Il giovane lupo saliva al monte
Lasciando alle spalle quella pianura,
Girava fissa nella sua mente
La macabra immagine confusa
Dei suoi compagni morti accoppati,
Esposti agli incroci delle strade,
Dove anche il diavolo dà appuntamento,
Dove la gente si vota al male
E l’ululato alzò
Ad ogni incrocio sceglie una strada,
che vada al deserto, che porti al mare,
si sceglie un inferno da attraversare,
sceglie fra morte e futuro incerto.
Salendo sui fiumi che come autostrade,
portano ai monti da dove son scesi
si passan le coste delle contrade,
si senton le voci dei paesi.
Le voci parlan di lupi neri,
e degli stranieri,di pecore a rischio,
di tradizioni prese d’assedio
e della serpe ricordano il fischio
Voci gonfiate da sacro terrore
che ha reso grande la razza umana:
uccidere prima che sia una minaccia
è l'unica tattica che li ripaga
E l’ululato alzò
Il giovane lupo non sosta e risale
tra un prato pelato ed un mucchio di paglia,
l'occhio famelico del predatore
scruta continuo tra la boscaglia
cercando la mossa di un' animale,
cercando il suo cibo che scappa veloce
rimasto da solo la caccia è finita
la forza del branco gli dava la voce
E l’ululato alzò
Un lupo disperso non molla la presa,
e cerca compagni con cui ripartire,
la femmina forte con cui procreare,
le voci di serpe non posson ferire
l'orgoglio che il lupo si porta nell'anima
cieca di fame e di brama di sangue
e l'ostinazione che muove le gambe
è la stessa che grida alla luna più grande
E l’ululato alzò
Lasciando alle spalle quella pianura,
Girava fissa nella sua mente
La macabra immagine confusa
Dei suoi compagni morti accoppati,
Esposti agli incroci delle strade,
Dove anche il diavolo dà appuntamento,
Dove la gente si vota al male
E l’ululato alzò
Ad ogni incrocio sceglie una strada,
che vada al deserto, che porti al mare,
si sceglie un inferno da attraversare,
sceglie fra morte e futuro incerto.
Salendo sui fiumi che come autostrade,
portano ai monti da dove son scesi
si passan le coste delle contrade,
si senton le voci dei paesi.
Le voci parlan di lupi neri,
e degli stranieri,di pecore a rischio,
di tradizioni prese d’assedio
e della serpe ricordano il fischio
Voci gonfiate da sacro terrore
che ha reso grande la razza umana:
uccidere prima che sia una minaccia
è l'unica tattica che li ripaga
E l’ululato alzò
Il giovane lupo non sosta e risale
tra un prato pelato ed un mucchio di paglia,
l'occhio famelico del predatore
scruta continuo tra la boscaglia
cercando la mossa di un' animale,
cercando il suo cibo che scappa veloce
rimasto da solo la caccia è finita
la forza del branco gli dava la voce
E l’ululato alzò
Un lupo disperso non molla la presa,
e cerca compagni con cui ripartire,
la femmina forte con cui procreare,
le voci di serpe non posson ferire
l'orgoglio che il lupo si porta nell'anima
cieca di fame e di brama di sangue
e l'ostinazione che muove le gambe
è la stessa che grida alla luna più grande
E l’ululato alzò
envoyé par adriana - 5/5/2019 - 10:21
Langue: français
Version française – LE HURLEMENT – Marco Valdo M.I. – 2019
Chanson italienne – L’ululato – Rocco Rosignoli – 2019
Chanson italienne – L’ululato – Rocco Rosignoli – 2019
LE HURLEMENT
Le jeune loup grimpa sur la montagne
Laissant cette plaine derrière lui.
Il tournait et retournait dans son esprit
L'image macabre et confuse
De ses compagnons assassinés,
Exposés à la croisée des routes,
Où le diable s’est posté,
Là où les gens s’acoquinent.
Et il poussa son hurlement.
À chaque croisement, il choisit un chemin,
Qui va au désert, qui conduit à la mer,
Il choisit de traverser un enfer,
Choisit entre la mort et un avenir incertain.
Remonte des rivières comme des autoroutes,
Qui ramènent aux monts d’origine.
Passe les cols des routes,
Entend les voix des pays.
Les voix parlent de loups noirs et d’étrangers,
De moutons en danger,
De traditions assiégées par le présent
Et du sifflement du serpent.
Des voix gonflées par l’immonde terreur
Qui de la race humaine a fait la grandeur :
Pour qui tuer avant la menace
Est la seule tactique efficace.
Et il poussa son hurlement.
Le jeune loup ne s'arrête pas et remonte.
Entre un tas de paille et un pré pelé,
Son œil de prédateur affamé
Scrute à travers la broussaille.
Il cherche une bête affairée,
Qui cherche à manger et ne ralentit pas ;
Il reste seul, la chasse est terminée.
La force de la meute lui donnait sa voix.
Et il poussa son hurlement.
Un loup perdu ne se laisse pas mourir
Et cherche des compagnons pour repartir,
Une femelle forte pour procréer,
Les voix du serpent ne peuvent pas blesser.
L’orgueil que le loup emporte en son âme
Aveugle de faim et de sang assoiffée
Et l’obstination meut ses jambes
Et crie à la pleine lune.
Et il pousse son hurlement.
Le jeune loup grimpa sur la montagne
Laissant cette plaine derrière lui.
Il tournait et retournait dans son esprit
L'image macabre et confuse
De ses compagnons assassinés,
Exposés à la croisée des routes,
Où le diable s’est posté,
Là où les gens s’acoquinent.
Et il poussa son hurlement.
À chaque croisement, il choisit un chemin,
Qui va au désert, qui conduit à la mer,
Il choisit de traverser un enfer,
Choisit entre la mort et un avenir incertain.
Remonte des rivières comme des autoroutes,
Qui ramènent aux monts d’origine.
Passe les cols des routes,
Entend les voix des pays.
Les voix parlent de loups noirs et d’étrangers,
De moutons en danger,
De traditions assiégées par le présent
Et du sifflement du serpent.
Des voix gonflées par l’immonde terreur
Qui de la race humaine a fait la grandeur :
Pour qui tuer avant la menace
Est la seule tactique efficace.
Et il poussa son hurlement.
Le jeune loup ne s'arrête pas et remonte.
Entre un tas de paille et un pré pelé,
Son œil de prédateur affamé
Scrute à travers la broussaille.
Il cherche une bête affairée,
Qui cherche à manger et ne ralentit pas ;
Il reste seul, la chasse est terminée.
La force de la meute lui donnait sa voix.
Et il poussa son hurlement.
Un loup perdu ne se laisse pas mourir
Et cherche des compagnons pour repartir,
Une femelle forte pour procréer,
Les voix du serpent ne peuvent pas blesser.
L’orgueil que le loup emporte en son âme
Aveugle de faim et de sang assoiffée
Et l’obstination meut ses jambes
Et crie à la pleine lune.
Et il pousse son hurlement.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 12/5/2019 - 11:17
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Album : Tutto si dimentica