Il est temps qu'un fier destructeur
Cesse d'ensanglanter la terre
Ô Mars, ô dieu de la fureur
Ton règn' est celui du malheur ;
Il faut qu'à l'effroyable guerre
Succèd' un repos enchanteur
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ramène le bonheur au sein de ma patrie
Ramène le bonheur au sein de ma patrie!
Quoi ! ne désirons-nous pas tous
Redevenir enfin des hommes ?
N'être plus haineux, ni jaloux,
Pour finir un trop long courroux,
Aimons-nous tous tant que nous sommes,
C'est le sentiment le plus doux
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ramène le bonheur au sein de ma patrie
Ramène le bonheur au sein de ma patrie!
Laissons, en modestes vainqueurs,
Tomber nos armes triomphantes,
Sur l'urne de nos défenseurs
Portons des regrets et des fleurs
Et, à leurs mânes bienfaisantes,
Offrons l'union de nos cœurs.
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ramène le bonheur au sein de ma patrie
Ramène le bonheur au sein de ma patrie!
Fermons pour jamais les tombeaux
Qu'on avait creusé dans la France ;
En amitié soyons égaux ;
Eteignons les affreux flambeaux
Flambeaux de haine et de vengeance,
Par des bienfaits soyons rivaux.
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ramène le bonheur au sein de ma patrie
Ramène le bonheur au sein de ma patrie!
Sous ton ombrage protecteur,
Olive chère et précieuse,
Puissent renaître le bonheur,
Les arts, la gaité, la douceur,
Cette urbanité gracieuse,
Attributs d'un sexe enchanteur.
Cesse d'ensanglanter la terre
Ô Mars, ô dieu de la fureur
Ton règn' est celui du malheur ;
Il faut qu'à l'effroyable guerre
Succèd' un repos enchanteur
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ramène le bonheur au sein de ma patrie
Ramène le bonheur au sein de ma patrie!
Quoi ! ne désirons-nous pas tous
Redevenir enfin des hommes ?
N'être plus haineux, ni jaloux,
Pour finir un trop long courroux,
Aimons-nous tous tant que nous sommes,
C'est le sentiment le plus doux
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ramène le bonheur au sein de ma patrie
Ramène le bonheur au sein de ma patrie!
Laissons, en modestes vainqueurs,
Tomber nos armes triomphantes,
Sur l'urne de nos défenseurs
Portons des regrets et des fleurs
Et, à leurs mânes bienfaisantes,
Offrons l'union de nos cœurs.
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ramène le bonheur au sein de ma patrie
Ramène le bonheur au sein de ma patrie!
Fermons pour jamais les tombeaux
Qu'on avait creusé dans la France ;
En amitié soyons égaux ;
Eteignons les affreux flambeaux
Flambeaux de haine et de vengeance,
Par des bienfaits soyons rivaux.
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ô paix ! ô paix chérie ! ô paix ! ô paix chérie!
Ramène le bonheur au sein de ma patrie
Ramène le bonheur au sein de ma patrie!
Sous ton ombrage protecteur,
Olive chère et précieuse,
Puissent renaître le bonheur,
Les arts, la gaité, la douceur,
Cette urbanité gracieuse,
Attributs d'un sexe enchanteur.
Contributed by Riccardo Venturi - 2007/5/4 - 17:47
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Sur l'air de "Mourir pour la patrie"
Sull'aria di "Mourir pour la patrie"
Siamo al termine della Rivoluzione Francese. Il 17 ottobre 1797, Napoleone Bonaparte firma, senza consultare nessuno, la pace di Campoformio. In realtà non si tratta che di una tregua (le intenzioni di Napoleone saranno, come la storia avrebbe dimostrato, tutt'altro che pacifiste...), ma garantisce a Napoleone una gloria ed un prestigio straordinario, dato che i francesi sono stanchi delle guerre continue e non desiderano che la pace. Non sarà così.
Le 17 octobre 1797, Bonaparte signe, sans consulter personne, la paix de Campoformio. Cette paix n'est en fait qu'une trêve, mais elle assure à Bonaparte une gloire extraordinaire et sans partage, car il apporte aux Français ce qu'ils attendaient : la paix. Ainsi les Français pourront-ils satisfaire leur soif de plaisir sans soucis.