Là, le fleuve n’est pas piégé,
Hommes et chevaux passent à gué.
Après les canons et les chariots bâchés,
Viennent les lansquenets en dernier.
Riesencraft, homme maigre, hautain,
Cruel et gigantal reître avait déjà occis
Vingt-deux hommes de sa main,
Sans avoir combattu pour le pays.
Riesencraft embaume le brandevin
Et sommeille sur son destrier.
Till le déleste du flacon divin.
Soudain, le dormeur est réveillé.
Larron, qu’as-tu fait de mon brandevin ?
Je l’ai bu. Ici, le brandevin à tous appartient.
Le reître furieux dit : « Je te taillerai demain ! »
Et Till de répondre : « À demain matin ! »
On se battra à pied jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Till ajoute à mi-voix : et que je survive.
On choisit une petite bruyère
Pour le combat mortifère.
Riesencraft arrive sur son destrier,
tous deux harnachés et bardés de fer.
Till s’en vient sur Jef, son âne emplumé,
Bardé de lard, car le fer coûte trop cher.
Riesencraft est armé en guerre,
D’un estoc, d’une arbalète et de trente carreaux ;
Till arrive sans armes militaires,
Équipé d’un balai, d’un couteau de bois et d’un poireau.
On laisse les montures, le combat se fait à pied.
Riesencraft frappe d’estoc furieusement,
Till pare du balai en riant,
Till feinte, Till grimace, Till prend son pied.
Riesencraft jure par tous les diables.
Joyeux, guilleret, Till zigzague,
Court par la lande, tire la langue
Se défile, évite les coups, insaisissable.
Riesencraft souffle, crie, accélère.
Till soudain s’arrête dans la bruyère,
Se retourne et écrase son balai sur le nez .
Riesencraft tombe mort de sa rage noire, étouffé.
Hommes et chevaux passent à gué.
Après les canons et les chariots bâchés,
Viennent les lansquenets en dernier.
Riesencraft, homme maigre, hautain,
Cruel et gigantal reître avait déjà occis
Vingt-deux hommes de sa main,
Sans avoir combattu pour le pays.
Riesencraft embaume le brandevin
Et sommeille sur son destrier.
Till le déleste du flacon divin.
Soudain, le dormeur est réveillé.
Larron, qu’as-tu fait de mon brandevin ?
Je l’ai bu. Ici, le brandevin à tous appartient.
Le reître furieux dit : « Je te taillerai demain ! »
Et Till de répondre : « À demain matin ! »
On se battra à pied jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Till ajoute à mi-voix : et que je survive.
On choisit une petite bruyère
Pour le combat mortifère.
Riesencraft arrive sur son destrier,
tous deux harnachés et bardés de fer.
Till s’en vient sur Jef, son âne emplumé,
Bardé de lard, car le fer coûte trop cher.
Riesencraft est armé en guerre,
D’un estoc, d’une arbalète et de trente carreaux ;
Till arrive sans armes militaires,
Équipé d’un balai, d’un couteau de bois et d’un poireau.
On laisse les montures, le combat se fait à pied.
Riesencraft frappe d’estoc furieusement,
Till pare du balai en riant,
Till feinte, Till grimace, Till prend son pied.
Riesencraft jure par tous les diables.
Joyeux, guilleret, Till zigzague,
Court par la lande, tire la langue
Se défile, évite les coups, insaisissable.
Riesencraft souffle, crie, accélère.
Till soudain s’arrête dans la bruyère,
Se retourne et écrase son balai sur le nez .
Riesencraft tombe mort de sa rage noire, étouffé.
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.