Mi sveglio e non mi sveglio tanto ora è tutto uguale
Sono banditi i baci, proibito il funerale
La luce che va via scandisce l'ora mesta
Si dorme senza sonno e stanchi ci si desta
Si corre anche da fermi, si va di stanza in stanza
Andiamo separati da ogni vicinanza
Andiamo tutti assieme verso la sepoltura
Nemica è questa vita, nemica è la natura
Avevo una stellina sopra i miei tanti treni
Vegliava la mia angoscia dai giorni sereni
Vegliava sul mio sonno strappato a quei binari
Stellina dimmi tu, le luci erano fari?
Avevo una città senza porte né mura
È morto Paolo Ciarchi, è morto Gianni Mura
E non ho ben capito a cosa ritornare
Stellina dimmi tu, cosa ci vado a fare?
Avevo un canto pronto per tutti i miei compagni
Per gli ideali infranti e pugni come sogni
Avevo una ragione come un chiodo fisso
Stellina dimmi, stavo scrutando nell'abisso?
Avevo anche il pallino di tenere assieme
Quello che più si vuole e quanto più si teme
Il tempo col progresso e la letteratura
Stellina sei nel cuore? Canterai "Futura"?
Avevo anche Rodari, le fiabe dei bambini
Li vedo confinati e per fortuna immuni
Ma nel tempo sospeso crescono senza sosta
Stellina, dai rispondi, riprenderà la festa?
"Mi sa che c'ho da fare, nella stessa rovina
Io faccio qui il chirurgo, mica l'indovina
Se vuoi, come gli aruspici, guardo le budella
E non ho mai notato che lì ci sia una stella
C'è sempre luce forte in sala operatoria
Poca letteratura, sempre la stessa storia
C'è solo da lottare per guadagnar l'uscita
E finché batte il cuore, per me dura la vita."
Non so se l'ho capita, se c'era una morale
Non so se ancora brilla in questo temporale.
Sono banditi i baci, proibito il funerale
La luce che va via scandisce l'ora mesta
Si dorme senza sonno e stanchi ci si desta
Si corre anche da fermi, si va di stanza in stanza
Andiamo separati da ogni vicinanza
Andiamo tutti assieme verso la sepoltura
Nemica è questa vita, nemica è la natura
Avevo una stellina sopra i miei tanti treni
Vegliava la mia angoscia dai giorni sereni
Vegliava sul mio sonno strappato a quei binari
Stellina dimmi tu, le luci erano fari?
Avevo una città senza porte né mura
È morto Paolo Ciarchi, è morto Gianni Mura
E non ho ben capito a cosa ritornare
Stellina dimmi tu, cosa ci vado a fare?
Avevo un canto pronto per tutti i miei compagni
Per gli ideali infranti e pugni come sogni
Avevo una ragione come un chiodo fisso
Stellina dimmi, stavo scrutando nell'abisso?
Avevo anche il pallino di tenere assieme
Quello che più si vuole e quanto più si teme
Il tempo col progresso e la letteratura
Stellina sei nel cuore? Canterai "Futura"?
Avevo anche Rodari, le fiabe dei bambini
Li vedo confinati e per fortuna immuni
Ma nel tempo sospeso crescono senza sosta
Stellina, dai rispondi, riprenderà la festa?
"Mi sa che c'ho da fare, nella stessa rovina
Io faccio qui il chirurgo, mica l'indovina
Se vuoi, come gli aruspici, guardo le budella
E non ho mai notato che lì ci sia una stella
C'è sempre luce forte in sala operatoria
Poca letteratura, sempre la stessa storia
C'è solo da lottare per guadagnar l'uscita
E finché batte il cuore, per me dura la vita."
Non so se l'ho capita, se c'era una morale
Non so se ancora brilla in questo temporale.
envoyé par CCG/AWS Staff - 4/4/2020 - 08:58
Langue: français
Version française – QUESTIONS À MON ÉTOILE – Marco Valdo M.I. – 2020
Chanson italienne – Domande alla mia stella – Alessio Lega - 2020
Paroles et musique : Alessio Lega
2020: Chansonnier du Coronavirus
Chanson italienne – Domande alla mia stella – Alessio Lega - 2020
Paroles et musique : Alessio Lega
2020: Chansonnier du Coronavirus
QUESTIONS À MON ÉTOILE
Je m’éveille parfois où maintenant, tout est pareil.
Les baisers sont interdits, les funérailles sont interdites.
La lumière qui s’en va scande l’heure triste ;
On dort sans sommeil et fatigué, on s’éveille.
On court sur place, on tourne dans sa cage.
On va séparés de tout voisinage,
On va tous ensemble vers la sépulture,
Ennemie cette vie, ennemie la nature.
Au-dessus de mes trains, j’avais une petite étoile.
Sur mon angoisse des beaux jours, elle veillait ;
Sur mon sommeil arraché à ces rails, elle veillait.
Les lumières étaient des phares ? Dis-le-moi toi, petite étoile.
J’avais une ville sans portes ni murs, petite étoile.
Paolo Ciarchi est mort, Gianni Mura est mort
Et je en sais pas vers quoi me tourner encore.
Que vais-je faire ? Dis-le-moi toi, petite étoile.
J’avais un chant pour tous mes camarades,
Pour les idéaux brisés et des poings comme des rêves.
J’avais une raison bien solide.
Je regardais dans l’abîme ? Dis-le-moi toi, petite étoile.
J’avais aussi la manie de mettre ensemble
Le plus désirable et le plus horrible,
Le temps avec le progrès et la littérature.
Es-tu dans mon cœur, petite étoile ? Chanteras-tu le futur ?
J’avais aussi Rodari, ses fables enfantines.
Je vois les enfants confinés et par chance, dispos
Et dans le temps suspendu, ils croissent sans repos.
La fête reprendra ? Réponds-moi, petite étoile.
« Je sais ce que j’ai à faire, même dans la débâcle.
Moi, je suis chirurgien, pas devin.
Si on veut, comme les auspices, je peux regarder les intestins,
Mais je n’ai jamais noté qu’il y eût là une étoile.
Il fait toujours beau dans la salle d’opération.
Peu de littérature, toujours la même histoire
Il faut lutter pour gagner la guérison
Et aussi longtemps que le cœur bat, pour moi, la vie dure ».
Je ne sais si je l’ai compris, s’il y a une morale ;
Je ne sais si elle brille encore parmi ces rafales.
Je m’éveille parfois où maintenant, tout est pareil.
Les baisers sont interdits, les funérailles sont interdites.
La lumière qui s’en va scande l’heure triste ;
On dort sans sommeil et fatigué, on s’éveille.
On court sur place, on tourne dans sa cage.
On va séparés de tout voisinage,
On va tous ensemble vers la sépulture,
Ennemie cette vie, ennemie la nature.
Au-dessus de mes trains, j’avais une petite étoile.
Sur mon angoisse des beaux jours, elle veillait ;
Sur mon sommeil arraché à ces rails, elle veillait.
Les lumières étaient des phares ? Dis-le-moi toi, petite étoile.
J’avais une ville sans portes ni murs, petite étoile.
Paolo Ciarchi est mort, Gianni Mura est mort
Et je en sais pas vers quoi me tourner encore.
Que vais-je faire ? Dis-le-moi toi, petite étoile.
J’avais un chant pour tous mes camarades,
Pour les idéaux brisés et des poings comme des rêves.
J’avais une raison bien solide.
Je regardais dans l’abîme ? Dis-le-moi toi, petite étoile.
J’avais aussi la manie de mettre ensemble
Le plus désirable et le plus horrible,
Le temps avec le progrès et la littérature.
Es-tu dans mon cœur, petite étoile ? Chanteras-tu le futur ?
J’avais aussi Rodari, ses fables enfantines.
Je vois les enfants confinés et par chance, dispos
Et dans le temps suspendu, ils croissent sans repos.
La fête reprendra ? Réponds-moi, petite étoile.
« Je sais ce que j’ai à faire, même dans la débâcle.
Moi, je suis chirurgien, pas devin.
Si on veut, comme les auspices, je peux regarder les intestins,
Mais je n’ai jamais noté qu’il y eût là une étoile.
Il fait toujours beau dans la salle d’opération.
Peu de littérature, toujours la même histoire
Il faut lutter pour gagner la guérison
Et aussi longtemps que le cœur bat, pour moi, la vie dure ».
Je ne sais si je l’ai compris, s’il y a une morale ;
Je ne sais si elle brille encore parmi ces rafales.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 8/4/2020 - 21:05
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