Evviva chi non conta niente
e che continua a non contare
con la sua musica di sempre
che è sempre musica che non vale
E viva chi bacia la terra
da cui è costretto ad andare via
ed anche se non conta niente
evviva la sua nostalgia
Evviva l’arte che si ribella,
e se no l’arte che ci sta a fare,
e non ammette nessun padrone,
e non la smette di navigare
Evviva la canzone
che attraversa ogni frontiera
perché la sua umanità
non può essere straniera
Evviva la sua vela
che si muove lentamente
ma può andare dove vuole
perché va controcorrente
Evviva chi non conta niente
col suo deserto da attraversare
con il suo viaggio della speranza
che può anche andare a finire male
Evviva l'ingenuità che avanza
nel sogno di un lasciapassare
verso la piccola grande Europa
che ne ha sentito tanto parlare
Evviva il senso della bellezza
che va nel mondo e lo può cambiare
e non può ammettere che una razza
sia meno libera e meno eguale
Evviva la canzone
che continua a navigare
e che essendo melodia
niente la potrà fermare
Evviva la sua anarchia
anche se non conta niente
ma può dire cose nuove
perché va controcorrente
Evviva gli ultimi della terra
migranti verso chissà dove
evviva il viaggio della speranza
evviva la disperazione
Evviva chi non muore
per poterci raccontare
il coraggio che ci vuole
lì da soli in mezzo al mare
Evviva la canzone
che raggiunge il continente
con le sue parole nuove
viva chi non conta niente
Evviva chi si oppone
con la sua storia di sempre
con le sue parole nuove
viva chi non conta niente
e che continua a non contare
con la sua musica di sempre
che è sempre musica che non vale
E viva chi bacia la terra
da cui è costretto ad andare via
ed anche se non conta niente
evviva la sua nostalgia
Evviva l’arte che si ribella,
e se no l’arte che ci sta a fare,
e non ammette nessun padrone,
e non la smette di navigare
Evviva la canzone
che attraversa ogni frontiera
perché la sua umanità
non può essere straniera
Evviva la sua vela
che si muove lentamente
ma può andare dove vuole
perché va controcorrente
Evviva chi non conta niente
col suo deserto da attraversare
con il suo viaggio della speranza
che può anche andare a finire male
Evviva l'ingenuità che avanza
nel sogno di un lasciapassare
verso la piccola grande Europa
che ne ha sentito tanto parlare
Evviva il senso della bellezza
che va nel mondo e lo può cambiare
e non può ammettere che una razza
sia meno libera e meno eguale
Evviva la canzone
che continua a navigare
e che essendo melodia
niente la potrà fermare
Evviva la sua anarchia
anche se non conta niente
ma può dire cose nuove
perché va controcorrente
Evviva gli ultimi della terra
migranti verso chissà dove
evviva il viaggio della speranza
evviva la disperazione
Evviva chi non muore
per poterci raccontare
il coraggio che ci vuole
lì da soli in mezzo al mare
Evviva la canzone
che raggiunge il continente
con le sue parole nuove
viva chi non conta niente
Evviva chi si oppone
con la sua storia di sempre
con le sue parole nuove
viva chi non conta niente
Langue: français
Version française – VIVE QUI COMPTE POUR RIEN – Marco Valdo M.I. – 2020
Chanson italienne – W chi non conta niente – Eugenio Bennato – 2020
Des frontières, des migrants et une humanité à raconter. Au milieu des mers, des déserts, des montagnes et de tout le poids de la musique du Sud. C’est l’histoire vraie de l’homme et de son environnement qui prend vie dans le nouveau clip vidéo « W chi non conta niente », dans lequel Eugenio Bennato et les vies racontées se fondent en un conte choral.
« W chi non conta niente » parle d’émigration – dit Eugenio Bennato – et vient d’une étincelle inconsciente qui veut mettre en évidence la capacité des derniers à se faire entendre. Et c’est précisément à qui ne compte pour rien, à qui ne monte pas dans le train des gagnants, des affaires, de l’univers nord-occidental, à qui se trouve de l’autre côté, est dédiée la chanson qui continue à naviguer, car étant une mélodie rien ne peut l’arrêter ».
« W chi non conta niente » affronte le voyage, le refus, l’hostilité. « L’histoire – poursuit Eugenio Bennato – nous apprend qu’un mélange d’expériences différentes est toujours favorable pour l’humanité. Un exemple nous vient de notre migration vers l’Amérique ; je pense aussi aux esclaves africains qui ont produit de la grande musique comme le jazz, le blues, le gospel aux États-Unis. Dans ce cas, les États-Unis devraient remercier dans leur bilan ces pauvres hommes enchaînés pour avoir revitalisé leur culture ».
« La marée réactionnaire actuelle provient de conclusions simplistes et, surtout, du manque d’expérience. Car – conclut Eugenio Bennato – seul celui qui voyage en touriste et non en être humain ne peut pas remarquer que l’humanité est présente partout et doit être respectée partout ».
source : Voce di Napoli (Voix de Naples)
Chanson italienne – W chi non conta niente – Eugenio Bennato – 2020
Des frontières, des migrants et une humanité à raconter. Au milieu des mers, des déserts, des montagnes et de tout le poids de la musique du Sud. C’est l’histoire vraie de l’homme et de son environnement qui prend vie dans le nouveau clip vidéo « W chi non conta niente », dans lequel Eugenio Bennato et les vies racontées se fondent en un conte choral.
« W chi non conta niente » parle d’émigration – dit Eugenio Bennato – et vient d’une étincelle inconsciente qui veut mettre en évidence la capacité des derniers à se faire entendre. Et c’est précisément à qui ne compte pour rien, à qui ne monte pas dans le train des gagnants, des affaires, de l’univers nord-occidental, à qui se trouve de l’autre côté, est dédiée la chanson qui continue à naviguer, car étant une mélodie rien ne peut l’arrêter ».
« W chi non conta niente » affronte le voyage, le refus, l’hostilité. « L’histoire – poursuit Eugenio Bennato – nous apprend qu’un mélange d’expériences différentes est toujours favorable pour l’humanité. Un exemple nous vient de notre migration vers l’Amérique ; je pense aussi aux esclaves africains qui ont produit de la grande musique comme le jazz, le blues, le gospel aux États-Unis. Dans ce cas, les États-Unis devraient remercier dans leur bilan ces pauvres hommes enchaînés pour avoir revitalisé leur culture ».
« La marée réactionnaire actuelle provient de conclusions simplistes et, surtout, du manque d’expérience. Car – conclut Eugenio Bennato – seul celui qui voyage en touriste et non en être humain ne peut pas remarquer que l’humanité est présente partout et doit être respectée partout ».
source : Voce di Napoli (Voix de Naples)
VIVE QUI COMPTE POUR RIEN
Vive qui compte pour rien
Et qui continue à compter pour rien
Avec sa musique d’autrefois,
Sa musique qui ne compte pas.
Vive qui embrasse la terre
D’où il est contraint de fuir,
Même s’il compte pour rien,
Vive sa nostalgie !
Vive l’art qui se rebelle,
L’art encore à faire,
Et n’admet aucun maître,
Et n’arrête pas de naviguer.
Vive la chanson
Qui traverse les frontières,
Qui par son humanité,
Ne peut être étrangère.
Vive la voile
Qui se meut lentement
Et peut aller où elle veut,
Car elle va contre le vent.
Vive qui compte pour rien
Avec son désert à franchir,
Avec son voyage vers l’espoir lointain,
Qui parfois peut mal finir.
Vive l’ingénuité de qui avance
Avec son laissez-passer rêvé
Vers la petite grande Europe
Dont il a tant fantasmé.
Vive le sens de la beauté
Qui va dans le monde et peut le changer
Et ne peut admettre qu’une race
Soit moins libre et moins égale.
Vive la chanson
Qui continue à naviguer,
Que mélodie et son,
Rien ne peut l’arrêter.
Vive son anarchie
Même si elle compte pour rien,
Mais peut dire des choses neuves,
Car elle va à contre-courant.
Vive les damnés de la terre
Migrant vers on ne sait où,
Vive le voyage de l’espoir,
Vive le désespoir !
Vive qui survit
Et qui nous dit
Le courage nécessaire
Là, seul au milieu de la mer.
Vive la chanson
Qui aborde le continent
Avec ses paroles neuves !
Vive qui compte pour rien !
Vive qui s’oppose
Avec son histoire éternelle,
Avec ses paroles nouvelles,
Vive qui compte pour rien !
Vive qui compte pour rien
Et qui continue à compter pour rien
Avec sa musique d’autrefois,
Sa musique qui ne compte pas.
Vive qui embrasse la terre
D’où il est contraint de fuir,
Même s’il compte pour rien,
Vive sa nostalgie !
Vive l’art qui se rebelle,
L’art encore à faire,
Et n’admet aucun maître,
Et n’arrête pas de naviguer.
Vive la chanson
Qui traverse les frontières,
Qui par son humanité,
Ne peut être étrangère.
Vive la voile
Qui se meut lentement
Et peut aller où elle veut,
Car elle va contre le vent.
Vive qui compte pour rien
Avec son désert à franchir,
Avec son voyage vers l’espoir lointain,
Qui parfois peut mal finir.
Vive l’ingénuité de qui avance
Avec son laissez-passer rêvé
Vers la petite grande Europe
Dont il a tant fantasmé.
Vive le sens de la beauté
Qui va dans le monde et peut le changer
Et ne peut admettre qu’une race
Soit moins libre et moins égale.
Vive la chanson
Qui continue à naviguer,
Que mélodie et son,
Rien ne peut l’arrêter.
Vive son anarchie
Même si elle compte pour rien,
Mais peut dire des choses neuves,
Car elle va à contre-courant.
Vive les damnés de la terre
Migrant vers on ne sait où,
Vive le voyage de l’espoir,
Vive le désespoir !
Vive qui survit
Et qui nous dit
Le courage nécessaire
Là, seul au milieu de la mer.
Vive la chanson
Qui aborde le continent
Avec ses paroles neuves !
Vive qui compte pour rien !
Vive qui s’oppose
Avec son histoire éternelle,
Avec ses paroles nouvelles,
Vive qui compte pour rien !
envoyé par Marco Valdo M.I. - 23/2/2020 - 17:11
Langue: anglais
Traduzione inglese
Long live those who don't count for anything
and that still doesn't count
with his usual music
which is always music that is not worth it
And alive who kisses the earth
from which he is forced to leave
and even if he doesn't count for anything
long live his nostalgia
Long live the art that rebels,
and if not the art that is there to do,
and admits no master,
and he doesn't stop surfing
Long live the song
that crosses every border
because his humanity
it cannot be foreign
Long live your sail
that moves slowly
but he can go where he wants
because it goes against the tide
Long live those who don't count for anything
with its desert to cross
with his journey of hope
which can also turn out badly
Long live the ingenuity that advances
in the dream of a pass
towards the little big Europe
who has heard so much about it
Long live the sense of beauty
that goes into the world and can change it
and he can only admit one race
be less free and less equal
Long live the song
that continues to navigate
and that being melody
nothing can stop it
Long live his anarchy
even if it doesn't matter
but she can say new things
because it goes against the tide
Long live the last of the earth
migrants to who knows where
long live the journey of hope
long live despair
Long live those who do not die
to be able to tell us
the courage it takes
there alone in the middle of the sea
Long live the song
which reaches the continent
with his new words
long live those who count for nothing
Long live those who oppose
with its history of all time
with his new words
long live those who don't count for anything
and that still doesn't count
with his usual music
which is always music that is not worth it
And alive who kisses the earth
from which he is forced to leave
and even if he doesn't count for anything
long live his nostalgia
Long live the art that rebels,
and if not the art that is there to do,
and admits no master,
and he doesn't stop surfing
Long live the song
that crosses every border
because his humanity
it cannot be foreign
Long live your sail
that moves slowly
but he can go where he wants
because it goes against the tide
Long live those who don't count for anything
with its desert to cross
with his journey of hope
which can also turn out badly
Long live the ingenuity that advances
in the dream of a pass
towards the little big Europe
who has heard so much about it
Long live the sense of beauty
that goes into the world and can change it
and he can only admit one race
be less free and less equal
Long live the song
that continues to navigate
and that being melody
nothing can stop it
Long live his anarchy
even if it doesn't matter
but she can say new things
because it goes against the tide
Long live the last of the earth
migrants to who knows where
long live the journey of hope
long live despair
Long live those who do not die
to be able to tell us
the courage it takes
there alone in the middle of the sea
Long live the song
which reaches the continent
with his new words
long live those who count for nothing
Long live those who oppose
with its history of all time
with his new words
long live those who don't count for anything
Langue: chinois
Traduzione cinese
那些不計任何錢的人萬歲
但這仍然不算
用他平常的音樂
總是不值得的音樂
活著親吻地球的人
他被迫離開
即使沒關係
懷舊萬歲
反叛的藝術萬歲,
如果不是這種藝術,
而且不承認主人
並且不會停止瀏覽
這首歌萬歲
跨越每個邊界
因為他的人性
它不能是外國的
你的帆萬歲
動作緩慢
但他可以去他想去的任何地方
因為它與潮流背道而馳
那些不計任何錢的人萬歲
穿越沙漠
帶著希望的旅程
結果也很糟糕
萬歲進步的智慧
在通行證的夢想中
走向小小的歐洲
誰聽說過這麼多
美感萬歲
進入世界並可以改變它
他只能參加一場比賽
更少的自由和更少的平等
這首歌萬歲
繼續導航
那是旋律
沒有什麼可以阻止它
無政府狀態萬歲
即使沒關係
但它可以說新話
因為它與潮流背道而馳
地球的萬歲萬歲
誰知道哪裡的移民
希望之旅萬歲
絕望萬歲
那些不死的人萬歲
能夠告訴我們
需要的勇氣
在海中獨自一人
這首歌萬歲
到達大陸
用他的新話
那些不計任何錢的人萬歲
反對者萬歲
有著悠久的歷史
用他的新話
那些不計任何錢的人萬歲
但這仍然不算
用他平常的音樂
總是不值得的音樂
活著親吻地球的人
他被迫離開
即使沒關係
懷舊萬歲
反叛的藝術萬歲,
如果不是這種藝術,
而且不承認主人
並且不會停止瀏覽
這首歌萬歲
跨越每個邊界
因為他的人性
它不能是外國的
你的帆萬歲
動作緩慢
但他可以去他想去的任何地方
因為它與潮流背道而馳
那些不計任何錢的人萬歲
穿越沙漠
帶著希望的旅程
結果也很糟糕
萬歲進步的智慧
在通行證的夢想中
走向小小的歐洲
誰聽說過這麼多
美感萬歲
進入世界並可以改變它
他只能參加一場比賽
更少的自由和更少的平等
這首歌萬歲
繼續導航
那是旋律
沒有什麼可以阻止它
無政府狀態萬歲
即使沒關係
但它可以說新話
因為它與潮流背道而馳
地球的萬歲萬歲
誰知道哪裡的移民
希望之旅萬歲
絕望萬歲
那些不死的人萬歲
能夠告訴我們
需要的勇氣
在海中獨自一人
這首歌萬歲
到達大陸
用他的新話
那些不計任何錢的人萬歲
反對者萬歲
有著悠久的歷史
用他的新話
那些不計任何錢的人萬歲
×
Frontiere, migranti e un’umanità da raccontare. Nel mezzo mari, deserti, montagne e tutto il carico della musica del Sud. È la storia vera dell’uomo e del suo ambiente a prendere vita nel nuovo videoclip "W chi non conta niente", in cui Eugenio Bennato e le vite narrate si fondono in un racconto corale.
“W chi non conta niente parla di emigrazione – racconta Eugenio Bennato – e nasce da una scintilla inconscia che vuole evidenziare la capacità degli ultimi di farsi sentire. E proprio a chi non conta niente, a chi non sale sul carrozzone dei vincitori, del business, dell’universo nord-occidentale, a chi sta dall’altra parte è dedicata la canzone che continua a navigare perché essendo melodia niente la potrà fermare”.
W chi non conta niente affronta il viaggio, il rifiuto, l’ostilità. “La storia – continua Eugenio Bennato – ci insegna che un ménage di esperienze diverse è sempre propositivo per l’umanità. Un esempio ci arriva dalla nostra migrazione in America; penso anche agli schiavi africani che hanno prodotto negli Stati Uniti la grande musica come il jazz, il blues, il gospel. In questo caso gli Stati Uniti nel loro bilancio dovrebbero ringraziare quei poveri uomini in catene per aver rivitalizzato la loro cultura”.
“La marea reazionaria in atto deriva da conclusioni semplicistiche e, soprattutto, da mancanza di esperienze. Perché – conclude Eugenio Bennato – solo chi viaggia da turista e non da essere umano può non accorgersi che l’umanità è presente ovunque e va rispettata ovunque”.
fonte: Voce di Napoli