Langue   

Chanson für Morgen

Mascha Kaléko
Langue: allemand


Liste des versions


Peut vous intéresser aussi...

Kein Kinderlied
(Mascha Kaléko)
Heimweh, wonach?
(Mascha Kaléko)
Das dritte Reich
(Kurt Tucholsky)


[1945]
Versi di Mascha Kaléko (nata Golda Malka Aufen, 1907-1975), poetessa ebrea polacca, originaria della Galizia austro-ungarica.
Una poesia che già di per sè è dichiaratamente una canzone. Comunque è stata anche messa in musica, per esempio dal compositore tedesco Hans-Dieter Kuhn
Nella raccolta "Verse für Zeitgenossen", pubblicata nel 1945
Testo trovato su qui

Verse für Zeitgenossen

Anche la famiglia di Golda Malka Aufen, come centinaia di migliaia di galiziani, abbandonò il paese negli anni a ridosso della Grande Guerra, all’epoca della grande crisi economica che attanagliò la regione. Si stabilirono a Berlino, dove nel 1928 la giovane Mascha sposò l’insegnante Saul Aaron Kaléko.
Mascha Kaléko cominciò a pubblicare poesie fin dal 1929 e venne subito apprezzata da poeti ed intellettuali come Erich Kästner e Kurt Tucholsky.
Le sue prime due raccolte, “Lyrisches Stenogrammheft” del 1933 e “Das kleine Lesebuch für Grosse” del 1935, incontrarono immediatamente la censura nazista.



Nel 1938 Mascha Kaléko fuggì negli USA con il secondo marito, il compositore Chemjo Vinaver, ed il loro figlio Steven, di appena un anno.
La Kaléko fece ritorno a Berlino nel 1956 dove, tre anni dopo, fu insignita di un premio letterario prestigioso, il Fontane-Preis, che lei rifiutò perché avrebbe dovuto riceverlo dalla mani di un ex ufficiale nazista.
Quell’anno stesso - era il 1959 – si trasferì a Gerusalemme con la famiglia.
Wir wissen nicht, was morgen wird.
Wir sind keine klugen Leute.
Der Spaten klirrt, und die Sense sirrt,
Wir wissen nicht, was morgen wird.
Wir ackern und pflügen das Heute.

Wir wissen wohl, was gestern war,
Und wir hoffen, es nie zu vergessen.
Wir wissen wohl, was gestern war,
Und wir säen das Brot, und das Brot ist rar,
Und wir hoffen, es auch noch zu essen.

Wir wissen nicht, was morgen wird,
Ob der Kampf unserer harrt oder Frieden,
Ob hier Sense sirrt oder Säbel klirrt -
Wir wissen nur, dass es Morgen wird,
Wenn wir Schwerter zu Pflügen schmieden.

envoyé par Bernart Bartleby - 3/1/2018 - 21:11




Langue: finnois

Traduzione finlandese / Finnish translation / Traduction finnoise / Finnische Übersetzung / Suomennos: Juha Rämö
HUOMISEN LAULU

Emme tiedä, mitä huominen tuo.
Ei viisautemme riitä kertomaan.
Lapio haukkaa, ja viikate suihkaa,
emme tiedä, mitä huominen tuo.
Tätä päivää me raadamme ja kynnämme.

Tiedämme kyllä, millaista oli eilen,
ja toivomme, ettei se koskaan unohdu.
Tiedämme kyllä, millaista oli eilen,
ja kylvämme leivän, ja leivästä on puute,
ja toivomme, että sitä riittää syötäväksi.

Emme tiedä, mitä huominen tuo,
taisteluko meitä vartoo vai rauha,
viikateko täällä suihkaa vai sapeliko kalisee –
tiedämme vain, että huominen on tuleva,
kun taomme miekat auroiksi.

envoyé par Juha Rämö - 9/1/2018 - 13:17




Langue: français

Version française – CHANSON POUR DEMAIN – Marco Valdo M.I. – 2019
Chanson allemande – Chanson für Morgen – Mascha Kaléko – 1945

Poème de Mascha Kaléko (née Golda Malka Aufen, 1907-1975), poétesse juive polonaise, originaire de Galice austro-hongroise.
Un poème qui est déjà une chanson en soi. Mais il a aussi été mis en musique, par exemple par le compositeur allemand Hans-Dieter Kuhn
Dans la collection "Verse für Zeitgenossen", publiée en 1945

Golda Malka Aufen, alias Mascha Kaléko, née en Galicie
Golda Malka Aufen, alias Mascha Kaléko, née en Galicie


Golda Malka Aufen, alias Mascha Kaléko, est née en Galicie dans une famille juive d’origine russe. Suite à la Guerre et à la misère qui s’ensuivit, la famille fuit en Allemagne, où Macha a grandi à Marbourg, puis à Berlin où elle poursuit des études de secrétaire. En 1928, elle épouse un enseignant, Saul Aaron Kaléko. En 1930, elle commence à publier des poèmes dans la presse. Ses œuvres la font rapidement connaître. Elle fréquente le « Romanisches Café », fréquenté par les journalistes, les écrivains et de façon générale, l’intelligentsia berlinoise.
En 1933, avec l’arrivée des Nazis au pouvoir en Allemagne, son nom se retrouve sur la liste des auteurs interdits, comme les autres écrivains juifs. Elle s’exile (juste à temps) en 1938 à New York avec son deuxième mari, le musicologue Chemjo Vinaver. Elle revint vivre à Berlin en 1956, le temps d’être consacrée par le prix Fontane, qu’elle refuse, car elle devait le recevoir des mains d’un ancien officier nazi. Juste après, elle alla s’installer à Jérusalem en 1960.
CHANSON POUR DEMAIN

Nous ne savons pas ce que demain sera.
Nous ne sommes pas des gens intelligents.
La pelle résonne ici et la faux bourdonne là,
Nous ne savons pas ce que demain sera.
Nous trimons et labourons le jour présent.

Nous savons bien ce qu’était hier,
Et qu’on ne l’oubliera jamais, on l’espère.
Nous savons bien ce qu’était hier,
Et nous semons le pain, et le pain est rare,
Et nous espérons aussi en manger encore.

Nous ne savons pas ce que demain sera.
Si nous attend la paix ou le combat,
Si une faux bourdonne ici ou un sabre sonne là -
Nous saurons seulement, ce que demain sera,
Quand pour labourer, des épées on forgera.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 13/4/2019 - 20:44




Page principale CCG

indiquer les éventuelles erreurs dans les textes ou dans les commentaires antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org