Con le dita intrecciate
mani sotto la testa
occhi fissi al soffitto
aspettando il mattino
son due anni che aspetto
il giorno del processo
che preparo parole
che non ricordo più
parole messe in fila
sette per ogni sera
sette per settecento
sono un discorso ormai
mi rendo conto in un momento
che quel discorso non serve più a niente
che quel giudizio l'avete già in mente
non ha più senso spiegare un perché
il vostro è un codice che serve a decidere
senza doversi spiegare un perché
condanno a otto anni invece che a un mese
a pagina venti sta scritto il perché
e mi accorgo ad un tratto
che non m'importa niente
di quello che domani
inventerete per me
preparerò le ore
da riempire di rabbia
più dura è la condanna
più vi condannerà.
mani sotto la testa
occhi fissi al soffitto
aspettando il mattino
son due anni che aspetto
il giorno del processo
che preparo parole
che non ricordo più
parole messe in fila
sette per ogni sera
sette per settecento
sono un discorso ormai
mi rendo conto in un momento
che quel discorso non serve più a niente
che quel giudizio l'avete già in mente
non ha più senso spiegare un perché
il vostro è un codice che serve a decidere
senza doversi spiegare un perché
condanno a otto anni invece che a un mese
a pagina venti sta scritto il perché
e mi accorgo ad un tratto
che non m'importa niente
di quello che domani
inventerete per me
preparerò le ore
da riempire di rabbia
più dura è la condanna
più vi condannerà.
envoyé par adriana - 4/4/2007 - 19:20
Langue: français
Version française - EN ATTENDANT MON PROCÈS – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – Aspettando il processo – Gianni Siviero – 1975
Texte tiré de La musica de l'altra Italia
Chanson italienne – Aspettando il processo – Gianni Siviero – 1975
Texte tiré de La musica de l'altra Italia
EN ATTENDANT MON PROCÈS
Avec les doigts croisés
Les mains sous la tête
Les yeux fixés au plafond
J'attends le matin
Ça fait deux ans que j'attends
Le jour de mon jugement
Que je prépare des mots
Dont je ne me souviens plus
Des mots mis en rang
Sept chaque soir
Sept fois sept cents
Ils font un discours dans le noir
Je me rends compte soudain
Que ce discours ne sert plus à rien
Que ce jugement vous l'avez en tête déjà
Ça n'a plus sens d'expliquer le pourquoi
Votre code est un code qui sert à décider
Sans devoir vous expliquer pourquoi
Vous condamnez à huit ans plutôt qu'à un mois
À la page vingt, c'est écrit pourquoi
Et je m'aperçois tout à coup
Que je m'en fous
De ce que demain
Vous inventerez pour moi
Je prépare les heures
À remplir de rage
Plus dure ma condamnation sera
Plus elle vous condamnera.
Avec les doigts croisés
Les mains sous la tête
Les yeux fixés au plafond
J'attends le matin
Ça fait deux ans que j'attends
Le jour de mon jugement
Que je prépare des mots
Dont je ne me souviens plus
Des mots mis en rang
Sept chaque soir
Sept fois sept cents
Ils font un discours dans le noir
Je me rends compte soudain
Que ce discours ne sert plus à rien
Que ce jugement vous l'avez en tête déjà
Ça n'a plus sens d'expliquer le pourquoi
Votre code est un code qui sert à décider
Sans devoir vous expliquer pourquoi
Vous condamnez à huit ans plutôt qu'à un mois
À la page vingt, c'est écrit pourquoi
Et je m'aperçois tout à coup
Que je m'en fous
De ce que demain
Vous inventerez pour moi
Je prépare les heures
À remplir de rage
Plus dure ma condamnation sera
Plus elle vous condamnera.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 11/4/2013 - 14:38
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Del carcere
Testo ripreso da La musica de l'altra Italia