Alla solitudine donare nuove aspirazioni
non accendere la radio neanche la televisione
cancellare dalla vita l'ora di rivoluzione
farle prendere una via polidirezionale
fatta di parole dette a pochi pochi posti e limitati
ché più gli eventi sono nuovi e interessanti
se te li sei cercati, ridere ridere ridere ridere
ridere di tutti questi soldi che ci avvolgono ma non ci toccano
lavorare solo quando è utile
non votare ribellarsi ad ogni forma di pensiero
tener sospeso con due note l'uomo in faccia all'universo
come ha fatto Ludovico Van
tener sospeso con due note l'uomo in faccia all'universo
come ha fatto Ludovico Van
Alla solitudine donare nuova ispirazione
non accendere la radio neanche la televisione
cancellare dalla vita l'ora di rivoluzione
farle prendere una via polidirezionale
fatta di parole dette a pochi pochi posti e limitati
ché più gli eventi sono nuovi e interessanti
se te li sei cercati, ridere ridere ridere ridere
ridere di tutti questi soldi che ci avvolgono ma non ci toccano
lavorare solo quando è utile
non votare ribellarsi ad ogni forma di pensiero
tener sospeso con due note l'uomo in faccia all'universo
come ha fatto Ludovico Van
tener sospeso con due note l'uomo in faccia all'universo
come ha fatto Ludovico Van
non accendere la radio neanche la televisione
cancellare dalla vita l'ora di rivoluzione
farle prendere una via polidirezionale
fatta di parole dette a pochi pochi posti e limitati
ché più gli eventi sono nuovi e interessanti
se te li sei cercati, ridere ridere ridere ridere
ridere di tutti questi soldi che ci avvolgono ma non ci toccano
lavorare solo quando è utile
non votare ribellarsi ad ogni forma di pensiero
tener sospeso con due note l'uomo in faccia all'universo
come ha fatto Ludovico Van
tener sospeso con due note l'uomo in faccia all'universo
come ha fatto Ludovico Van
Alla solitudine donare nuova ispirazione
non accendere la radio neanche la televisione
cancellare dalla vita l'ora di rivoluzione
farle prendere una via polidirezionale
fatta di parole dette a pochi pochi posti e limitati
ché più gli eventi sono nuovi e interessanti
se te li sei cercati, ridere ridere ridere ridere
ridere di tutti questi soldi che ci avvolgono ma non ci toccano
lavorare solo quando è utile
non votare ribellarsi ad ogni forma di pensiero
tener sospeso con due note l'uomo in faccia all'universo
come ha fatto Ludovico Van
tener sospeso con due note l'uomo in faccia all'universo
come ha fatto Ludovico Van
Contributed by Riccardo Venturi - 2007/6/11 - 15:35
Language: French
Version française – L'ÉTHIQUE DU SÉDENTAIRE – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne - L'etica del sedentario - Apuamater Indiesfolk – 2005
Les brèves, concises présentations que Davide Giromini fait des chansons qu'il écrit, ont une particularité très rare: elles sont précises et brillantes comme un éclat de cristal de Bohême, et en même temps ils sont délicieusement trompeurs. Comme trompeuse est l'insertion de cette chanson que je fais maintenant , dans cette recueil démesuré, sans plus recourir à l'artifice des "Extra." Destinée naturelle pour cette chanson ironique et renversante, chanson qui s'en va ronger à la base – quelqu'un peut-être s'en rendra compte – la mobilité, l'agitation, le déplacement inutile, l'idiotie fébrile.
Maintenant je ne sais plus depuis combien d'années, je me bats dans le GPV – Grand Poulailler Virtuel, et aussi sur ce site, avec une quantité d'imbéciles qui réussissent la mission impossible de me rendre zen. Mais d'un zen tout particulier, sans implications surnaturelles ou transcendantales, sans litanies, sans non plus de philosophies d'aucune sorte. Les imbéciles du GPV ont toute une série d'expressions accusatrices fixes, établies; une des plus fréquentes est: révolutionnaire de salon. Pour ceux-là, en effet, il faut faire la révolution avec toute une série d'images dont ils se délectent, qu'ils s'approprient, assaisonnées de poses qui ne dépareraient pas dans ce cher vieux Grand-Hôtel (modèle-type du photoroman). La révolution, bien au contraire, aujourd'hui, on la fait vraiment dans son salon. Et si on n'a pas de salon, une pièce, un débarras, un bain, une prise téléphonique, un banc suffit. Sédentarité. Opposition.
Opposition au mouvement faux qui n'a aucune raison d'être, sauf si on a la volonté précise de le faire sans aucune raison plausible ("pour la raison-même du voyage: voyager"). Les plus grands sédentaires sont aussi les plus grands nomades. Opposition au travail, à la "révolution" comique de celui qui veut tout sauf dépasser l'état de choses existant. Extinction totale de l'« information ». Se rebeller à chaque forme de pensée, car maintenant ce qu'on gobe comme "pensée", c'est seulement une mastication mal faite et putride d'effroyables précuits. Avec deux notes, suspendre l'homme face à l'univers Comme l'a fait Ludovic Van , et avec peu de mots, comme sait le faire Darmo.
La guerre ? Et bien quoi, la guerre ? Voici la chanson qui énonce une des choses fondamentales. En parler, de n'importe quelle façon, pourvu qu'on en parle. L'éthique du sédentaire éteint cette chose. L'éthique du sédentaire éteint tout. L'éthique du sédentaire est la chanson la plus "contre la guerre" de ce site. [RV]
****
« Rien faire et laisser dire », telle est sa devise à l'ami Ventu. Encore que, comme le perroquet Laverdure, on lui rétorquerait bien « Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire... ». Note cependant, c'est important, qu'en l'occurrence le papegai perroquette... Il ne cause pas, il ne fait que restituer sempiternellement la même rengaine... Et alors ? Précisément, qui cause, qui cause...? Telle est la question.
Ben, Ventu... Et nous aussi, d'ailleurs, dit Marco Valdo M.I. Et puis quoi ? Il ne faudrait pas oublier que ce qui caractérise l'humaine nation, ce n'est pas tant qu'elle soit capable de dormir – le chat dort plus qu'elle, ni qu'elle puisse bailler (souviens-toi des trois orthographes : Bâiller, bailler, bayer) – ainsi, les portes le font bien mieux, ni qu'elle aurait comme propre le rire – mais la mort rit beaucoup mieux encore, ni qu'elle travaille – le bois et le fer le font aussi, ce n'est pas qu'elle pense – allez savoir quoi et ce qu'il peut bien en résulter, non, décidément non, ce qui caractérise l'humaine nation, c'est que comme Ventu, elle cause, elle cause...
Et moi, ça me plaît bien de causer, dit Lucien l'âne... Que serais-je autrement, à part un âne et de surcroît, un âne inconnu... De ce fait, j'aurais peut-être un monument mais « un monument, un monument, que voulez-vous que je fasse d'un monument », comme disait le tonton qui bricolait des bombes atomiques.
Quant à cette idée de la mort qui rit... On la retrouve tout au long du Moyen-Âge gravée dans les vieux monuments et sur le pierres tombales et l'Ostendais Ensor en fit un étonnant portrait. On la retrouve aussi dans ce passage de Léo Ferré:
Oh, Marco Valdo M.I., mon ami, arrête avec ta mort qui rit... On s'en arrangera bien le moment venu de celle-là... D'ailleurs, on rira avec elle. Et puis, elle m'attend depuis si longtemps qu'elle pourra bien attendre encore. Le pas de l'âne traverse l'éternité... De long en large. Cela dit, il y a toujours cette foutue Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres et qui s'active dans toute l'Europe...
Cette Guerre impitoyable qu'ils mènent contre les pauvres de toute l'Europe, comme ils la mènent contre les pauvres du monde entier... Hier, ils s'en prenaient aux pauvres d'Allemagne, puis d'Europe centrale... Aujourd'hui, ils s'en prennent aux Grecs... Demain, ce sera notre tour. La peste budgétaire s'étend de jour en jour.
Ah, Lucien l'âne mon ami, à ce sujet, il y a deux questions à retenir : combien faut-il de pauvres pour faire un riche ? À partir de quand (aux yeux des riches) un pauvre est-il assez pauvre ? Car plus le pauvre est pauvre, plus le riche est riche... Et comme le but exclusif de la Guerre de Cent Mille Ans est la rapine pure et simple, qu'il est d'étendre au plus possible les profits, les privilèges et les richesses, la nouvelle offensive sur les pays du Sud de l'Europe pousse logiquement à la diminution des revenus des pauvres, à la réduction des salaires, des pensions et de tous les moyens de vie, à la destruction des emplois et des pensions, à la réduction drastique des services publics, des services sociaux, des services de santé et à la privatisation de tout , y compris ce qui peut encore sembler un bien commun : l'eau, l'air, l'espace public, la forêt, la mer... C'est expropriation systématique... C'est une guerre de conquête...
Face à cela, une seule réponse possible : Ora e sempre : Resistenza ! Dès lors, Marco Valdo M.I., mon ami, reprenons notre tâche quotidienne et tissons – en gardant la joie au cœur – le linceul de ce vieux monde absurde, ratatiné en componction, décervelé, incommensurablement injuste, somptueusement vil et cacochyme (Heureusement !).
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne - L'etica del sedentario - Apuamater Indiesfolk – 2005
"Contre le culte de l'image et les bombardements médiatiques.. la conscience individuelle d'un homme victime de la nature...mais conquérant de l'impuissance de l'univers." (Davide Giromini)
Les brèves, concises présentations que Davide Giromini fait des chansons qu'il écrit, ont une particularité très rare: elles sont précises et brillantes comme un éclat de cristal de Bohême, et en même temps ils sont délicieusement trompeurs. Comme trompeuse est l'insertion de cette chanson que je fais maintenant , dans cette recueil démesuré, sans plus recourir à l'artifice des "Extra." Destinée naturelle pour cette chanson ironique et renversante, chanson qui s'en va ronger à la base – quelqu'un peut-être s'en rendra compte – la mobilité, l'agitation, le déplacement inutile, l'idiotie fébrile.
Maintenant je ne sais plus depuis combien d'années, je me bats dans le GPV – Grand Poulailler Virtuel, et aussi sur ce site, avec une quantité d'imbéciles qui réussissent la mission impossible de me rendre zen. Mais d'un zen tout particulier, sans implications surnaturelles ou transcendantales, sans litanies, sans non plus de philosophies d'aucune sorte. Les imbéciles du GPV ont toute une série d'expressions accusatrices fixes, établies; une des plus fréquentes est: révolutionnaire de salon. Pour ceux-là, en effet, il faut faire la révolution avec toute une série d'images dont ils se délectent, qu'ils s'approprient, assaisonnées de poses qui ne dépareraient pas dans ce cher vieux Grand-Hôtel (modèle-type du photoroman). La révolution, bien au contraire, aujourd'hui, on la fait vraiment dans son salon. Et si on n'a pas de salon, une pièce, un débarras, un bain, une prise téléphonique, un banc suffit. Sédentarité. Opposition.
Opposition au mouvement faux qui n'a aucune raison d'être, sauf si on a la volonté précise de le faire sans aucune raison plausible ("pour la raison-même du voyage: voyager"). Les plus grands sédentaires sont aussi les plus grands nomades. Opposition au travail, à la "révolution" comique de celui qui veut tout sauf dépasser l'état de choses existant. Extinction totale de l'« information ». Se rebeller à chaque forme de pensée, car maintenant ce qu'on gobe comme "pensée", c'est seulement une mastication mal faite et putride d'effroyables précuits. Avec deux notes, suspendre l'homme face à l'univers Comme l'a fait Ludovic Van , et avec peu de mots, comme sait le faire Darmo.
La guerre ? Et bien quoi, la guerre ? Voici la chanson qui énonce une des choses fondamentales. En parler, de n'importe quelle façon, pourvu qu'on en parle. L'éthique du sédentaire éteint cette chose. L'éthique du sédentaire éteint tout. L'éthique du sédentaire est la chanson la plus "contre la guerre" de ce site. [RV]
****
« Rien faire et laisser dire », telle est sa devise à l'ami Ventu. Encore que, comme le perroquet Laverdure, on lui rétorquerait bien « Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire... ». Note cependant, c'est important, qu'en l'occurrence le papegai perroquette... Il ne cause pas, il ne fait que restituer sempiternellement la même rengaine... Et alors ? Précisément, qui cause, qui cause...? Telle est la question.
Ben, Ventu... Et nous aussi, d'ailleurs, dit Marco Valdo M.I. Et puis quoi ? Il ne faudrait pas oublier que ce qui caractérise l'humaine nation, ce n'est pas tant qu'elle soit capable de dormir – le chat dort plus qu'elle, ni qu'elle puisse bailler (souviens-toi des trois orthographes : Bâiller, bailler, bayer) – ainsi, les portes le font bien mieux, ni qu'elle aurait comme propre le rire – mais la mort rit beaucoup mieux encore, ni qu'elle travaille – le bois et le fer le font aussi, ce n'est pas qu'elle pense – allez savoir quoi et ce qu'il peut bien en résulter, non, décidément non, ce qui caractérise l'humaine nation, c'est que comme Ventu, elle cause, elle cause...
Et moi, ça me plaît bien de causer, dit Lucien l'âne... Que serais-je autrement, à part un âne et de surcroît, un âne inconnu... De ce fait, j'aurais peut-être un monument mais « un monument, un monument, que voulez-vous que je fasse d'un monument », comme disait le tonton qui bricolait des bombes atomiques.
Quant à cette idée de la mort qui rit... On la retrouve tout au long du Moyen-Âge gravée dans les vieux monuments et sur le pierres tombales et l'Ostendais Ensor en fit un étonnant portrait. On la retrouve aussi dans ce passage de Léo Ferré:
« Le rire des têtes de morts
Le moyen de tourner la loi
Et qu'on ne me fasse point taire
Et que je chante pour ton bien
Dans ce monde où les muselières
Ne sont plus faites pour les chiens... »
Le moyen de tourner la loi
Et qu'on ne me fasse point taire
Et que je chante pour ton bien
Dans ce monde où les muselières
Ne sont plus faites pour les chiens... »
Oh, Marco Valdo M.I., mon ami, arrête avec ta mort qui rit... On s'en arrangera bien le moment venu de celle-là... D'ailleurs, on rira avec elle. Et puis, elle m'attend depuis si longtemps qu'elle pourra bien attendre encore. Le pas de l'âne traverse l'éternité... De long en large. Cela dit, il y a toujours cette foutue Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres et qui s'active dans toute l'Europe...
Cette Guerre impitoyable qu'ils mènent contre les pauvres de toute l'Europe, comme ils la mènent contre les pauvres du monde entier... Hier, ils s'en prenaient aux pauvres d'Allemagne, puis d'Europe centrale... Aujourd'hui, ils s'en prennent aux Grecs... Demain, ce sera notre tour. La peste budgétaire s'étend de jour en jour.
Ah, Lucien l'âne mon ami, à ce sujet, il y a deux questions à retenir : combien faut-il de pauvres pour faire un riche ? À partir de quand (aux yeux des riches) un pauvre est-il assez pauvre ? Car plus le pauvre est pauvre, plus le riche est riche... Et comme le but exclusif de la Guerre de Cent Mille Ans est la rapine pure et simple, qu'il est d'étendre au plus possible les profits, les privilèges et les richesses, la nouvelle offensive sur les pays du Sud de l'Europe pousse logiquement à la diminution des revenus des pauvres, à la réduction des salaires, des pensions et de tous les moyens de vie, à la destruction des emplois et des pensions, à la réduction drastique des services publics, des services sociaux, des services de santé et à la privatisation de tout , y compris ce qui peut encore sembler un bien commun : l'eau, l'air, l'espace public, la forêt, la mer... C'est expropriation systématique... C'est une guerre de conquête...
Face à cela, une seule réponse possible : Ora e sempre : Resistenza ! Dès lors, Marco Valdo M.I., mon ami, reprenons notre tâche quotidienne et tissons – en gardant la joie au cœur – le linceul de ce vieux monde absurde, ratatiné en componction, décervelé, incommensurablement injuste, somptueusement vil et cacochyme (Heureusement !).
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
L'ÉTHIQUE DU SÉDENTAIRE
Donner à la solitude de nouvelles aspirations
Ne pas allumer la radio ni même la télévision
Effacer de la vie l'heure de révolution
Lui faire prendre mille directions
Faites de mots dits à peu, peu de places et limitées
Les événements sont d'autant plus neufs et intéressants
Que tu les as cherchés, rire rire rire rire
Rire de tous ces sous dont ils nous enveloppent mais ne nous touchent pas
Travailler seulement quand c'est utile
Ne pas voter se rebeller à toute forme de pensée
Avec deux notes, suspendre l'homme face à l'univers
Comme l'a fait Ludovic Van
Avec deux notes, suspendre l'homme face à l'univers
Comme l'a fait Ludovic Van
Donner à la solitude de nouvelles aspirations
Ne pas allumer la radio ni même la télévision
Effacer de la vie l'heure de révolution
Lui faire prendre mille directions
Faites de mots dits à peu, peu de places et limitées
Les événements sont d'autant plus neufs et intéressants
Que tu les as cherchés, rire rire rire rire
Rire de tous ces sous dont ils nous enveloppent mais ne nous touchent pas
Travailler seulement quand c'est utile
Ne pas voter, se rebeller à toute forme de pensée
Avec deux notes, suspendre l'homme face à l'univers
Comme l'a fait Ludovic Van
Avec deux notes, suspendre l'homme face à l'univers
Comme l'a fait Ludovic Van
Donner à la solitude de nouvelles aspirations
Ne pas allumer la radio ni même la télévision
Effacer de la vie l'heure de révolution
Lui faire prendre mille directions
Faites de mots dits à peu, peu de places et limitées
Les événements sont d'autant plus neufs et intéressants
Que tu les as cherchés, rire rire rire rire
Rire de tous ces sous dont ils nous enveloppent mais ne nous touchent pas
Travailler seulement quand c'est utile
Ne pas voter se rebeller à toute forme de pensée
Avec deux notes, suspendre l'homme face à l'univers
Comme l'a fait Ludovic Van
Avec deux notes, suspendre l'homme face à l'univers
Comme l'a fait Ludovic Van
Donner à la solitude de nouvelles aspirations
Ne pas allumer la radio ni même la télévision
Effacer de la vie l'heure de révolution
Lui faire prendre mille directions
Faites de mots dits à peu, peu de places et limitées
Les événements sont d'autant plus neufs et intéressants
Que tu les as cherchés, rire rire rire rire
Rire de tous ces sous dont ils nous enveloppent mais ne nous touchent pas
Travailler seulement quand c'est utile
Ne pas voter, se rebeller à toute forme de pensée
Avec deux notes, suspendre l'homme face à l'univers
Comme l'a fait Ludovic Van
Avec deux notes, suspendre l'homme face à l'univers
Comme l'a fait Ludovic Van
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2012/5/11 - 22:18
I nomi delle strade
Le strade sono
tutte di Mazzini, di Garibaldi,
son dei papi,
di quelli che scrivono,
che dan dei comandi, che fan la guerra.
E mai che ti capiti di vedere
via di uno che faceva i berretti
via di uno che stava sotto un ciliegio
via di uno che non ha fatto niente
perché andava a spasso
sopra una cavalla.
E pensare che il mondo
è fatto di gente come me
che mangia il radicchio
alla finestra
contenta di stare, d’estate,
a piedi nudi.
[Nino Pedretti, Al vòusi, Torino, Einaudi 2017, p. 19]
(dal sito di Paolo Nori)
Le strade sono
tutte di Mazzini, di Garibaldi,
son dei papi,
di quelli che scrivono,
che dan dei comandi, che fan la guerra.
E mai che ti capiti di vedere
via di uno che faceva i berretti
via di uno che stava sotto un ciliegio
via di uno che non ha fatto niente
perché andava a spasso
sopra una cavalla.
E pensare che il mondo
è fatto di gente come me
che mangia il radicchio
alla finestra
contenta di stare, d’estate,
a piedi nudi.
[Nino Pedretti, Al vòusi, Torino, Einaudi 2017, p. 19]
(dal sito di Paolo Nori)
daniela -k.d.- - 2017/5/2 - 14:21
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Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Da "Delirio e castigo" (album autoprodotto)
Scritta da Davide Giromini
Davide Giromini: voce, piano elettrico
Gabriele Dascoli: artefizi
"Contro il culto dell'immagine e i bombardamenti mediatici...alla coscienza individuale di un uomo vittima della natura...ma conquistatore dell'impossibilità dell'universo." (Davide Giromini, dal libretto dell'album)
Oramai da non so quant'anni mi trovo a battagliare nel GPV (Grande Pollajo Virtuale), ed anche su questo sito, con una quantità di imbecilli che stanno riuscendo nell'impossibile missione di rendermi zen. Ma è uno zen del tutto particolare, senza implicazioni soprannaturali o trascendentali, senza litanie, senza neppure filosofie di sorta alcuna. Gli imbecilli del GPV hanno tutta una serie di espressioni accusatorie fisse, consolidate; una delle più frequenti è: rivoluzionario da salotto. Per costoro, infatti, la rivoluzione bisogna farla con tutta una serie di iconografie di cui si beano d'appropriarsi, condite di pose che non sfigurerebbero sul caro vecchio Grand-Hôtel (capostipite del fotoromanzo). La rivoluzione, invece, adesso la si fa proprio in salotto. E se non c'è il salotto, basta una stanza, uno sgabuzzino, un bagno, una presa telefonica, una panchina. Sedentarietà. Opposizione.
Opposizione al falso muoversi che non ha nessuna ragione d'essere, se non per precisa volontà di farlo senza nessuna ragione plausibile ("per la stessa ragione del viaggio: viaggiare"). I più grandi sedentari sono anche i più grandi nomadi. Opposizione al lavoro, alla buffa "rivoluzione" di chi tutto vuole fuorché superare lo stato di cose presente. Spegnimento totale dell' "informazione". Ribellarsi a ogni forma di pensiero, perché adesso quel che ci viene gabellato come "pensiero" è solo una masticazione malfatta e putrida di spaventose precottitudini. "Tener sospeso con due note l'uomo in faccia all'universo", e con pochissime parole, come sa fare il Darmo.
La guerra? Che c'entra la guerra? Ecco, questa è la canzone che enuncia una delle cose fondamentali. Parlarne, in qualsiasi modo, purché se ne parli. L'etica del sedentario spegne questa cosa. L'etica del sedentario spegne ogni cosa. L'etica del sedentario è la canzone maggiormente "contro la guerra" di questo sito. [RV]