Vous qui parlez au nom du peuple silencieux
Vous parlez de si haut qu’il ne vous entend pas
Il hésite aujourd’hui à jouer votre jeu
Il est pourtant présent dans les ombres qui peinent
Il respire si peu sous la toge des juges
Vous l’avez oublié quand il vous célébrait
Il est las de vos mots il a vieilli sans vous
Il continue sa route il ne vous en veut pas
Souvenez-vous du jour où il croyait en vous
Vous aviez tant de voix de force et de prestance
Vous avez négligé sa modeste grandeur
Au nom d’autres valeurs qui n’étaient pas les siennes
Aujourd’hui qu’il déborde à des coupes trop pleines
Vos masques ont les faux airs de vos vieux ennemis
Vous vous êtes rangés dans l’ordre et la mesure
Et ça remue sans vous bien loin de vos postures
Nous n’avons pas trahi nous sommes un peu plus vieux
Trop loin de vos cocktails nous avons vécu seuls
Pour aimer au plus près il nous fallut du temps
Cherchant dans notre nuit le sens d’une espérance
Vous avez négligé cette honte de classe
Pour des combinaisons qui menaient au pouvoir
Aujourd’hui vos colères ont besoin d’être en fête
On se bat dans le cadre on vote avec adresse
Je me suis longtemps cru coupable de silence
Quand c’était votre bruit qui me rendait muet
Aujourd’hui si je chante et que vous n’entendez rien
Entendez-vous au moins ce peuple qui vous cherche
Je ne suis pas de ceux qui vous crachent au visage
Je sais les compromis de l’humaine utopie
J’ai rangé vos grands soirs au musée de l’histoire
Mais ma flamme est intacte et je suis toujours là
Vous parlez de si haut qu’il ne vous entend pas
Il hésite aujourd’hui à jouer votre jeu
Il est pourtant présent dans les ombres qui peinent
Il respire si peu sous la toge des juges
Vous l’avez oublié quand il vous célébrait
Il est las de vos mots il a vieilli sans vous
Il continue sa route il ne vous en veut pas
Souvenez-vous du jour où il croyait en vous
Vous aviez tant de voix de force et de prestance
Vous avez négligé sa modeste grandeur
Au nom d’autres valeurs qui n’étaient pas les siennes
Aujourd’hui qu’il déborde à des coupes trop pleines
Vos masques ont les faux airs de vos vieux ennemis
Vous vous êtes rangés dans l’ordre et la mesure
Et ça remue sans vous bien loin de vos postures
Nous n’avons pas trahi nous sommes un peu plus vieux
Trop loin de vos cocktails nous avons vécu seuls
Pour aimer au plus près il nous fallut du temps
Cherchant dans notre nuit le sens d’une espérance
Vous avez négligé cette honte de classe
Pour des combinaisons qui menaient au pouvoir
Aujourd’hui vos colères ont besoin d’être en fête
On se bat dans le cadre on vote avec adresse
Je me suis longtemps cru coupable de silence
Quand c’était votre bruit qui me rendait muet
Aujourd’hui si je chante et que vous n’entendez rien
Entendez-vous au moins ce peuple qui vous cherche
Je ne suis pas de ceux qui vous crachent au visage
Je sais les compromis de l’humaine utopie
J’ai rangé vos grands soirs au musée de l’histoire
Mais ma flamme est intacte et je suis toujours là
envoyé par JJ - 26/10/2018 - 16:40
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