Je suis d’ici et de nulle part
le monde est mon regard
le désir guide mes pas
la vie est mon combat
mon jardin est sans frontières
ma patrie c’est la Terre
jamais Etat ni mafia
ne s’en appropriera
Religions, nations, partis
fomentent des conflits
dont ne veulent pas ceux pour qui
la vie n’a pas de prix
La guerre que nous menons
C’est la guerre au profit
à l’argent qui envahit
le monde et le pourrit
Mieux nous vaut vivre debout
que survivre à genoux
à ramasser la monnaie
que voleront les banquiers
assez d’une société
où les désespérés
n’ont que le choix de tuer
comme vos policiers
La planète est un cimetière
profitable aux affaires
les croque-morts y font la loi
qu’ils imposent à l’État
mais n’est-il pas étonnant qu’a-
vec ces cadavres élus
pour être nos représentants
nous sommes encore vivants ?
Il n’y a pas de liberté
d’opprimer de tuer
l’homme n’est pas une marchandise
un objet de marché
assassins à la solde
d’une machine à calculer
nous saurons vous briser en
refusant de payer
Vos tanks et vos buldozers
qui ravagent la terre
auront beau tout dévaster
écoles et potagers
nous tenons entre nos mains
les récoltes futures
et nous sommes déterminés
à tout recommencer
Laisse tes cheveux voler
au vent fou des idées
bannissons les prédateurs
de notre société
Nous n’avons pour nos combats
d’autre s arme s que la vie
C’est à elle s que je bois
Aux armes qui ne tuent pas
Je suis d’ici et de nulle part
le monde est mon regard
le désir guide mes pas
la vie est mon combat
mon jardin est sans frontières
ma patrie c’est la Terre
jamais État ni mafia
ne s’en appropriera
le monde est mon regard
le désir guide mes pas
la vie est mon combat
mon jardin est sans frontières
ma patrie c’est la Terre
jamais Etat ni mafia
ne s’en appropriera
Religions, nations, partis
fomentent des conflits
dont ne veulent pas ceux pour qui
la vie n’a pas de prix
La guerre que nous menons
C’est la guerre au profit
à l’argent qui envahit
le monde et le pourrit
Mieux nous vaut vivre debout
que survivre à genoux
à ramasser la monnaie
que voleront les banquiers
assez d’une société
où les désespérés
n’ont que le choix de tuer
comme vos policiers
La planète est un cimetière
profitable aux affaires
les croque-morts y font la loi
qu’ils imposent à l’État
mais n’est-il pas étonnant qu’a-
vec ces cadavres élus
pour être nos représentants
nous sommes encore vivants ?
Il n’y a pas de liberté
d’opprimer de tuer
l’homme n’est pas une marchandise
un objet de marché
assassins à la solde
d’une machine à calculer
nous saurons vous briser en
refusant de payer
Vos tanks et vos buldozers
qui ravagent la terre
auront beau tout dévaster
écoles et potagers
nous tenons entre nos mains
les récoltes futures
et nous sommes déterminés
à tout recommencer
Laisse tes cheveux voler
au vent fou des idées
bannissons les prédateurs
de notre société
Nous n’avons pour nos combats
d’autre s arme s que la vie
C’est à elle s que je bois
Aux armes qui ne tuent pas
Je suis d’ici et de nulle part
le monde est mon regard
le désir guide mes pas
la vie est mon combat
mon jardin est sans frontières
ma patrie c’est la Terre
jamais État ni mafia
ne s’en appropriera
envoyé par adriana - 19/5/2018 - 16:14
Langue: espagnol
Versione spagnola di Vincent Baschet
TIERRA LIBRE
Soy de aquí y de ningún lugar
El mundo es mi mirada
El deseo guía mi andar
La vida es mi lucha
Mi jardín no tiene fronteras
Mi patria es la tierra
Jamás Estado ni mafia
Se la apropiarán.
Religión, nación, partido
Fomentan conflictos
Que rechazamos, pues no
Tiene la vida precio.
La guerra que llevamos
Es la guerra al lucro
Al dinero que invade
Al mundo y lo pudre.
Más vale vivir de pie
Que mendigar de rodillas
Cogiendo las monedas
Que roban los banqueros.
Basta de una sociedad
Donde a los desolados
No les queda más que matar
Como sus policías.
El planeta es un cementerio
Ventajoso al negocio
Enterradores hacen la ley
Que imponen al Estado
¿Pero no es esto curioso que
Con cadáveres electos
Como respresentantes
Estemos vivos aun?
No tienen el derecho
De oprimir y matar.
El hombre no es mercancía
Ni objeto de venta.
Asesinos a cuenta
De una calculadora
Sabremos destruirlos ne-
Gándonos a pagar.
Sus tanques y buldozers
Que asesinan la tierra.
Aunque todo lo devasten
Escuelas y cultivos
Tenemos en nuestras manos
Las cosechas futuras
Y estamos determinados
A comenzar otra vez.
Deja tu cabello volar
Al viento de la locura.
Saquemos a los depredadores
De nuestra sociedad.
No tenemos para combatir
Más armas que la vida.
Por esas armas brindo yo
Por las que no matarán.
Soy de aquí y de ningún lugar
El mundo es mi mirada
El deseo guía mi andar
La vida es mi lucha
Mi jardín no tiene fronteras
Mi patria es la tierra
Jamás Estado ni mafia
Se la apropiarán.
Soy de aquí y de ningún lugar
El mundo es mi mirada
El deseo guía mi andar
La vida es mi lucha
Mi jardín no tiene fronteras
Mi patria es la tierra
Jamás Estado ni mafia
Se la apropiarán.
Religión, nación, partido
Fomentan conflictos
Que rechazamos, pues no
Tiene la vida precio.
La guerra que llevamos
Es la guerra al lucro
Al dinero que invade
Al mundo y lo pudre.
Más vale vivir de pie
Que mendigar de rodillas
Cogiendo las monedas
Que roban los banqueros.
Basta de una sociedad
Donde a los desolados
No les queda más que matar
Como sus policías.
El planeta es un cementerio
Ventajoso al negocio
Enterradores hacen la ley
Que imponen al Estado
¿Pero no es esto curioso que
Con cadáveres electos
Como respresentantes
Estemos vivos aun?
No tienen el derecho
De oprimir y matar.
El hombre no es mercancía
Ni objeto de venta.
Asesinos a cuenta
De una calculadora
Sabremos destruirlos ne-
Gándonos a pagar.
Sus tanques y buldozers
Que asesinan la tierra.
Aunque todo lo devasten
Escuelas y cultivos
Tenemos en nuestras manos
Las cosechas futuras
Y estamos determinados
A comenzar otra vez.
Deja tu cabello volar
Al viento de la locura.
Saquemos a los depredadores
De nuestra sociedad.
No tenemos para combatir
Más armas que la vida.
Por esas armas brindo yo
Por las que no matarán.
Soy de aquí y de ningún lugar
El mundo es mi mirada
El deseo guía mi andar
La vida es mi lucha
Mi jardín no tiene fronteras
Mi patria es la tierra
Jamás Estado ni mafia
Se la apropiarán.
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Raoul Vaneigem: Paroles
Ecrites sur l'air de : Άστα τα μαλλάκια σου de Μιχάλης Σογιούλ
Fanchon Daemers : interprétation, harpe celtique & arrangements
Daniel Willem : enregistrement et mixage
"En août 2016 je me trouvais à Athènes dans l'appartement d'un ami. Je venais d'apprendre que de nouvelles menaces pesaient sur l'occupation de Notre Dame des Landes, quand un accordéoniste passa dans la rue, jouant un air que je m'empressai de noter. C'est de cette rencontre qu'est née la chanson Terre libre, que Fanchon s'est empressée d'interpréter en faisant d'une simple ritournelle un chant de combat." Raoul Vaneigem"