C’est une plage l’été où la foule récupère
Balançant en l’air insouciante ses ballons
D’enfant ; où le soleil doré adoré prospère
Sur un petit estran alangui sans façon.
Un homme jeune, bouche ouverte, tête nue
Et le bras étendu sur le sable brûlant
Dort ; il étale son être sous la nue,
Sombre sur sa couche où la lumière ment.
Les pieds en éventail, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Il rit en rêvant. Lui aussi croit au bonheur.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Frères, sœurs, regardez-le bien maintenant : il meurt.
Balançant en l’air insouciante ses ballons
D’enfant ; où le soleil doré adoré prospère
Sur un petit estran alangui sans façon.
Un homme jeune, bouche ouverte, tête nue
Et le bras étendu sur le sable brûlant
Dort ; il étale son être sous la nue,
Sombre sur sa couche où la lumière ment.
Les pieds en éventail, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Il rit en rêvant. Lui aussi croit au bonheur.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Frères, sœurs, regardez-le bien maintenant : il meurt.
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