New Orleans
New Orleans
New Orleans
New Orleans
Nelle strade di New Orleans, c’erano due bimbi tanto amici
Si chiamavan Black e White ed erano felici!
Black suonava il clarinetto, White suonava la batteria
Che successo, che allegria con il loro jazz!
Bianco, nero, Black e White
Non dovete scordarli mai!
Bianco, nero, White e Black
Sono amici pur sapendo che
L'uno è bianco e l’altro è ner
Come latte col caffè!
Come latte col caffè!
New Orleans
New Orleans
New Orleans
New Orleans
Due impresari di New Orleans vollero conoscere Black e White
Ma purtroppo nel vederli dissero: “Giammai!
Non vogliamo che in un duetto con un bianco ci sia un negretto
Siam dolenti, non ci interessa questo vostro Jazz!”
(Questo vostro jazz)
Bianco, nero, Black e White
Non dovete scordarli mai!
Bianco, nero, White e Black
Sono amici pur sapendo che
L'uno è bianco e l’altro è ner
Come latte col caffè!
Come latte col caffè!
Ma in un’alba di New Orleans apparì un arcangelo nel cielo
E distese su quel mondo come un dolce velo
Non ci furono più colori, non ci furono più rancori
E i due bimbi ringraziaron l’angelo del Jazz
(L'angelo del jazz)
Bianco, nero, Black e White
Non dovete scordarli mai!
Bianco, nero, White e Black
Sono amici pur sapendo che
L'uno è bianco e l’altro è ner
Come latte col caffè!
Come latte col caffè!
Ed il loro concertin
Vola in alto, su nel cielo di New Orleans!
New Orleans
New Orleans
New Orleans
Nelle strade di New Orleans, c’erano due bimbi tanto amici
Si chiamavan Black e White ed erano felici!
Black suonava il clarinetto, White suonava la batteria
Che successo, che allegria con il loro jazz!
Bianco, nero, Black e White
Non dovete scordarli mai!
Bianco, nero, White e Black
Sono amici pur sapendo che
L'uno è bianco e l’altro è ner
Come latte col caffè!
Come latte col caffè!
New Orleans
New Orleans
New Orleans
New Orleans
Due impresari di New Orleans vollero conoscere Black e White
Ma purtroppo nel vederli dissero: “Giammai!
Non vogliamo che in un duetto con un bianco ci sia un negretto
Siam dolenti, non ci interessa questo vostro Jazz!”
(Questo vostro jazz)
Bianco, nero, Black e White
Non dovete scordarli mai!
Bianco, nero, White e Black
Sono amici pur sapendo che
L'uno è bianco e l’altro è ner
Come latte col caffè!
Come latte col caffè!
Ma in un’alba di New Orleans apparì un arcangelo nel cielo
E distese su quel mondo come un dolce velo
Non ci furono più colori, non ci furono più rancori
E i due bimbi ringraziaron l’angelo del Jazz
(L'angelo del jazz)
Bianco, nero, Black e White
Non dovete scordarli mai!
Bianco, nero, White e Black
Sono amici pur sapendo che
L'uno è bianco e l’altro è ner
Come latte col caffè!
Come latte col caffè!
Ed il loro concertin
Vola in alto, su nel cielo di New Orleans!
Contributed by Alberto Scotti - 2020/7/30 - 17:42
Language: French
Version française – BLANC ET NOIR (version blanche) – Marco Valdo M.I. – 2020
Chanson italienne – Bianco e nero – Quartetto Cetra – 1961
Chanson italienne – Bianco e nero – Quartetto Cetra – 1961
Dialogue Maïeutique
Comment ça, Marco Valdo M.I. mon ami, une version blanche ? Qu’est-ce que ça signifie ? Il y aurait une version noire ? Et puis, que raconte cette chanson Blanc et Noir ?
Ah, mon ami Lucien l’âne, je m’en vais te dépêtrer ça tout de suite. D’abord, pour répondre à ta question, c’est une chanson qui raconte l’histoire de deux enfants – un blanc et un noir – qui jouent ensemble du jazz à la Nouvelle-Orléans – censément la capitale originelle du jazz. Au départ, c’est une chanson italienne du Quartetto Cetra, un ensemble vocal que nous avons déjà rencontré dans le passé, dont nous avons mis en français notamment Il testamento del toro, Il cammello e il dromedario et L'uomo, la donna e il fiore.
Oui, dit Lucien l’âne, et même aussi mis en français des chansons d’Anton Virgilio Savona, pivot du groupe, dont particulièrement, Il testamento del parroco Meslier, cet homme qui était curé le jour et athée la nuit, c’est-à-dire un de ces athées cachés que créent par leur intolérance les religions et les religieux, car, vois-tu, moi qui ai traversé le monde et les siècles de mes petits pas d’âne, j’ai vu tant de fois tant de gens contraints et forcés de se dire, de se montrer croyants afin de pouvoir vivre leur vie en paix. Tous n’y arrivaient d’ailleurs pas, car comme toujours sous le régime de la peur et de la domination – in nomine domini, on voit fleurir la dénonciation, le cafardage et la délation. Mais revenons à cette chanson Bianco e nero.
Donc, je te disais, Lucien l’âne mon ami, que j’ai fait une version française de Bianco e nero que j’ai tout naturellement intitulée Blanc et Noir, mais chemin faisant, il m’est venu l’impression que cette version du Quartetto Cetra de 1961 était un peu trop douce, trop édulcorée, qu’elle était – comment dire – un peu trop angélique et trop magique ou trop merveilleuse, qu’elle occultait le réel. C’est ainsi que je l’ai qualifiée de « version blanche », une version qui tendait à camoufler, à dissimuler, à chloroformer la virulence raciste, celle qui sévit encore aujourd’hui dans le Sud des Zétazunis, la guerre raciale que mènent encore à présent les « suprémacistes blancs » dans les États du Sud.
Ah, dit Lucien l’âne, pourtant, il ne sert pas à grand-chose de vouloir éloigner le réel, enterrer sous le mensonge la réalité, car comme le naturel, le réel revient à la surface, comme les cadavres ressortent toujours des glaciers.
En effet, répond Marco Valdo M.I., c’est bien pourquoi j’en ai fait une version plus réaliste, moins idéaliste, moins angélique ; en somme, plus vraie, une version nettement plus revendicative, plus réelle. Je n’en dirai pas plus, on la verra en son temps.
Certes, dit Lucien l’âne, et je suis très intéressé à la découvrir le plus prochainement. En attendant, tissons le linceul de ce vieux monde raciste (encore et toujours), angélique, aveugle (volontairement) et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Comment ça, Marco Valdo M.I. mon ami, une version blanche ? Qu’est-ce que ça signifie ? Il y aurait une version noire ? Et puis, que raconte cette chanson Blanc et Noir ?
Ah, mon ami Lucien l’âne, je m’en vais te dépêtrer ça tout de suite. D’abord, pour répondre à ta question, c’est une chanson qui raconte l’histoire de deux enfants – un blanc et un noir – qui jouent ensemble du jazz à la Nouvelle-Orléans – censément la capitale originelle du jazz. Au départ, c’est une chanson italienne du Quartetto Cetra, un ensemble vocal que nous avons déjà rencontré dans le passé, dont nous avons mis en français notamment Il testamento del toro, Il cammello e il dromedario et L'uomo, la donna e il fiore.
Oui, dit Lucien l’âne, et même aussi mis en français des chansons d’Anton Virgilio Savona, pivot du groupe, dont particulièrement, Il testamento del parroco Meslier, cet homme qui était curé le jour et athée la nuit, c’est-à-dire un de ces athées cachés que créent par leur intolérance les religions et les religieux, car, vois-tu, moi qui ai traversé le monde et les siècles de mes petits pas d’âne, j’ai vu tant de fois tant de gens contraints et forcés de se dire, de se montrer croyants afin de pouvoir vivre leur vie en paix. Tous n’y arrivaient d’ailleurs pas, car comme toujours sous le régime de la peur et de la domination – in nomine domini, on voit fleurir la dénonciation, le cafardage et la délation. Mais revenons à cette chanson Bianco e nero.
Donc, je te disais, Lucien l’âne mon ami, que j’ai fait une version française de Bianco e nero que j’ai tout naturellement intitulée Blanc et Noir, mais chemin faisant, il m’est venu l’impression que cette version du Quartetto Cetra de 1961 était un peu trop douce, trop édulcorée, qu’elle était – comment dire – un peu trop angélique et trop magique ou trop merveilleuse, qu’elle occultait le réel. C’est ainsi que je l’ai qualifiée de « version blanche », une version qui tendait à camoufler, à dissimuler, à chloroformer la virulence raciste, celle qui sévit encore aujourd’hui dans le Sud des Zétazunis, la guerre raciale que mènent encore à présent les « suprémacistes blancs » dans les États du Sud.
Ah, dit Lucien l’âne, pourtant, il ne sert pas à grand-chose de vouloir éloigner le réel, enterrer sous le mensonge la réalité, car comme le naturel, le réel revient à la surface, comme les cadavres ressortent toujours des glaciers.
En effet, répond Marco Valdo M.I., c’est bien pourquoi j’en ai fait une version plus réaliste, moins idéaliste, moins angélique ; en somme, plus vraie, une version nettement plus revendicative, plus réelle. Je n’en dirai pas plus, on la verra en son temps.
Certes, dit Lucien l’âne, et je suis très intéressé à la découvrir le plus prochainement. En attendant, tissons le linceul de ce vieux monde raciste (encore et toujours), angélique, aveugle (volontairement) et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
BLANC ET NOIR (version blanche)
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Dans les rues de la Nouvelle-Orléans,
Il y avait deux enfants,
De bons amis. Ils s’appelaient Noir et Blanc.
Noir jouait de la clarinette, de la batterie jouait Blanc
Quel succès, quelle joie avec leur jazz !
On aurait dit les enfants du jazz.
Noir est blanc, Blanc est noir,
Vous ne devez jamais l’oublier !
Noir est blanc, Blanc est noir,
Ce sont de très bons amis, malgré
Que l’un soit blanc et l’autre noir :
Comme le lait et le café !
Comme le lait et le café !
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Deux impresarios de la Nouvelle-Orléans ont voulu
Connaître Noir et Blanc. Quand ils les ont vus,
Ils ont dit : « Jamais ! Ça ne va pas les enfants,
Nous ne voulons pas d’un noir en duo avec un blanc,
Nous ne sommes pas intéressés par votre jazz !
Par votre propre jazz. »
Noir est blanc, Blanc est noir,
Vous ne devez jamais l’oublier !
Noir est blanc, Blanc est noir,
Ce sont de très bons amis, malgré
Que l’un soit blanc et l’autre noir :
Comme le lait et le café !
Comme le lait et le café !
Au lever du soleil de la Nouvelle-Orléans,
Un archange est apparu dans le ciel rutilant,
Il a tendu sur le monde un grand voile de lune
Il n’y avait plus de couleurs, plus de rancunes.
Et les deux enfants ont remercié l’ange du jazz,
L’archange du jazz.
Noir est blanc, Blanc est noir,
Vous ne devez jamais l’oublier !
Noir est blanc, Blanc est noir,
Ce sont de très bons amis, malgré
Que l’un soit blanc et l’autre noir :
Comme le lait et le café !
Comme le lait et le café !
Et en noir et blanc, leur duo jazzifiant
Vole haut, dans le ciel de la Nouvelle-Orléans !
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Dans les rues de la Nouvelle-Orléans,
Il y avait deux enfants,
De bons amis. Ils s’appelaient Noir et Blanc.
Noir jouait de la clarinette, de la batterie jouait Blanc
Quel succès, quelle joie avec leur jazz !
On aurait dit les enfants du jazz.
Noir est blanc, Blanc est noir,
Vous ne devez jamais l’oublier !
Noir est blanc, Blanc est noir,
Ce sont de très bons amis, malgré
Que l’un soit blanc et l’autre noir :
Comme le lait et le café !
Comme le lait et le café !
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Nouvelle-Orléans
Deux impresarios de la Nouvelle-Orléans ont voulu
Connaître Noir et Blanc. Quand ils les ont vus,
Ils ont dit : « Jamais ! Ça ne va pas les enfants,
Nous ne voulons pas d’un noir en duo avec un blanc,
Nous ne sommes pas intéressés par votre jazz !
Par votre propre jazz. »
Noir est blanc, Blanc est noir,
Vous ne devez jamais l’oublier !
Noir est blanc, Blanc est noir,
Ce sont de très bons amis, malgré
Que l’un soit blanc et l’autre noir :
Comme le lait et le café !
Comme le lait et le café !
Au lever du soleil de la Nouvelle-Orléans,
Un archange est apparu dans le ciel rutilant,
Il a tendu sur le monde un grand voile de lune
Il n’y avait plus de couleurs, plus de rancunes.
Et les deux enfants ont remercié l’ange du jazz,
L’archange du jazz.
Noir est blanc, Blanc est noir,
Vous ne devez jamais l’oublier !
Noir est blanc, Blanc est noir,
Ce sont de très bons amis, malgré
Que l’un soit blanc et l’autre noir :
Comme le lait et le café !
Comme le lait et le café !
Et en noir et blanc, leur duo jazzifiant
Vole haut, dans le ciel de la Nouvelle-Orléans !
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2020/7/31 - 21:48
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