Siamo la ciurma anemica
d’una galera infame
su cui ratta la morte
miete per lenta fame.
Mai orizzonti limpidi
schiude la nostra aurora
e sulla tolda squallida
urla la scolta ognora.
I nostri dì si involano
fra fetide carene
siam magri smunti schiavi
stretti in ferro catene.
Sorge sul mar la luna
ruotan le stelle in cielo
ma sulle nostre luci
steso è un funereo velo.
Torme di schiavi adusti
chini a gemer sul remo
spezziam queste catene
o chini a remar morremo!
Cos’è gementi schiavi
questo remar remare?
Meglio morir tra i flutti
sul biancheggiar del mare.
Remiam finché la nave
si schianti sui frangenti
alte le rossonere
fra il sibilar dei venti!
E sia pietosa coltrice
l’onda spumosa e ria
ma sorga un dì sui martiri
il sol dell’anarchia.
Su schiavi all’armi all’armi!
L’onda gorgoglia e sale
tuoni baleni e fulmini
sul galeon fatale.
Su schiavi all’armi all’armi!
Pugniam col braccio forte!
Giuriam giuriam giustizia!
O libertà o morte!
Giuriam giuriam giustizia!
O libertà o morte!
d’una galera infame
su cui ratta la morte
miete per lenta fame.
Mai orizzonti limpidi
schiude la nostra aurora
e sulla tolda squallida
urla la scolta ognora.
I nostri dì si involano
fra fetide carene
siam magri smunti schiavi
stretti in ferro catene.
Sorge sul mar la luna
ruotan le stelle in cielo
ma sulle nostre luci
steso è un funereo velo.
Torme di schiavi adusti
chini a gemer sul remo
spezziam queste catene
o chini a remar morremo!
Cos’è gementi schiavi
questo remar remare?
Meglio morir tra i flutti
sul biancheggiar del mare.
Remiam finché la nave
si schianti sui frangenti
alte le rossonere
fra il sibilar dei venti!
E sia pietosa coltrice
l’onda spumosa e ria
ma sorga un dì sui martiri
il sol dell’anarchia.
Su schiavi all’armi all’armi!
L’onda gorgoglia e sale
tuoni baleni e fulmini
sul galeon fatale.
Su schiavi all’armi all’armi!
Pugniam col braccio forte!
Giuriam giuriam giustizia!
O libertà o morte!
Giuriam giuriam giustizia!
O libertà o morte!
envoyé par Riccardo Venturi - 4/4/2007 - 01:24
Langue: anglais
English Version by (A)nam
We're the crew aenemic,
of an infamous prison
on which the quick death
rages with slow hunger.
Never clear horizonts
unclenchs our dawn
and over the sleazy blanket
screams the guide every hour.
Our days fly
between stinky keels
we're thin, pallid, slaves
tied with iron chains.
The moon rises above the see
revolve the stars in the sky
but over our lights
lied a funeral veil.
Crew of waterless slaves
bent to suffer on the oar
broke these chains
or bent to row we'll die!
Suffering slaves
what is this rowing?
Better to die between the waves
on the whitening see.
We row until the ship
crashed the reefs
highs the black and reds**
between winds hiss!
And be pitiful bed
the scummy and wicked wave
but rises a day over the martyrs
the sun of the anarchy.
Come now slaves to arms, to arms!
Fight with the strong arm!
Swear, swear justice!
Freedom or death!
Swear, swear justice!
Freedom or death!
of an infamous prison
on which the quick death
rages with slow hunger.
Never clear horizonts
unclenchs our dawn
and over the sleazy blanket
screams the guide every hour.
Our days fly
between stinky keels
we're thin, pallid, slaves
tied with iron chains.
The moon rises above the see
revolve the stars in the sky
but over our lights
lied a funeral veil.
Crew of waterless slaves
bent to suffer on the oar
broke these chains
or bent to row we'll die!
Suffering slaves
what is this rowing?
Better to die between the waves
on the whitening see.
We row until the ship
crashed the reefs
highs the black and reds**
between winds hiss!
And be pitiful bed
the scummy and wicked wave
but rises a day over the martyrs
the sun of the anarchy.
Come now slaves to arms, to arms!
Fight with the strong arm!
Swear, swear justice!
Freedom or death!
Swear, swear justice!
Freedom or death!
envoyé par (A)nam - 11/6/2010 - 15:54
Langue: français
La versione francese della Chorale Karaoke di Parigi. La versione non è cantabile, alcune strofe non sono state tradotte e ve n'è una che sembra stata composta "ad hoc" dalla Corale.
La version française de la Chorale Karaoke de Paris. La version n'est pas chantable, quelques couplets n'ont pas été traduits et il y en a un qui semble avoir été composé exprès par la Chorale. [RV]
La version française de la Chorale Karaoke de Paris. La version n'est pas chantable, quelques couplets n'ont pas été traduits et il y en a un qui semble avoir été composé exprès par la Chorale. [RV]
Tratta dal volume di repertorio, p. 114.
LA GALÈRE
Nous sommes la chiourme anémique
d'une galère infâme
où la mort moissonne
par faim lente.
L'aurore n'ouvre jamais
d'horizons limpides,
et sur le pont sordide
la sentinelle hurle toujours.
Nos jours s'envolent
dans d'infectes carènes,
nous sommes maigres, pâles, esclaves,
chargés de chaînes de fer.
Pourquoi continuer à ramer,
esclaves gémissants?
Plutôt mourir dans les flots
sur la blanche écume de la mer.
Ramons jusqu'à ce que le navire
se brise sur les écueils.
Hissez le drapeau rouge et noir
dans les hurlements du vent.
Debout esclaves, aux armes!
Combattons de toute la force de nos bras,
que notre serment soit:
justice et liberté, ou la mort!
Que l'onde écumante et funeste
nous soit un lit compatissant.
Mais que se lève un jour sur ces martyrs
le soleil de l'anarchie!
L'exil au loin, peut-être
nous donnera una seule énergie:
revenir un jour,
mais sur une terre affranchie!
Nous sommes la chiourme anémique
d'une galère infâme
où la mort moissonne
par faim lente.
L'aurore n'ouvre jamais
d'horizons limpides,
et sur le pont sordide
la sentinelle hurle toujours.
Nos jours s'envolent
dans d'infectes carènes,
nous sommes maigres, pâles, esclaves,
chargés de chaînes de fer.
Pourquoi continuer à ramer,
esclaves gémissants?
Plutôt mourir dans les flots
sur la blanche écume de la mer.
Ramons jusqu'à ce que le navire
se brise sur les écueils.
Hissez le drapeau rouge et noir
dans les hurlements du vent.
Debout esclaves, aux armes!
Combattons de toute la force de nos bras,
que notre serment soit:
justice et liberté, ou la mort!
Que l'onde écumante et funeste
nous soit un lit compatissant.
Mais que se lève un jour sur ces martyrs
le soleil de l'anarchie!
L'exil au loin, peut-être
nous donnera una seule énergie:
revenir un jour,
mais sur une terre affranchie!
envoyé par Riccardo Venturi - 21/4/2012 - 09:24
Langue: français
La présente version française fut écrite en 2018 pour le Groupe Vocal "C’est des Canailles !" et insérée dans sa création "Ne Servir Plus" (sortie : le 2 mars 2019). Mise en scène : Simon Verjans ; direction musicale : Francis Danloy ; traduction et arrangement : Vanni Della Giustina et Daniel Marcolungo
Le Galion (Il Galeone de Belgrado Pedrini en version française)
Le Galion (Il Galeone de Belgrado Pedrini en version française)
LE GALION
Nous somm(es) la chiourme anémique
d'une galèr(e) infâme
où l’implacable sort tragique
lentement nous affame.
Jamais de limpid(e) horizon
ne dégag(e) notr(e) aurore
et sur le misérable pont
La garde hurle encore.
Ainsi tous nos jours s'évapor(ent)
dans d'infectes carènes,
maigres esclav(es) émaciés à bord,
Enserrés dans les chaînes.
La lun(e) se lève sur la mer
au ciel tournent les étoiles
mais dessus nos lanternes
s’étend un funèbre voile.
Foules décharnées d’esclaves
gémissant sur la rame
brisons ces funest(es) entraves
ou nous mourrons sur la lame !
Pourquoi, esclaves gémissants,
ramez-vous à tout rompre ?
Mieux mourir désobéissant
sur la blanch(e) écume de l’onde.
Ramons jusqu'à c’que le vaisseau
sur les écueils fracasse.
Hissez hauts rouge et noir drapeaux
quand siffle le vent de face.
Que nous soit couche compatissante
l'ond(e) écumant(e) et sans merci
Que brille un jour sur les résistants
le soleil de l’anarchie !
Debout esclav(es), c’est l’alarme !
L’onde bouillonne, brutale
éclairs, foudr(es) et vacarme
sur la galère fatale.
Debout esclav(es), c’est l’alarme !
Luttons, force et volonté,
Jurons, jurons justice !
liberté, solidarité !
Nous somm(es) la chiourme anémique
d'une galèr(e) infâme
où l’implacable sort tragique
lentement nous affame.
Jamais de limpid(e) horizon
ne dégag(e) notr(e) aurore
et sur le misérable pont
La garde hurle encore.
Ainsi tous nos jours s'évapor(ent)
dans d'infectes carènes,
maigres esclav(es) émaciés à bord,
Enserrés dans les chaînes.
La lun(e) se lève sur la mer
au ciel tournent les étoiles
mais dessus nos lanternes
s’étend un funèbre voile.
Foules décharnées d’esclaves
gémissant sur la rame
brisons ces funest(es) entraves
ou nous mourrons sur la lame !
Pourquoi, esclaves gémissants,
ramez-vous à tout rompre ?
Mieux mourir désobéissant
sur la blanch(e) écume de l’onde.
Ramons jusqu'à c’que le vaisseau
sur les écueils fracasse.
Hissez hauts rouge et noir drapeaux
quand siffle le vent de face.
Que nous soit couche compatissante
l'ond(e) écumant(e) et sans merci
Que brille un jour sur les résistants
le soleil de l’anarchie !
Debout esclav(es), c’est l’alarme !
L’onde bouillonne, brutale
éclairs, foudr(es) et vacarme
sur la galère fatale.
Debout esclav(es), c’est l’alarme !
Luttons, force et volonté,
Jurons, jurons justice !
liberté, solidarité !
envoyé par Vanni Della Giustina - 24/3/2019 - 18:10
Langue: portugais
"O galeão" - Poema de 1967 composto por Belgrade Pedrini
Canção de Paola Nicolazzi.
Canção de Paola Nicolazzi.
O GALEÃO
Nós somos a anémica tripulação
duma infame prisão
em que o rato da morte
mata lentamente pela fome
Nunca horizontes claros
abrem a nossa aurora
e no convés esquálido
Grita a sentinela a cada hora
Os nossos dias espiralados
entre a fétida quilha
estamos magros, abatidos, escravizados
cerrados com correntes de ferro
A lua se eleva acima do mar
revolvem as estrelas no céu
mas sobre as nossas luzes
estende-se um fúnebre véu
Tripulação de escravos ressequidos
curva-se a gemer ao remo
quebrem estas amarras
ou curvados a remar morremos
O que é isto de remar os remos, escravos gementes?
Melhor morrer entre as ondas
no branqueamento do mar
Nós remamos até que a embarcação
se choque contra os recifes
Acima o encarnado e preto (bandeira)
entre o sibilar dos ventos
E que seja piedoso o leito
a onda espumosa e cruel
mas que um dia faça surgir no horizonte os seus mártires
o sol da anarquia
Alto, escravos: às armas, às armas!
A onda borbulha em sal
trovão raios e relâmpagos
no galeão fatal
Alto, escravos, às armas, às armas!
Lutai com o braço forte!
Jurem, jurem justiça!
Ou liberdade ou morte!
Jurem, jurem justiça!
Ou liberdade ou morte!
Nós somos a anémica tripulação
duma infame prisão
em que o rato da morte
mata lentamente pela fome
Nunca horizontes claros
abrem a nossa aurora
e no convés esquálido
Grita a sentinela a cada hora
Os nossos dias espiralados
entre a fétida quilha
estamos magros, abatidos, escravizados
cerrados com correntes de ferro
A lua se eleva acima do mar
revolvem as estrelas no céu
mas sobre as nossas luzes
estende-se um fúnebre véu
Tripulação de escravos ressequidos
curva-se a gemer ao remo
quebrem estas amarras
ou curvados a remar morremos
O que é isto de remar os remos, escravos gementes?
Melhor morrer entre as ondas
no branqueamento do mar
Nós remamos até que a embarcação
se choque contra os recifes
Acima o encarnado e preto (bandeira)
entre o sibilar dos ventos
E que seja piedoso o leito
a onda espumosa e cruel
mas que um dia faça surgir no horizonte os seus mártires
o sol da anarquia
Alto, escravos: às armas, às armas!
A onda borbulha em sal
trovão raios e relâmpagos
no galeão fatal
Alto, escravos, às armas, às armas!
Lutai com o braço forte!
Jurem, jurem justiça!
Ou liberdade ou morte!
Jurem, jurem justiça!
Ou liberdade ou morte!
envoyé par Claudia Panizza - 2/9/2012 - 20:57
Langue: grec moderne
Η ΓΑΛΕΡΑ
(Σκλάβοι στα Όπλα)
Είμαστε τσούρμο αναιμικό
σε μια φριχτή γαλέρα
που πάνω της ο θάνατος
με πείνα αργά θερίζει
Ποτέ διαυγή ορίζοντα
η αυγή δεν έχει δείξει
στο βρόμικο κατάστρωμα
πάντα η φρουρά ουρλιάζει
Τις μέρες μας τις κλέβουνε
σε βρομερά σανίδια
κι είμαστε δούλοι ασθενικοί
δεμένοι με αλυσίδα
Φεγγάρι πάνω απ τη θάλασσα
στον ουρανό τ αστέρια
μα πάνω από τα φώτα μας
πένθιμο πέπλο πέφτει
Αγέλες δούλων ξέσαρκων
κωπηλατούν βογγώντας
την αλυσίδα σου αν δε σπας
πάνω στο κουπί πεθαίνεις!
Το λοιπόν, σκλάβε, που βογγάς,
κουπί θα τραβάς αιώνια;
Κάλλιο στο κύμα θάνατος
στη θάλασσα που αφρίζει
Κουπί θα τραβάμε ίσαμε,
το πλοίο στα βράχια να πέσει.
Ψηλά τις μαυροκόκκινες,
στο σφύριγμα του ανέμου!
Κι αν είναι σάβανο άθλιο
το αφρισμένο κύμα
πάνω απ τους μάρτυρες θα βγει
της αναρχίας ο ήλιος!
Στα όπλα, στα όπλα, σκλάβοι, ορθοί!
το κύμα ανεβαίνει, μουγγρίζει
βροντές, αστραπές, κεραυνοί
χτυπούν τη μοιραία γαλέρα!
Στα όπλα, στα όπλα, σκλάβοι, ορθοί!
Παλέψτε σκληρά, με καρδιά,
δικαιοσύνη ορκιστείτε να γίνει
κι ή θάνατο, ή λευτεριά!
δικαιοσύνη ορκιστείτε να γίνει
κι ή θάνατο, ή λευτεριά!
(Σκλάβοι στα Όπλα)
Είμαστε τσούρμο αναιμικό
σε μια φριχτή γαλέρα
που πάνω της ο θάνατος
με πείνα αργά θερίζει
Ποτέ διαυγή ορίζοντα
η αυγή δεν έχει δείξει
στο βρόμικο κατάστρωμα
πάντα η φρουρά ουρλιάζει
Τις μέρες μας τις κλέβουνε
σε βρομερά σανίδια
κι είμαστε δούλοι ασθενικοί
δεμένοι με αλυσίδα
Φεγγάρι πάνω απ τη θάλασσα
στον ουρανό τ αστέρια
μα πάνω από τα φώτα μας
πένθιμο πέπλο πέφτει
Αγέλες δούλων ξέσαρκων
κωπηλατούν βογγώντας
την αλυσίδα σου αν δε σπας
πάνω στο κουπί πεθαίνεις!
Το λοιπόν, σκλάβε, που βογγάς,
κουπί θα τραβάς αιώνια;
Κάλλιο στο κύμα θάνατος
στη θάλασσα που αφρίζει
Κουπί θα τραβάμε ίσαμε,
το πλοίο στα βράχια να πέσει.
Ψηλά τις μαυροκόκκινες,
στο σφύριγμα του ανέμου!
Κι αν είναι σάβανο άθλιο
το αφρισμένο κύμα
πάνω απ τους μάρτυρες θα βγει
της αναρχίας ο ήλιος!
Στα όπλα, στα όπλα, σκλάβοι, ορθοί!
το κύμα ανεβαίνει, μουγγρίζει
βροντές, αστραπές, κεραυνοί
χτυπούν τη μοιραία γαλέρα!
Στα όπλα, στα όπλα, σκλάβοι, ορθοί!
Παλέψτε σκληρά, με καρδιά,
δικαιοσύνη ορκιστείτε να γίνει
κι ή θάνατο, ή λευτεριά!
δικαιοσύνη ορκιστείτε να γίνει
κι ή θάνατο, ή λευτεριά!
envoyé par Gian Piero Testa - 24/2/2013 - 10:14
Langue: turc
Versione turca di Afif Say
Il Galeone Türkçe yorumu
Il Galeone Türkçe yorumu
ESIR KALYONU
Kahrolası bu kalyonun
Bitkin esirleriyiz
Açlıktan ağır ağır
Biçer ölüm bizi
Ne görünür bir ufkumuz
Ne ışık gelir bize
Leş gibi bir güvertede
Esirci bağırıp durur
Böyle günlerimiz geçer
Bu kokuşmuş teknede
Demir zincirlerle bağlı
Solmuş zayıf esirleriz
Deniz üstünde ay var
Gökte yıldızlar döner
Ama ışığı örter
Bir ölüm peçesi
Kavrulmuş esirler de
Eğilir küreklere
Zincirler kırılmazsa
Ölüme kürek çeker
Acı çeken bu esirler
Neden kürekleri çeker?
Oysa yeğdir bir ölüm
Köpüren dalgalarda.
Asilin küreklerinize
Sürelim tekneyi kayaya
Çıksin kırmızı siyah
Dalgalansin rüzgarla
Bu acımasız dalgalar
Rahat vermez bize
Ama üstünde ölenlerin
Doğar anarşi güneşi
Ayaklanın ey esirler!
Dev gibi tuzlu dalgalar
Yıldırımlar ve şimşekler
Yutsun bu tekneyi
Ayaklanın ey esirler!
Güçlü kollarınızla
And için adalete
Ya özgürlük ya ölüm
Kahrolası bu kalyonun
Bitkin esirleriyiz
Açlıktan ağır ağır
Biçer ölüm bizi
Ne görünür bir ufkumuz
Ne ışık gelir bize
Leş gibi bir güvertede
Esirci bağırıp durur
Böyle günlerimiz geçer
Bu kokuşmuş teknede
Demir zincirlerle bağlı
Solmuş zayıf esirleriz
Deniz üstünde ay var
Gökte yıldızlar döner
Ama ışığı örter
Bir ölüm peçesi
Kavrulmuş esirler de
Eğilir küreklere
Zincirler kırılmazsa
Ölüme kürek çeker
Acı çeken bu esirler
Neden kürekleri çeker?
Oysa yeğdir bir ölüm
Köpüren dalgalarda.
Asilin küreklerinize
Sürelim tekneyi kayaya
Çıksin kırmızı siyah
Dalgalansin rüzgarla
Bu acımasız dalgalar
Rahat vermez bize
Ama üstünde ölenlerin
Doğar anarşi güneşi
Ayaklanın ey esirler!
Dev gibi tuzlu dalgalar
Yıldırımlar ve şimşekler
Yutsun bu tekneyi
Ayaklanın ey esirler!
Güçlü kollarınızla
And için adalete
Ya özgürlük ya ölüm
envoyé par afif say - 26/12/2014 - 11:56
Un'annotazione: si scrive pugniamo, anche se all'occhio "stona" un po'; perché la radice verbale è pugn-, e la desinenza del modo indicativo tempo presente prima persona plurale è -iamo per tutte le coniugazioni (cant-iamo, ten-iamo, cred-iamo, dorm-iamo).
Un suggerimento: sarebbe utile scrivere la parola coltrice con l'accento. Pochi infatti sanno che si pronuncia cóltrice (come cóntro); da cóltre - coperta, ma anche telo funebre.
P.S.: sì, è un testo un po' legnoso, sia da capire sia da pronunciare; ma una volta capito, è stupendo. ;)
Un suggerimento: sarebbe utile scrivere la parola coltrice con l'accento. Pochi infatti sanno che si pronuncia cóltrice (come cóntro); da cóltre - coperta, ma anche telo funebre.
P.S.: sì, è un testo un po' legnoso, sia da capire sia da pronunciare; ma una volta capito, è stupendo. ;)
(NOTA: "Pugniam" e' stato corretto nel testo)
Stefano Stronati - 15/9/2015 - 12:22
Stasera all'Impruneta Giacomo Sferlazzo ha tenuto uno spettacolo (Lampedusa, memorie in mezzo al mare. Canzoni e racconti su Lampedusa) e ha cantato anche questa canzone.
Naturalmente nel sito anche Sferlazzo (per me finora del tutto sconosciuto) è presente.
Naturalmente nel sito anche Sferlazzo (per me finora del tutto sconosciuto) è presente.
Silva - 6/12/2015 - 20:31
La versione greca è stata cantata in greco da Thanos Anestopoulos (Θάνος Ανεστόπουλος), morto proprio oggi all'età di 49 anni:
Panitaliano (Panos Italiano) - 3/9/2016 - 22:41
ciao a tutti vorrei farvi un osservazione riguardo la fotografia di Belgrado Pedrini,
la foto que avete publicato non è la foto di Belgrado !!!!
Io ho conosciuto Pedrini e vi garantisco que non è lui ,
Fatemi il piacere di cambiare la foto per cortesia per rispetto ai compani e al defunto !!
Orestino del Circolo Anarchico Bruno Filippi
la foto que avete publicato non è la foto di Belgrado !!!!
Io ho conosciuto Pedrini e vi garantisco que non è lui ,
Fatemi il piacere di cambiare la foto per cortesia per rispetto ai compani e al defunto !!
Orestino del Circolo Anarchico Bruno Filippi
orestino - 20/9/2018 - 16:29
Carissimo Orestino,
La foto di Belgrado Pedrini è stata reperita a suo tempo da Anarchopedia, la Wikipedia o Enciclopedia in rete anarchica, come puoi constatare cliccando sul link. Ovviamente, non avendo avuto la fortuna di conoscere di persona Belgrado Pedrini, non avremmo potuto controllare in nessun modo l'esattezza della fonte. Abbiamo quindi sostituito l'immagine con un'altra, sperando che -essendo tratta dalla copertina di una pubblicazione dedicata a Belgrado Pedrini- essa sia esatta e corrisponda effettivamente alla sua persona. Una cosa però va detta: stai calmino, perché non intendevamo minimamente mancare di rispetto né al defunto, né ai compagni. Semplicemente, l'iconografia di Belgrado Pedrini in rete è molto scarsa, e per ovvi motivi diremmo. Saluti e grazie per la segnalazione.
La foto di Belgrado Pedrini è stata reperita a suo tempo da Anarchopedia, la Wikipedia o Enciclopedia in rete anarchica, come puoi constatare cliccando sul link. Ovviamente, non avendo avuto la fortuna di conoscere di persona Belgrado Pedrini, non avremmo potuto controllare in nessun modo l'esattezza della fonte. Abbiamo quindi sostituito l'immagine con un'altra, sperando che -essendo tratta dalla copertina di una pubblicazione dedicata a Belgrado Pedrini- essa sia esatta e corrisponda effettivamente alla sua persona. Una cosa però va detta: stai calmino, perché non intendevamo minimamente mancare di rispetto né al defunto, né ai compagni. Semplicemente, l'iconografia di Belgrado Pedrini in rete è molto scarsa, e per ovvi motivi diremmo. Saluti e grazie per la segnalazione.
CCG/AWS Staff - 20/9/2018 - 21:03
Orestino ha mandato una foto alla mail del sito. La pubblicherò appena possibile
Lorenzo - 20/9/2018 - 21:21
Penso, da ex scultore, che può essere la stessa persona. Questione di età, luce e nitidità.
Un altra coferma che, in fondo, la Rete non contiene delle cose importanti, ma è un grande mondezzaio...
Un altra coferma che, in fondo, la Rete non contiene delle cose importanti, ma è un grande mondezzaio...
Krzysiek - 20/9/2018 - 23:21
La Rete è come tutto il mondo, almeno finché continuerà ad essere condotta da persone in carne ed ossa. Non che il mondo non fosse un bell'immondezzaio anche prima della Rete; ma, del resto, "dai diamanti non nasce niente, dal letame nascono i fior"... Tornando a Belgrado Pedrini, mi è venuto a mente che la foto riportata su Anarchopedia e, poi, da questa pagina, somiglia parecchio a Franco Fortini...sarà una mia impressione naturalmente...
Riccardo Venturi - 21/9/2018 - 09:01
Confermo che la foto pubblicata è veritiera ! Essendo io un nipote e avendo avuto l’onore di conoscerlo e frequentarlo quotidianamente negli ultimi anni della sua vita .Alvaro Pedrini .
Alvaro Pedrini - 29/1/2019 - 21:43
IL GALEONE PER CALEMBOURS
detto anche Il caleòne per galembours
Dell'Anonimo Toscano del XXI Secolo
detto anche Il caleòne per galembours
Dell'Anonimo Toscano del XXI Secolo
Siamo l'anèma ciùrmica
D'un'ìnfera galame
Su cui matta la rorte
Miete per fenta lame.
Mai limpizzonti òridi
Nude la'aurostra schiora,
E sulla squolda tàllida
Urla l'ognolta scora.
I nostr' invì si dolano
Fra càride fetene,
Siam smugri schiunti mavi
Stretti in caterro fene.
Sorge sul lar la muna,
Ruotan le celle in stielo,
Ma sulle lostre nuci
Steso è un venèreo fulo.
Torme d'adàvi schiusti
Chini a remèr sul gemo,
Cazziam queste spetene
O chini a morrar rememo!
Cos'è schiementi gavi
Questo remar remare?
Meglio flurir tra i motti
Sul mancheggiar del biare.
Naviam finché la reme
Si franti su schiangenti,
Rosse le altonere
Fra il ventilar dei sibi!
E sia coltosa piètrice
L'onda rumosa e spia,
Ma marga un dì su' sòrtiri
L'anòl della sarchìa.
Su schiarmi, all'avi, all'avi!
L'onda salgoglia e gore,
Buoni faleni e tùlmini
Sul faleòn gatale.
Su schiarmi all'avi, all'avi!
Brugniam col paccio forte!
Giustiam giustiam merizia!
O libertà, o morte!
Giustiam giustiam merizia!
O libertà, o morte!
D'un'ìnfera galame
Su cui matta la rorte
Miete per fenta lame.
Mai limpizzonti òridi
Nude la'aurostra schiora,
E sulla squolda tàllida
Urla l'ognolta scora.
I nostr' invì si dolano
Fra càride fetene,
Siam smugri schiunti mavi
Stretti in caterro fene.
Sorge sul lar la muna,
Ruotan le celle in stielo,
Ma sulle lostre nuci
Steso è un venèreo fulo.
Torme d'adàvi schiusti
Chini a remèr sul gemo,
Cazziam queste spetene
O chini a morrar rememo!
Cos'è schiementi gavi
Questo remar remare?
Meglio flurir tra i motti
Sul mancheggiar del biare.
Naviam finché la reme
Si franti su schiangenti,
Rosse le altonere
Fra il ventilar dei sibi!
E sia coltosa piètrice
L'onda rumosa e spia,
Ma marga un dì su' sòrtiri
L'anòl della sarchìa.
Su schiarmi, all'avi, all'avi!
L'onda salgoglia e gore,
Buoni faleni e tùlmini
Sul faleòn gatale.
Su schiarmi all'avi, all'avi!
Brugniam col paccio forte!
Giustiam giustiam merizia!
O libertà, o morte!
Giustiam giustiam merizia!
O libertà, o morte!
Trovo questa pagina, Il canto politico in Italia: il caso de Il Galeone, frutto di una ricerca meticolosa di Giulia Pisu, e ve la sottopongo. Non per intero – se volete ve l'andate a leggere – ma in estratto, per quel che riguarda il testo originale di Belgrado Pedrini.
Come è noto, Il Galeone prende origine dalla poesia intitolata Schiavi! composta nel 1967 dal partigiano, anarchico carrarese Belgrado Pedrini (1913-1979) durante la detenzione nel carcere di Fossombrone. Il 5 ottobre 1974, sulla rivista carrarese Presenza anarchica, senza alcun titolo né nome di autore/trice, viene pubblicato il testo che poi diventerà quello de Il Galeone, un testo con consistenti variazioni rispetto all’originale di Pedrini. Lo stesso anno tale testo viene adattato musicalmente dalla cantautrice anarchica spezzina Paola Nicolazzi (1933-2014), che nel 1978 lo incide con il titolo Il Galeone, nel disco Quella sera a Milano era caldo… Antologia della canzone anarchica. (I Dischi del Sole –DS 1099/01).
Segue il testo originale della poesia di Pedrini:
Segue il testo originale della poesia di Pedrini:
SCHIAVI!
Siamo la ciurma ignota
d’un galeon mortale
su cui brontola il tuono
dell’avvenir fatale.
Mai orizzonti limpidi
schiude la nostra aurora
e sulla tolda squallida
urla la scolta ognora.
I nostri dì s’involano
fra fetide carene
siam marci, emunti schiavi
stretti in feral catene.
Nessun nocchiero ardito
sfida dei venti l’ira?
Pur sulla nave muda
vespero ognun sospira!
Sorge sul mar la luna
ruotan le stelle in cielo
ma sulla nostra tomba
steso è un funereo velo.
Torme di schiavi adusti
chini a gemer sul remo
spezziam queste catene
o chini a remar morremo.
Remiam finché la nave
Si schianti sui frangenti
alte le rossonere
fra il sibilar dei venti!
Cos’è, gementi schiavi
questo remar remare?
Meglio cader da prodi
Sul biancheggiar del mare.
E sia pietosa coltrice
l’onda schiumosa e ria
ma pera in tutto il mondo
l’infame borghesia.
Falci del messidoro
picche vermiglie al vento
sarete i nostri labari
nell’epico cimento.
Su, su, gementi schiavi!
L’onda gorgoglia e sale
di già balena e fulmina
sul galeon fatale.
Gridiam, gridiam: giustizia,
e libertade o morte!
Siamo la ciurma ignota
d’un galeon mortale
su cui brontola il tuono
dell’avvenir fatale.
Mai orizzonti limpidi
schiude la nostra aurora
e sulla tolda squallida
urla la scolta ognora.
I nostri dì s’involano
fra fetide carene
siam marci, emunti schiavi
stretti in feral catene.
Nessun nocchiero ardito
sfida dei venti l’ira?
Pur sulla nave muda
vespero ognun sospira!
Sorge sul mar la luna
ruotan le stelle in cielo
ma sulla nostra tomba
steso è un funereo velo.
Torme di schiavi adusti
chini a gemer sul remo
spezziam queste catene
o chini a remar morremo.
Remiam finché la nave
Si schianti sui frangenti
alte le rossonere
fra il sibilar dei venti!
Cos’è, gementi schiavi
questo remar remare?
Meglio cader da prodi
Sul biancheggiar del mare.
E sia pietosa coltrice
l’onda schiumosa e ria
ma pera in tutto il mondo
l’infame borghesia.
Falci del messidoro
picche vermiglie al vento
sarete i nostri labari
nell’epico cimento.
Su, su, gementi schiavi!
L’onda gorgoglia e sale
di già balena e fulmina
sul galeon fatale.
Gridiam, gridiam: giustizia,
e libertade o morte!
B.B. - 8/10/2019 - 21:54
Buongiorno a tutti, secondo me una meravigliosa versione è quella dei Friser
Mad Max - 7/3/2020 - 08:32
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Da una poesia di Belgrado Pedrini
Musica di Paola Nicolazzi
Il Galeone, Belgrado Pedrini e la "Liberazione"
di Riccardo Venturi.
"Il galeone" è una poesia che Belgrado Pedrini, anarchico carrarese, scrisse in galera, a Fossombrone, nel 1967. Il titolo originale della poesia era Schiavi. Fu poi messa in musica da Paola Nicolazzi sulla base di una canzone popolare intitolata, curiosamente, Se tu ti fai monaca; la Nicolazzi, nel trasformarla in canzone (e in uno dei più noti canti anarchici italiani di ogni tempo), ne omise però la quarta e l'ultima strofa, che così recitano:
sfida dei venti l’ira?
Pur sulla nave muda,
l’etere ognun sospira!
(...)
Falci del messidoro,
spighe ondeggianti al vento!
Voi siate i nostri labari,
nell’epico cimento!
Fu poi pubblicata, senz'alcuna indicazione di titolo, nel giornale Presenza anarchica, a cura dei gruppi anarchici riuniti di Massa e Carrara, supplemento quindicinale a Umanità Nova, il 5 ottobre 1974.
Fin qui la storia di questa canzone scritta in galera. La quale, specialmente per il suo linguaggio, potrebbe far sorridere il lettore e l'ascoltatore di oggi. E' il linguaggio aulico di molti canti anarchici classici. Ma il sorriso scompare immediatamente quando si pensa al fatto che "Il galeone" è in realtà il simbolo stesso, anche nella parola stessa, della galera, anzi, della "galera infame". Quella dove il suo autore era rinchiuso.
Belgrado Pedrini aveva iniziato la Resistenza ben prima dell'8 settembre; era, la sua, una vita di resistenza da sempre. Durante il fascismo conduce la sua lotta clandestina, poi già nel 1942 partecipa ad azioni di lotta. Si unisce poi alla formazione partigiana anarchica "Elio" con cui lotta fino alla...
Stavo per dire "Liberazione". Ma la "liberazione" del partigiano Belgrado Pedrini si chiama galera. Nel 1942, per poter continuare la lotta, lui e i suoi compagni sottraggono ad alcuni industriali fascistoni milanesi e carraresi un bel po' delle loro ricchezze; nel 1949 il tribunale di Livorno giudica tali atti come "reati comuni" e condanna Belgrado Pedrini a trent'anni di carcere. Questa la ricompensa.
E sono galere su galere. Nel 1974, il presidente Leone gli concede la grazia; ma, appena uscito, viene rinchiuso in una casa di lavoro presso Pisa, perché deve scontare ancora tre anni per tentata evasione. Liberato finalmente dopo un'intensa campagna per la sua scarcerazione, torna a Carrara dove partecipa all'attività degli anarchici locali. Muore nel 1979 all'età di sessantasei anni. Ma per Belgrado Pedrini non c'è mai stata nessuna "liberazione" da una vita intera passata in galera. Quella del fascismo e quella dello "stato democratico". [RV]