Par-delà la frontière,je cours vers la lumière
Par-delà la frontière,je suis la ligne et je cours à perdre haleine
Voir Les hommes partir, les femmes seules, les enfants errants
Voir Les champs de poussière, le vent levé, le soleil brûlant
Avoir Toujours la crainte, toujours la faim, toujours la nuit au ventre
Les mains creusées, les yeux baissés, le visage ridé
Par-delà la frontière je cours vers la lumière
Par-delà la frontière, je suis la ligne et je cours à perdre haleine
Savoir Baisser la tête, baiser la main, descendre la voix
Savoir Plier le dos, être à genoux, sans toi et sans loi
Savoir être Sans eau et sans pluie, sans terre et sans mère, la nuit pour repère
Rien que du sable, De la poussière pour absorber mes larmes
Par-delà la frontière, je cours vers la lumière
Par-delà la frontière, je suis la ligne et je cours à perdre haleine
Dans des pays de ciel blanc où l'océan se fondant à l’océan
Où l’horizon même est une frontière
Vouloir être un seul jour debout, droit et vivant
L’âme dans les yeux le souffle entier et le cœur ouvert
Pouvoir être pour une minute une heure, un homme libre, digne, qu’on ne peut plus soumettre
Pouvoir faire sa sortie son voyage tracer sa trajectoire
Caché au fond d’une barque d’un bateau, derrière des caisses où dans le ventre d’un camion
Prendre des cars, longer des rails, faire des routes de nuit, prendre des trains jusqu’à la dernière gare
Sauter des grilles, couper des grillages, sauter les barrières
Et s’évader à prendre vie, prendre corps, A jamais repris
Par-delà la frontière, je cours vers la lumière
Par-delà la frontière, je suis la ligne et je cours à perdre haleine
Par-delà la frontière,je suis la ligne et je cours à perdre haleine
Voir Les hommes partir, les femmes seules, les enfants errants
Voir Les champs de poussière, le vent levé, le soleil brûlant
Avoir Toujours la crainte, toujours la faim, toujours la nuit au ventre
Les mains creusées, les yeux baissés, le visage ridé
Par-delà la frontière je cours vers la lumière
Par-delà la frontière, je suis la ligne et je cours à perdre haleine
Savoir Baisser la tête, baiser la main, descendre la voix
Savoir Plier le dos, être à genoux, sans toi et sans loi
Savoir être Sans eau et sans pluie, sans terre et sans mère, la nuit pour repère
Rien que du sable, De la poussière pour absorber mes larmes
Par-delà la frontière, je cours vers la lumière
Par-delà la frontière, je suis la ligne et je cours à perdre haleine
Dans des pays de ciel blanc où l'océan se fondant à l’océan
Où l’horizon même est une frontière
Vouloir être un seul jour debout, droit et vivant
L’âme dans les yeux le souffle entier et le cœur ouvert
Pouvoir être pour une minute une heure, un homme libre, digne, qu’on ne peut plus soumettre
Pouvoir faire sa sortie son voyage tracer sa trajectoire
Caché au fond d’une barque d’un bateau, derrière des caisses où dans le ventre d’un camion
Prendre des cars, longer des rails, faire des routes de nuit, prendre des trains jusqu’à la dernière gare
Sauter des grilles, couper des grillages, sauter les barrières
Et s’évader à prendre vie, prendre corps, A jamais repris
Par-delà la frontière, je cours vers la lumière
Par-delà la frontière, je suis la ligne et je cours à perdre haleine
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