C'étaient trois hussards de la garde
Qui s'en revenaient en congé
Ils chantaient de façon gaillarde
Et marchaient d'un air dégagé
Je vais revoir celle que j'aime
C'est Margoton, dit le premier
C'est Madelon, dit le deuxième
C'est Jeanneton, dit le dernier
Un homme était sur leur passage
Eh ! C'est Jean le sonneur, je crois
Quoi de nouveau dans le village ?
Tout va toujours comme autrefois ?
Et Margoton, notre voisine ?
- J'ai sonné ses vœux l'an dernier
Car elle est sœur Visitandine
Dans le couvent de Noirmoutier
Et Madelon, toujours bien sage ?
- Oui dame ! Pour elle j'ai sonné
Voilà dix mois son mariage
Voilà dix jours son premier né
Et Jeanneton, dit le troisième,
Toujours heureuse ? - Ah, sûrement
Trois mois passés aujourd'hui même
J'ai sonné son enterrement
Sonneur, si tu vois Marguerite
Dans le couvent de Noirmoutier
Dis-lui que je la félicite
Et que je vais me marier
Sonneur, si tu vois Madeleine
Dans la maison de son époux
Dis-lui que je suis capitaine
Et que je fais la chasse aux loups
Sonneur, quand tu verras ma mère
Va la saluer chapeau bas
Dis-lui que je suis à la guerre
Et que je ne reviendrai pas
Qui s'en revenaient en congé
Ils chantaient de façon gaillarde
Et marchaient d'un air dégagé
Je vais revoir celle que j'aime
C'est Margoton, dit le premier
C'est Madelon, dit le deuxième
C'est Jeanneton, dit le dernier
Un homme était sur leur passage
Eh ! C'est Jean le sonneur, je crois
Quoi de nouveau dans le village ?
Tout va toujours comme autrefois ?
Et Margoton, notre voisine ?
- J'ai sonné ses vœux l'an dernier
Car elle est sœur Visitandine
Dans le couvent de Noirmoutier
Et Madelon, toujours bien sage ?
- Oui dame ! Pour elle j'ai sonné
Voilà dix mois son mariage
Voilà dix jours son premier né
Et Jeanneton, dit le troisième,
Toujours heureuse ? - Ah, sûrement
Trois mois passés aujourd'hui même
J'ai sonné son enterrement
Sonneur, si tu vois Marguerite
Dans le couvent de Noirmoutier
Dis-lui que je la félicite
Et que je vais me marier
Sonneur, si tu vois Madeleine
Dans la maison de son époux
Dis-lui que je suis capitaine
Et que je fais la chasse aux loups
Sonneur, quand tu verras ma mère
Va la saluer chapeau bas
Dis-lui que je suis à la guerre
Et que je ne reviendrai pas
envoyé par Bernart Bartleby - 8/1/2019 - 21:53
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Parole di Gustave Nadaud
Una poesia messa in musica da compositori diversi, tra i quali Anatole Lionnet.
Una canzone sul tema ricorrente dei soldati – spesso tre, come in Trois soldats revenant de la guerre e Der treue Husar – che tornano dalla guerra, con l'illusione di trovare il loro mondo e i loro affetti intatti... Ma il tempo di guerra ha divorato ogni cosa...