E l'inizio originale della storica tenzone
Sembra fosse una questione di possesso
Un uomo a mani nude ed un altro col bastone
E l'eroe nasceva in nome del progresso
Viva l'eroe e l'intelligenza!
Armato di una clava, lo sconfitto riprovava
Rilanciandosi all'attacco seminudo
Ma l'altro lo fermava e di nuovo lo legnava
Grazie all'utile accessorio che è lo scudo
Viva l'eroe e viva la tecnica!
Con grande decisione, con lo scudo ed il bastone
Lui si lancia per aprirsi un nuovo varco
Quell'altro non risponde ed esce fuori dalle fronde
Sghignazzante, minacciandolo con l'arco
Viva l'eroe e viva la balistica!
Con arco, scudo e clava, l'imbecille riprovava
Ma riesce solo a far brutta figura
Spezzando le sue frecce contro il ferro che protegge
Il nostro eroe, chiuso nell'ottima armatura
Viva l'eroe ed il lanzichenecco!
Armato in modo tale, questo eroe eccezionale
Conquistava Francia, Spagna e lì vicino
Armati fino ai denti, si facevano potenti
Sulla pelle dell'inerme contadino
Risparmia per vent'anni, non si cura degli affanni
Questa volta lo vuol fare pagar caro
Stavolta non c'è dubbio, in tre minuti lo distruggo
Lui lo frega con la polvere da sparo
Viva l'eroe ed il rinascimento!
Di fretta, senza indugio, va a comprare un archibugio
E lo minaccia di sommaria esecuzione
Ma non ha fatto i conti con le tecniche recenti:
Le pistole, quelle lì a ripetizione
Viva la colt! Abbasso i pellirosse!
Esasperato e scosso, per la rabbia tutto rosso
Con un lampo fa dal nulla un bel cannone
Ma l'altro, che è tremendo, non ci pensa su un momento
E lo distrugge, con un volo di aviazione
Viva l'eroe e viva la Luftwaffe!
Adesso è preparato, mezzo mondo ha conquistato
Con l'esercito grandissimo e potente
È pronto alla vendetta, ma dal cielo una saetta
Three... two... one... zero! Fiiiiiii... Pum! Ah!
Un gran fungo, una gran calore e poi più niente
L'eroe non ci confonda, è la tecnica che conta
È creare delle armi micidiali
È seminare morte con la tecnica più forte
Gli eroi sono i peggiori criminali
L'eroe non ci confonda, è la tecnica che conta
È creare delle armi micidiali
È seminare morte con la tecnica più forte
Gli eroi sono i peggiori criminali
Sembra fosse una questione di possesso
Un uomo a mani nude ed un altro col bastone
E l'eroe nasceva in nome del progresso
Viva l'eroe e l'intelligenza!
Armato di una clava, lo sconfitto riprovava
Rilanciandosi all'attacco seminudo
Ma l'altro lo fermava e di nuovo lo legnava
Grazie all'utile accessorio che è lo scudo
Viva l'eroe e viva la tecnica!
Con grande decisione, con lo scudo ed il bastone
Lui si lancia per aprirsi un nuovo varco
Quell'altro non risponde ed esce fuori dalle fronde
Sghignazzante, minacciandolo con l'arco
Viva l'eroe e viva la balistica!
Con arco, scudo e clava, l'imbecille riprovava
Ma riesce solo a far brutta figura
Spezzando le sue frecce contro il ferro che protegge
Il nostro eroe, chiuso nell'ottima armatura
Viva l'eroe ed il lanzichenecco!
Armato in modo tale, questo eroe eccezionale
Conquistava Francia, Spagna e lì vicino
Armati fino ai denti, si facevano potenti
Sulla pelle dell'inerme contadino
Risparmia per vent'anni, non si cura degli affanni
Questa volta lo vuol fare pagar caro
Stavolta non c'è dubbio, in tre minuti lo distruggo
Lui lo frega con la polvere da sparo
Viva l'eroe ed il rinascimento!
Di fretta, senza indugio, va a comprare un archibugio
E lo minaccia di sommaria esecuzione
Ma non ha fatto i conti con le tecniche recenti:
Le pistole, quelle lì a ripetizione
Viva la colt! Abbasso i pellirosse!
Esasperato e scosso, per la rabbia tutto rosso
Con un lampo fa dal nulla un bel cannone
Ma l'altro, che è tremendo, non ci pensa su un momento
E lo distrugge, con un volo di aviazione
Viva l'eroe e viva la Luftwaffe!
Adesso è preparato, mezzo mondo ha conquistato
Con l'esercito grandissimo e potente
È pronto alla vendetta, ma dal cielo una saetta
Three... two... one... zero! Fiiiiiii... Pum! Ah!
Un gran fungo, una gran calore e poi più niente
L'eroe non ci confonda, è la tecnica che conta
È creare delle armi micidiali
È seminare morte con la tecnica più forte
Gli eroi sono i peggiori criminali
L'eroe non ci confonda, è la tecnica che conta
È creare delle armi micidiali
È seminare morte con la tecnica più forte
Gli eroi sono i peggiori criminali
Contributed by Alberto Scotti - 2020/7/17 - 02:37
Language: French
Version française – LES HÉROS – Marco Valdo M.I. – 2020
Chanson italienne – Gli eroi – Collettivo Víctor Jara – 1979 (?)
Chanson italienne – Gli eroi – Collettivo Víctor Jara – 1979 (?)
Dialogue Maïeutique
« Les Héros », dit Lucien l’âne, je les connais depuis longtemps ; d’ailleurs, j’en suis un moi-même, mais sans doute pas du genre de héros dont parle la chanson.
Certes, Lucien l’âne mon ami, tu fais bien de le remarquer, car, en effet, il y a héros et héros, des héros de toutes conditions et de tous âges.
C’est bien là, la question, dit Lucien l’âne. Qu’est-ce qu’un héros ? Ou de quel héros parle-ton ? De façon générale, on considère comme un héros quelqu’un qui d’une manière ou d’une autre est auréolé d’une gloire, même minime, même quasi-imperceptible. A fortiori, si cette gloire est grande ou immense. Quand on pense aux héros, on voit tout de suite surgir Ulysse, Hector ou Agamemnon, Don Quichotte, Hamlet, Roland ou Cohen le Barbare. Il y a tant de héros qu’une telle énumération serait fastidieuse, sinon carrément impossible.
Oui, ajoute Marco Valdo M.I., d’autant plus qu’on n’a même pas pensé à ces dames. Alors, en effet, de quels héros parle-t-on dans la chanson ? Donc, il s’agit du héros au sens le plus commun, du héros guerrier, du héros massacreur, celui pour qui « la raison du plus fort est toujours la meilleure », celui qui entend sortir vainqueur de la confrontation, celui assomme la concurrence, le paranoïaque par excellence.
À moins que ce soit l’excellence paranoïaque, dit Lucien l’âne. Bref, le héros unidimensionnel est une réplique exacte de l’homme unidimensionnel (https://inventin.lautre.net/livres/Marcuse-L-homme-unidimensionnel.pdf) dont Herbert Marcuse fit le portrait, il y a déjà 50 ans, est ce héros sans cervelle et dont même l’histoire et la préhistoire sont parsemées des cadavres.
Exactement, dit Marco Valdo M.I., c’est précisément le thème de la chanson que de faire l’histoire de ce géant de l’imbécillité au travers des temps, des plus immémoriaux au temps présent. C’est une chanson parfumée aux senteurs de l’ironie, trempée dans la soude comique, baignée d’acide folklorique et de lucidité sarcastique. On peut aisément s’en rendre compte à la fin de la chanson quand elle dit :
et sa conclusion est sans fard :
Oui, dit Lucien l’âne, l’inconvénient avec le héros, je parle du héros de son plein gré, du héros né de l’ambition de l’être, celui qui se veut tel, celui qui est atteint de cette étrange folie, de cette impotente idiotie, c’est qu’il est tellement dopé de soi qu’il est un danger de première grandeur pour son entourage, pour tout ce qu’il contrôle et quand il arrive accéder au pouvoir, il a fortement tendance à en abuser. Et plus il monte haut à l’arbre de la célébrité, plus on voit ses failles, mais aussi, plus il devient mégalomane, plus sa démence se révèle et plus grandit le danger pour ceux qu’il entend dominer.
Je te comprends très bien, Lucien l’âne mon ami, je comprends très bien ce que tu essaies de dire sans trop dévoiler la couronne du Roi des Cons, celui dont Brassens chantait les mérites perpétuels dans « Le roi ». C’est utile, car actuellement, le jeu de cons n’est pas terminé et les concurrents sont nombreux à vouloir atteindre la première place du classement – à tous les niveaux. En somme, il faut bien s’en pénétrer, on n’est pas sorti de cet asile d’aliénés.
Je le pense aussi, répond Lucien l’âne, et je ne vois pas comment y arriver. Le héros est une hydre très résiliente. C’est une figure centrale de La Guerre de Cent mille ans que les riches et les puissants font aux pauvres et aux plus faibles afin d’asseoir leur domination, de renforcer leur pouvoir, d’étendre leurs privilèges et de multiplier leurs richesses, si possible à l’infini. Enfin, c’est une raison de plus pour tisser – encore et toujours – le linceul de ce vieux monde paranoïaque, aveugle, respectueux, sourd, héroïque, imbécile et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
« Les Héros », dit Lucien l’âne, je les connais depuis longtemps ; d’ailleurs, j’en suis un moi-même, mais sans doute pas du genre de héros dont parle la chanson.
Certes, Lucien l’âne mon ami, tu fais bien de le remarquer, car, en effet, il y a héros et héros, des héros de toutes conditions et de tous âges.
C’est bien là, la question, dit Lucien l’âne. Qu’est-ce qu’un héros ? Ou de quel héros parle-ton ? De façon générale, on considère comme un héros quelqu’un qui d’une manière ou d’une autre est auréolé d’une gloire, même minime, même quasi-imperceptible. A fortiori, si cette gloire est grande ou immense. Quand on pense aux héros, on voit tout de suite surgir Ulysse, Hector ou Agamemnon, Don Quichotte, Hamlet, Roland ou Cohen le Barbare. Il y a tant de héros qu’une telle énumération serait fastidieuse, sinon carrément impossible.
Oui, ajoute Marco Valdo M.I., d’autant plus qu’on n’a même pas pensé à ces dames. Alors, en effet, de quels héros parle-t-on dans la chanson ? Donc, il s’agit du héros au sens le plus commun, du héros guerrier, du héros massacreur, celui pour qui « la raison du plus fort est toujours la meilleure », celui qui entend sortir vainqueur de la confrontation, celui assomme la concurrence, le paranoïaque par excellence.
À moins que ce soit l’excellence paranoïaque, dit Lucien l’âne. Bref, le héros unidimensionnel est une réplique exacte de l’homme unidimensionnel (https://inventin.lautre.net/livres/Marcuse-L-homme-unidimensionnel.pdf) dont Herbert Marcuse fit le portrait, il y a déjà 50 ans, est ce héros sans cervelle et dont même l’histoire et la préhistoire sont parsemées des cadavres.
Exactement, dit Marco Valdo M.I., c’est précisément le thème de la chanson que de faire l’histoire de ce géant de l’imbécillité au travers des temps, des plus immémoriaux au temps présent. C’est une chanson parfumée aux senteurs de l’ironie, trempée dans la soude comique, baignée d’acide folklorique et de lucidité sarcastique. On peut aisément s’en rendre compte à la fin de la chanson quand elle dit :
« À présent il est paré, il veut dominer le monde
Avec son armée la plus puissante, la plus grande. »
Avec son armée la plus puissante, la plus grande. »
et sa conclusion est sans fard :
« Les héros sont les pires criminels. »
Oui, dit Lucien l’âne, l’inconvénient avec le héros, je parle du héros de son plein gré, du héros né de l’ambition de l’être, celui qui se veut tel, celui qui est atteint de cette étrange folie, de cette impotente idiotie, c’est qu’il est tellement dopé de soi qu’il est un danger de première grandeur pour son entourage, pour tout ce qu’il contrôle et quand il arrive accéder au pouvoir, il a fortement tendance à en abuser. Et plus il monte haut à l’arbre de la célébrité, plus on voit ses failles, mais aussi, plus il devient mégalomane, plus sa démence se révèle et plus grandit le danger pour ceux qu’il entend dominer.
Je te comprends très bien, Lucien l’âne mon ami, je comprends très bien ce que tu essaies de dire sans trop dévoiler la couronne du Roi des Cons, celui dont Brassens chantait les mérites perpétuels dans « Le roi ». C’est utile, car actuellement, le jeu de cons n’est pas terminé et les concurrents sont nombreux à vouloir atteindre la première place du classement – à tous les niveaux. En somme, il faut bien s’en pénétrer, on n’est pas sorti de cet asile d’aliénés.
Je le pense aussi, répond Lucien l’âne, et je ne vois pas comment y arriver. Le héros est une hydre très résiliente. C’est une figure centrale de La Guerre de Cent mille ans que les riches et les puissants font aux pauvres et aux plus faibles afin d’asseoir leur domination, de renforcer leur pouvoir, d’étendre leurs privilèges et de multiplier leurs richesses, si possible à l’infini. Enfin, c’est une raison de plus pour tisser – encore et toujours – le linceul de ce vieux monde paranoïaque, aveugle, respectueux, sourd, héroïque, imbécile et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LES HÉROS
Voici l’origine du combat historique :
Il y eut la question de la possession
Entre un homme à mains nues et un avec un bâton.
Ainsi naquit au nom du progrès l’homme héroïque.
Vive l’intelligence et son héros !
S’armant d’une massue, le vaincu se relève,
Se relance l’attaque à moitié nu ;
L’autre riposte et l’arrête,
Grâce à l’accessoire utile qu’est son écu.
Vive la technique et son héros !
Avec sa grande détermination, son écu et sa masse,
Il s’élance pour s’ouvrir un nouveau passage ;
L’autre sans rien dire sort du feuillage.
Et ricanant, de son arc, il le menace.
Vive la balistique et son héros !
Avec son arc, son écu et sa masse, l’imbécile
Attaque encore, il s’y casse la figure,
Brisant ses flèches contre le fer qui protège
Notre héros enferré dans sa bonne armure.
Vive le lansquenet et le héros !
Ce héros exceptionnel, armé de belle manière,
Conquit la France, l’Espagne et les pays avoisinants.
Armé jusqu’aux dents, il pesait lourdement
Sur la peau du paysan sans défense.
Il profite pendant 20 ans, sans soucis.
Cette fois-ci, il va le payer cher.
La poudre noire l’envoie en l’air :
En trois minutes, il est occis.
Vive la Renaissance et le héros !
Il court acheter une arquebuse
Et avec elle, menace d’exécutions sommaires.
Par malheur, il ignore les techniques récentes :
Le fusil à répétition et la carabine Winchester.
À bas les Peaux Rouges ! Vive le Colt et le héros !
Exaspéré et secoué, rouge de rage,
En un éclair, il fait un beau canon,
Mais l’autre, diabolique, tel un orage,
Le fulmine du haut de son avion.
Vive la Luftwaffe et son héros !
À présent il est paré, il veut dominer le monde
Avec son armée la plus puissante, la plus grande,
Paré pour la vengeance, mais du ciel tombe une bombe
Trois… deux… un… zéro ! Fiiiiiii… Pum ! Ah !
Un grand champignon, une forte chaleur, et puis, plus un chat.
Le héros ne s’y trompe pas, c’est la technique importe.
Il crée des armes mortelles
Pour semer la mort par la technique la plus forte.
Les héros sont les pires criminels.
Le héros ne s’y trompe pas, c’est la technique importe.
Il crée des armes mortelles
Pour semer la mort par la technique la plus forte.
Les héros sont les pires criminels.
Voici l’origine du combat historique :
Il y eut la question de la possession
Entre un homme à mains nues et un avec un bâton.
Ainsi naquit au nom du progrès l’homme héroïque.
Vive l’intelligence et son héros !
S’armant d’une massue, le vaincu se relève,
Se relance l’attaque à moitié nu ;
L’autre riposte et l’arrête,
Grâce à l’accessoire utile qu’est son écu.
Vive la technique et son héros !
Avec sa grande détermination, son écu et sa masse,
Il s’élance pour s’ouvrir un nouveau passage ;
L’autre sans rien dire sort du feuillage.
Et ricanant, de son arc, il le menace.
Vive la balistique et son héros !
Avec son arc, son écu et sa masse, l’imbécile
Attaque encore, il s’y casse la figure,
Brisant ses flèches contre le fer qui protège
Notre héros enferré dans sa bonne armure.
Vive le lansquenet et le héros !
Ce héros exceptionnel, armé de belle manière,
Conquit la France, l’Espagne et les pays avoisinants.
Armé jusqu’aux dents, il pesait lourdement
Sur la peau du paysan sans défense.
Il profite pendant 20 ans, sans soucis.
Cette fois-ci, il va le payer cher.
La poudre noire l’envoie en l’air :
En trois minutes, il est occis.
Vive la Renaissance et le héros !
Il court acheter une arquebuse
Et avec elle, menace d’exécutions sommaires.
Par malheur, il ignore les techniques récentes :
Le fusil à répétition et la carabine Winchester.
À bas les Peaux Rouges ! Vive le Colt et le héros !
Exaspéré et secoué, rouge de rage,
En un éclair, il fait un beau canon,
Mais l’autre, diabolique, tel un orage,
Le fulmine du haut de son avion.
Vive la Luftwaffe et son héros !
À présent il est paré, il veut dominer le monde
Avec son armée la plus puissante, la plus grande,
Paré pour la vengeance, mais du ciel tombe une bombe
Trois… deux… un… zéro ! Fiiiiiii… Pum ! Ah !
Un grand champignon, une forte chaleur, et puis, plus un chat.
Le héros ne s’y trompe pas, c’est la technique importe.
Il crée des armes mortelles
Pour semer la mort par la technique la plus forte.
Les héros sont les pires criminels.
Le héros ne s’y trompe pas, c’est la technique importe.
Il crée des armes mortelles
Pour semer la mort par la technique la plus forte.
Les héros sont les pires criminels.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2020/7/24 - 22:28
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
[1974]
Parole e musica del Collettivo Víctor Jara
(Daniele Trambusti, Chiara Riondino, Massimo Fagioli, Gaja Gualtieri, Silvano Panichi, David Riondino).
Dall'album eponimo (il 1° del collettivo).
1974 COLLETTIVO VICTOR JARA (Circolo Ottobre COLP 03)
Brescia '74 / Ballata dei democratici / Per Giovanni Marini / Le Murate / La colpa è del Diavolo / Mi piaci Fanfani / Santa pazienza / La ballata dei militari / 7 colombe bianche (su una 600) / Gli eroi / Il dattilografo