Il était un petit navire (bis)
Qui s’en allait sauver (bis)
Des réfugiés.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Il entreprit un long voyage (bis)
Sur la mer Mé- Mé- Méditerranée (bis)
Ohé ! Ohé !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Au bout de cinq à six semaines, (bis)
Il repêcha cinquante réfugiés. (bis)
Ohé ! Ohé !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Il les sortit de la mélasse, (bis)
Pour en un lieu sûr les ramener. (bis)
Ohé ! Ohé !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Le soir tomba sur les réfugiés, (bis)
Qui, qui, qui se mirent à pleurer. (bis)
Les morts noyés !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Il met le cap vers le port à proximité, (bis)
Pour déposer les survivants des réfugiés. (bis)
Et demande l’hospitalité
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
En Italie, il y a un ministre, (bis)
Un personnage vraiment sinistre, (bis)
Qui lui interdit d’accoster.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Pendant qu’ainsi on délibère, (bis)
La capitaine monte sur son grand hunier (bis)
Sans se démonter.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Elle lance au monde un message : (bis)
Il faut sauver ces réfugiés, (bis)
On ne peut en enfer les rejeter.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Mais regardant la Terre entière, (bis)
Elle voit des flots !, flots !, flots ! de tous côtés, (bis)
Elle se demande où accoster.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
La réponse est vite arrivée ; (bis)
En Europe, on veut les accepter (bis)
Tous ces réfugiés.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Alors, alors, la capitaine, (bis)
Fille hardie au port de reine, (bis)
Vers un port d’Italie les emmène.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Tout le monde pense le problème réglé (bis)
Et que le bateau va pouvoir accoster, (bis)
Et les sauver.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
C’était compter sans le ministre, (bis)
Qui dans son mental sinistre, (bis)
À la mer veut les rejeter.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
La capitaine dit : « Par devoir humanitaire, (bis)
Mes obligations sur la mer, (bis)
C’est de les conduire à terre.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Alors, la capitaine dit malgré l’interdiction, (bis)
Nous allons accoster au quai sans façon, (bis)
Et l’Europe la salue à l’unisson.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Pour saluer cette capitaine Courage, (bis)
Cette chanson j’ai composé. (bis)
Nous allons la, la, la recommencer,
Ohé ! Ohé !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots ! !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Envoi :
Quant au sinistre ministre, (bis)
Il n’a plus qu’à, qu’à, qu’à aller jouer (bis)
Avec son canard en plastique !
Ohé ! Ohé ! Matteo, Matteo navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matteo, Matteo navigue sur les flots !
Qui s’en allait sauver (bis)
Des réfugiés.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Il entreprit un long voyage (bis)
Sur la mer Mé- Mé- Méditerranée (bis)
Ohé ! Ohé !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Au bout de cinq à six semaines, (bis)
Il repêcha cinquante réfugiés. (bis)
Ohé ! Ohé !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Il les sortit de la mélasse, (bis)
Pour en un lieu sûr les ramener. (bis)
Ohé ! Ohé !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Le soir tomba sur les réfugiés, (bis)
Qui, qui, qui se mirent à pleurer. (bis)
Les morts noyés !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Il met le cap vers le port à proximité, (bis)
Pour déposer les survivants des réfugiés. (bis)
Et demande l’hospitalité
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
En Italie, il y a un ministre, (bis)
Un personnage vraiment sinistre, (bis)
Qui lui interdit d’accoster.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Pendant qu’ainsi on délibère, (bis)
La capitaine monte sur son grand hunier (bis)
Sans se démonter.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Elle lance au monde un message : (bis)
Il faut sauver ces réfugiés, (bis)
On ne peut en enfer les rejeter.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Mais regardant la Terre entière, (bis)
Elle voit des flots !, flots !, flots ! de tous côtés, (bis)
Elle se demande où accoster.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
La réponse est vite arrivée ; (bis)
En Europe, on veut les accepter (bis)
Tous ces réfugiés.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Alors, alors, la capitaine, (bis)
Fille hardie au port de reine, (bis)
Vers un port d’Italie les emmène.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Tout le monde pense le problème réglé (bis)
Et que le bateau va pouvoir accoster, (bis)
Et les sauver.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
C’était compter sans le ministre, (bis)
Qui dans son mental sinistre, (bis)
À la mer veut les rejeter.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
La capitaine dit : « Par devoir humanitaire, (bis)
Mes obligations sur la mer, (bis)
C’est de les conduire à terre.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Alors, la capitaine dit malgré l’interdiction, (bis)
Nous allons accoster au quai sans façon, (bis)
Et l’Europe la salue à l’unisson.
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Pour saluer cette capitaine Courage, (bis)
Cette chanson j’ai composé. (bis)
Nous allons la, la, la recommencer,
Ohé ! Ohé !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots ! !
Ohé ! Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Envoi :
Quant au sinistre ministre, (bis)
Il n’a plus qu’à, qu’à, qu’à aller jouer (bis)
Avec son canard en plastique !
Ohé ! Ohé ! Matteo, Matteo navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matteo, Matteo navigue sur les flots !
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2019/6/29 - 18:35
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Cette canzone a été écrite pour saluer la capitaine Courage – Carola Rackete, capitaine du Sea Watch 3, qui avait forcé (force majeure que ça s’appelle) le blocus des eaux territoriales italiennes imposé par le ministre de l’Intérieur d’extrême droite – catho-fasciste, dont on ne veut pas prononcer le nom qui donne la nausée – Que la honte et la peste emportent cet idiot (ce qualificatif est juste la constatation d’un fait) ! Comme chantait Georges Brassens : « Quand on est con, on est con ! » Le temps ne fait rien à l'affaire
Carola Rackete a été arrêtée dans la nuit de vendredi à samedi, avant que ne débarquent 40 migrants bloqués à bord depuis 17 jours.
J’avais déjà abordé, commence Marco Valdo M.I.
C’est le cas de le dire, dit Lucien l’âne.
Ne m’interromps pas, Lucien l’âne mon ami. Donc, j’avais déjà abordé cette question des « boat people » dans une chanson intitulée Le Radeau de Lampéduse, où il était dit :
Des barques à ras bord remplies,
De toutes parts submergées,
Sans timon ni voile ni quille,
Avec des pleurs et des hurlements
Rejouent sempiternellement
Le Radeau de la Méduse
Sur un canot au large de Lampéduse. »
Et tu anticipais fortement les événements, dit Lucien l’âne, dans cette autre chanson Les Grands Sentiments, où il était dit :
« Monsieur le Ministre, il faut que je vous explique
Ces personnes ont de grands principes,
Ils ne pensent qu’à sauver les gens
En vertu de grands sentiments.
Monsieur le Ministre, ce sont de braves types
Qui s’en tiennent à leurs grands principes,
Et qui se fichent des ordres du gouvernement
En vertu des grands sentiments.
Monsieur le Ministre, c’est une petite équipe,
Mais elle a de grands principes,
Et pour l’aider, les gens lui donnent de l’argent,
En vertu des grands sentiments.
Monsieur le Ministre, ce sont des gens très pacifiques
En vertu de leurs grands principes
Mais ils ont armé un bâtiment
En vertu des grands sentiments. »
D’ailleurs, je pense qu’il faudrait offrir à ce sinistre ministre un canard en plastique pour qu’il puisse jouer dans sa piscine et foutre la paix aux gens de bonne volonté.
Oh, Lucien l’âne, ce n’est pas si simple, car ce genre de ministre, très sinistre, et il sait jouer des pires sentiments de certaines gens. Et ça marche assurément. D’ailleurs, ce sont les mêmes qui ont mené l’Italie pendant le Ventennio et d’ailleurs, ils l’y ramènent à présent. La fois d’avant, l’addition de leurs bêtises et celles de leurs amis fit quarante millions de morts. Ce sont des gens qui ne font pas dans le détail. Mais c’est une des conséquences de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches, les puissants, les installés, les « premiers occupants » mènent systématiquement contre les pauvres, les faibles, les nouveaux arrivants afin d’assurer leur domination et protéger leurs privilèges. Mais au fait, d’où sont venus les Lombards ? D’Afrique, forcément, comme nous tous, sauf peut-être les Néandertaliens, mais on les a éliminés.
Je sais tout cela, Marco Valdo M.I., mais je sais aussi que le « vent tourne » et que malgré les naufrages, les tempêtes, les tirs de barrage, les « limes », les frontières tant gardées finissent par s’effondrer, l’empire (Impero) finit toujours pas céder. Mais dis-moi, la chanson, on dirait une comptine.
Mais évidemment, Lucien l’âne, comme si tu ne le savais pas. Tous les enfants de France, de Navarre, du Québec, de Suisse, de Wallonie et même, de très nombreux enfants d’Afrique la connaissent très bien. Ils l’apprennent dès la petite enfance. C’est « Le petit Navire », dont j’ai fait une parodie en gardant la forme et la musique. Tout le monde pourra la chanter ; c’est très facile. Si on la traduit en italien, des chœurs d’enfants pourraient la seriner au ministre sinistre.
Et chaque fois, lui offrir un canard jaune en plastique, pour sa piscine, conclut Lucien l’âne. Et puis, lui rappeler à ce sinistre ministre que nous – tous tant que nous sommes – nous sommes tous des migrants ou des descendants de migrants, tous des réfugiés. Imagine simplement que comme veut le faire le ministre sinistre, on renvoie en Italie, tous les migrants et descendants de migrants italiens, qui sont des dizaines de millions à travers le monde et disant : « Bien le bonjour chez vous ! ». Ce serait ignoble, absurde, imbécile, évidemment. Mais c’est ce que le ministre sinistre et ses amis veulent faire avec les enfants d’Afrique. Alors, tissons avec plus d’ardeur encore le linceul de ce vieux monde ignoble, abject, ipséiste et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane