Wer immer ihr seid, ganz gleich wo ihr lebt
Seht wie der Tod längst über uns schwebt
Verbrennt Eure Masken und zeigt das Gesicht
Den nächsten Krieg, den überleben wir nicht
Dann gibt es keinen mehr, der unsere Geschichte schreibt
Kein Lied, keine Hoffnung, die am Leben bleibt
Die Erinnerung an uns, ein zerstrahlter Planet
Der einsam und tot um die Sonne sich dreht
Die mit den Pflanzen sprechen
Habens längst prophezeit
Mit den Tieren singen sie
Es ist bald soweit
Die Zeiten werden sich ändern
Die Erde war nicht immer so
Wer immer ihr seid, ob weiß oder rot
Ob gelb oder schwarz, jeder braucht Brot
Und Wasser und Luft und Platz für die Kinder
Ein Dach überm Kopf und Wärme im Winter
Und Liebe, Frieden, Würde und Freiheit
Mit Mutter Erde ein Leben in Einheit
Mit unseren Brüdern, den Pflanzen und Tieren
Dem Keislauf des Lebens, wird alles harmonieren
Die mit den Pflanzen sprechen
Habens längst prophezeit
Mit den Tieren singen sie
Es ist bald soweit
Die Zeiten werden sich ändern
Die Erde war nicht immer so
Die mit den Pflanzen sprechen
Habens längst prophezeit
Mit den Tieren singen sie
Es ist bald soweit
Die Zeiten werden sich ändern
Die Erde war nicht immer so
Die Zeiten werden sich ändern
Die Erde war nicht immer so
Die Zeiten werden sich ändern
Die Erde war nicht immer so
Seht wie der Tod längst über uns schwebt
Verbrennt Eure Masken und zeigt das Gesicht
Den nächsten Krieg, den überleben wir nicht
Dann gibt es keinen mehr, der unsere Geschichte schreibt
Kein Lied, keine Hoffnung, die am Leben bleibt
Die Erinnerung an uns, ein zerstrahlter Planet
Der einsam und tot um die Sonne sich dreht
Die mit den Pflanzen sprechen
Habens längst prophezeit
Mit den Tieren singen sie
Es ist bald soweit
Die Zeiten werden sich ändern
Die Erde war nicht immer so
Wer immer ihr seid, ob weiß oder rot
Ob gelb oder schwarz, jeder braucht Brot
Und Wasser und Luft und Platz für die Kinder
Ein Dach überm Kopf und Wärme im Winter
Und Liebe, Frieden, Würde und Freiheit
Mit Mutter Erde ein Leben in Einheit
Mit unseren Brüdern, den Pflanzen und Tieren
Dem Keislauf des Lebens, wird alles harmonieren
Die mit den Pflanzen sprechen
Habens längst prophezeit
Mit den Tieren singen sie
Es ist bald soweit
Die Zeiten werden sich ändern
Die Erde war nicht immer so
Die mit den Pflanzen sprechen
Habens längst prophezeit
Mit den Tieren singen sie
Es ist bald soweit
Die Zeiten werden sich ändern
Die Erde war nicht immer so
Die Zeiten werden sich ändern
Die Erde war nicht immer so
Die Zeiten werden sich ändern
Die Erde war nicht immer so
envoyé par Bernart Bartleby - 3/2/2018 - 18:10
Langue: français
Version française – LA TERRE N’A PAS TOUJOURS ÉTÉ AINSI – Marco Valdo M.I. – 2018
Chanson allemande – Die Erde war nicht immer so – Cochise – 1984
Chanson allemande – Die Erde war nicht immer so – Cochise – 1984
Dialogue maïeutique
Évidemment, Marco Valdo M.I. mon ami, que la Terre n’a pas toujours été ainsi. Cela dit, je me demande ce que cette canzone peut raconter avec un titre pareil.
D’accord, Lucien l’âne mon ami, ce titre étrange est assez énigmatique et on peut en tirer grand-chose ou alors, au contraire, on peut en tirer tout ce qu’on voudra. Cependant, en dépit de ce titre ambigu, c’est une canzone fort intéressante et en quelque sorte, prophétique, sans pour autant invoquer des entités absurdes, évoquer des voix d’outre-tombes ou des prêches du néant.
Oh, dit Lucien l’âne en riant, il y a là comme un écho à la Ballade des Pendus de François Villon, du moins pour le ton et qui dirait « Frères humains, qui après nous vivez… », mais je te l’accorde et il faut le souligner, sans qu’il s’y trouve nulle référence aux jingles religieux de l’ancien temps, lesquels étaient des incantations obligées par la pesante atmosphère de bigoterie qu’imposait les Églises. Ce qui prouve, en effet, que les temps ont changé et pour cela au moins, en bien.
Certes, dit Marco Valdo M.I., cependant, l’essentiel est que cette canzone est à la fois, liée à l’époque et au lieu où elle fut élaborée – l’Allemagne des années 1980 et qu’en même temps, elle transcende le temps où elle fut conçue. Elle est tout imprégnée de la confrontation qui se joue aux marches allemandes, ce qui fait en partie la force de sa voix, mais aussi, elle passe par-dessus le temps et chante sur un tempo millénariste, qui rappelle certaines ballades anciennes et qui curieusement a des accents futuristes.
De fait, dit Lucien l’âne, cette vision d’un futur dramatique, on la rencontre depuis longtemps. Elle traverse – et à mon sens, à juste titre – toute l’histoire humaine au cours de laquelle comme on le sait, la guerre n’a jamais cessé. C’est d’ailleurs le sens de la Guerre de Cent Mille Ans. Quant à moi, je trouve quelque peu excessif le pessimisme qu’elle dévoile et cette fin apocalyptique qu’elle envisage. Cependant, on ne peut véritablement trancher à ce sujet. Par ailleurs, en ce qui concerne la Terre, elle voit juste :
« Les temps changent,
La Terre n’a pas toujours été ainsi. »
et quoi qu’il arrive aux humains – y compris la disparition définitive de la race et au-delà de la vie organique, la Terre continuera son chemin avec une sorte d’ataraxie indifférente au destin de l’espèce. Dès lors, reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde agité, absurde, avide, ambitieux et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Évidemment, Marco Valdo M.I. mon ami, que la Terre n’a pas toujours été ainsi. Cela dit, je me demande ce que cette canzone peut raconter avec un titre pareil.
D’accord, Lucien l’âne mon ami, ce titre étrange est assez énigmatique et on peut en tirer grand-chose ou alors, au contraire, on peut en tirer tout ce qu’on voudra. Cependant, en dépit de ce titre ambigu, c’est une canzone fort intéressante et en quelque sorte, prophétique, sans pour autant invoquer des entités absurdes, évoquer des voix d’outre-tombes ou des prêches du néant.
Oh, dit Lucien l’âne en riant, il y a là comme un écho à la Ballade des Pendus de François Villon, du moins pour le ton et qui dirait « Frères humains, qui après nous vivez… », mais je te l’accorde et il faut le souligner, sans qu’il s’y trouve nulle référence aux jingles religieux de l’ancien temps, lesquels étaient des incantations obligées par la pesante atmosphère de bigoterie qu’imposait les Églises. Ce qui prouve, en effet, que les temps ont changé et pour cela au moins, en bien.
Certes, dit Marco Valdo M.I., cependant, l’essentiel est que cette canzone est à la fois, liée à l’époque et au lieu où elle fut élaborée – l’Allemagne des années 1980 et qu’en même temps, elle transcende le temps où elle fut conçue. Elle est tout imprégnée de la confrontation qui se joue aux marches allemandes, ce qui fait en partie la force de sa voix, mais aussi, elle passe par-dessus le temps et chante sur un tempo millénariste, qui rappelle certaines ballades anciennes et qui curieusement a des accents futuristes.
De fait, dit Lucien l’âne, cette vision d’un futur dramatique, on la rencontre depuis longtemps. Elle traverse – et à mon sens, à juste titre – toute l’histoire humaine au cours de laquelle comme on le sait, la guerre n’a jamais cessé. C’est d’ailleurs le sens de la Guerre de Cent Mille Ans. Quant à moi, je trouve quelque peu excessif le pessimisme qu’elle dévoile et cette fin apocalyptique qu’elle envisage. Cependant, on ne peut véritablement trancher à ce sujet. Par ailleurs, en ce qui concerne la Terre, elle voit juste :
« Les temps changent,
La Terre n’a pas toujours été ainsi. »
et quoi qu’il arrive aux humains – y compris la disparition définitive de la race et au-delà de la vie organique, la Terre continuera son chemin avec une sorte d’ataraxie indifférente au destin de l’espèce. Dès lors, reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde agité, absurde, avide, ambitieux et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LA TERRE N’A PAS TOUJOURS ÉTÉ AINSI
Qui que vous soyez,
Où que vous viviez,
Voyez, la mort plane
Sur nous depuis longtemps,
Brûle les masques
Et montre le visage effrayant
De la prochaine guerre
À laquelle on ne pourra survivre.
Alors, il ne restera
de notre histoire
Ni chanson, ni espoir,
Seule subsistera
Une planète en ruines
Qui tournera
Autour du soleil, solitaire et morte,
À perpétuer notre mémoire.
Ceux qui parlent avec les plantes,
Ceux qui avec les animaux chantent
Le disent depuis longtemps
Les temps changent,
Bientôt, ce sera fini.
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Qui que ce soit, chaque humain
Qu’il soit blanc ou rouge,
Noir ou jaune,
Chacun a besoin de pain,
D’eau et d’air
Et de place pour les enfants,
Et sur la tête, un toit rassurant
Et de chaleur en hiver.
Et de paix, d’amour et d’amitié
Et d’avenir et de liberté.
Et d’une vie dans l’unité
Avec la Terre mère,
Avec nos frères,
Avec les plantes et les bêtes.
Dans le cycle infini
De la vie, tout s’accordera ainsi.
Ceux qui parlent avec les plantes,
Ceux qui avec les animaux chantent
Le disent depuis longtemps
Les temps changent,
Bientôt, ce sera fini.
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Ceux qui parlent avec les plantes,
Ceux qui avec les animaux chantent
Le disent depuis longtemps
Les temps changent,
Bientôt, ce sera fini.
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Les temps changent,
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Les temps changent,
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Les temps changent,
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Les temps changent,
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Qui que vous soyez,
Où que vous viviez,
Voyez, la mort plane
Sur nous depuis longtemps,
Brûle les masques
Et montre le visage effrayant
De la prochaine guerre
À laquelle on ne pourra survivre.
Alors, il ne restera
de notre histoire
Ni chanson, ni espoir,
Seule subsistera
Une planète en ruines
Qui tournera
Autour du soleil, solitaire et morte,
À perpétuer notre mémoire.
Ceux qui parlent avec les plantes,
Ceux qui avec les animaux chantent
Le disent depuis longtemps
Les temps changent,
Bientôt, ce sera fini.
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Qui que ce soit, chaque humain
Qu’il soit blanc ou rouge,
Noir ou jaune,
Chacun a besoin de pain,
D’eau et d’air
Et de place pour les enfants,
Et sur la tête, un toit rassurant
Et de chaleur en hiver.
Et de paix, d’amour et d’amitié
Et d’avenir et de liberté.
Et d’une vie dans l’unité
Avec la Terre mère,
Avec nos frères,
Avec les plantes et les bêtes.
Dans le cycle infini
De la vie, tout s’accordera ainsi.
Ceux qui parlent avec les plantes,
Ceux qui avec les animaux chantent
Le disent depuis longtemps
Les temps changent,
Bientôt, ce sera fini.
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Ceux qui parlent avec les plantes,
Ceux qui avec les animaux chantent
Le disent depuis longtemps
Les temps changent,
Bientôt, ce sera fini.
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Les temps changent,
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Les temps changent,
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Les temps changent,
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
Les temps changent,
La Terre n’a pas toujours été ainsi.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 27/2/2018 - 13:02
Langue: finnois
Traduzione finlandese / Finnish translation / Traduction finnoise / Finnische Übersetzung / Suomennos: Juha Rämö
MAA EI OLE AINA OLLUT TÄLLAINEN
Keitä ikinä olettekin ja missä tahansa asuttekin,
katsokaa kuolemaa, joka jo kauan on leijunut yllämme.
Polttakaa naamionne ja näyttäkää kasvonne.
Seuraavasta sodasta me emme enää selviä.
Sitten ei enää ole ketään, joka kirjoittaa historiaamme,
ei laulua, ei toivoa, joka vielä eläisi.
On vain muisto meistä, säteilyn tuhoama planeetta,
joka yksinäisenä ja kuolleena kiertää aurinkoa.
Ne, jotka puhuvat kasvien kanssa,
ovat jo kauan sitten ennustaneet sen.
Ne, jotka laulavat eläinten kanssa, tietävät,
että aika on pian koittava.
Ajat ovat muuttuva.
Maa ei ole aina ollut tällainen.
Keitä ikinä olettekin, valkoisia tai punaisia,
keltaisia tai mustia, jokainen tarvitsee leipää
ja vettä ja ilmaa ja tilaa lapsille
ja katon pään päälle ja lämpöä talven kylmään.
Ja rakkaus, rauha, ihmisarvo ja vapaus,
ykseys maaemon kanssa,
veljiemme kanssa, kasvien ja eläinten,
elämän kiertokulun kanssa, ovat tuova sopusoinnun kaikkialle.
Ne, jotka puhuvat kasvien kanssa,
ovat jo kauan sitten ennustaneet sen.
Ne, jotka laulavat eläinten kanssa, tietävät,
että aika on pian koittava.
Ajat ovat muuttuva.
Maa ei ole aina ollut tällainen.
Ne, jotka puhuvat kasvien kanssa,
ovat jo kauan sitten ennustaneet sen.
Ne, jotka laulavat eläinten kanssa, tietävät,
että aika on pian koittava.
Ajat ovat muuttuva.
Maa ei ole aina ollut tällainen.
Ajat ovat muuttuva.
Maa ei ole aina ollut tällainen.
Ajat ovat muuttuva.
Maa ei ole aina ollut tällainen.
Keitä ikinä olettekin ja missä tahansa asuttekin,
katsokaa kuolemaa, joka jo kauan on leijunut yllämme.
Polttakaa naamionne ja näyttäkää kasvonne.
Seuraavasta sodasta me emme enää selviä.
Sitten ei enää ole ketään, joka kirjoittaa historiaamme,
ei laulua, ei toivoa, joka vielä eläisi.
On vain muisto meistä, säteilyn tuhoama planeetta,
joka yksinäisenä ja kuolleena kiertää aurinkoa.
Ne, jotka puhuvat kasvien kanssa,
ovat jo kauan sitten ennustaneet sen.
Ne, jotka laulavat eläinten kanssa, tietävät,
että aika on pian koittava.
Ajat ovat muuttuva.
Maa ei ole aina ollut tällainen.
Keitä ikinä olettekin, valkoisia tai punaisia,
keltaisia tai mustia, jokainen tarvitsee leipää
ja vettä ja ilmaa ja tilaa lapsille
ja katon pään päälle ja lämpöä talven kylmään.
Ja rakkaus, rauha, ihmisarvo ja vapaus,
ykseys maaemon kanssa,
veljiemme kanssa, kasvien ja eläinten,
elämän kiertokulun kanssa, ovat tuova sopusoinnun kaikkialle.
Ne, jotka puhuvat kasvien kanssa,
ovat jo kauan sitten ennustaneet sen.
Ne, jotka laulavat eläinten kanssa, tietävät,
että aika on pian koittava.
Ajat ovat muuttuva.
Maa ei ole aina ollut tällainen.
Ne, jotka puhuvat kasvien kanssa,
ovat jo kauan sitten ennustaneet sen.
Ne, jotka laulavat eläinten kanssa, tietävät,
että aika on pian koittava.
Ajat ovat muuttuva.
Maa ei ole aina ollut tällainen.
Ajat ovat muuttuva.
Maa ei ole aina ollut tällainen.
Ajat ovat muuttuva.
Maa ei ole aina ollut tällainen.
envoyé par Juha Rämö - 1/1/2019 - 14:17
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La canzone che dà il titolo ad un album dei Cochise, folk-rock band si Dortmund attiva tra il 1979 ed il 1988