da un maskietto, oppure chissà cosa. Ma trent'anni dopo, visto com'è "avanzato il nuovo", non sarà comunque male riproporla. [RV, 9 agosto 2007]