Peuple français, tu as tout vu
Oui, tout vu de tes propres yeux.
Tu as vu notre sang couler
Tu as vu la police
Assommer les manifestants
Et les jeter dans la Seine.
La Seine rougissante
N'a pas cessé les jours suivants
De vomir à la face du peuple de la Commune
Ces corps martyrisés
Qui rappelaient aux Parisiens
Leurs propres révolutions
Leur propre résistance.
Peuple français, tu as tout vu,
Oui, tu as vu de tes propres yeux,
Et maintenant vas-tu parler?
Et maintenant vas-tu te taire?
Oui, tout vu de tes propres yeux.
Tu as vu notre sang couler
Tu as vu la police
Assommer les manifestants
Et les jeter dans la Seine.
La Seine rougissante
N'a pas cessé les jours suivants
De vomir à la face du peuple de la Commune
Ces corps martyrisés
Qui rappelaient aux Parisiens
Leurs propres révolutions
Leur propre résistance.
Peuple français, tu as tout vu,
Oui, tu as vu de tes propres yeux,
Et maintenant vas-tu parler?
Et maintenant vas-tu te taire?
envoyé par adriana - 28/3/2007 - 18:10
Langue: italien
Versione italiana di Riccardo Venturi
5 gennaio 2008
5 gennaio 2008
IN BOCCA AL LUPO
Popolo francese, hai visto tutto,
sì, visto tutto coi tuoi occhi.
Hai visto versare il nostro sangue
Hai visto la polizia
Massacrare i manifestanti
E buttarli nella Senna.
La Senna rosseggiante
Non ha smesso i giorni seguenti
Di vomitare davanti al popolo della Comune
Quei corpi martirizzati
Che ricordavano ai parigini
Le loro rivoluzioni
La loro resistenza.
E ora parlerai?
E ora starai zitto?
Popolo francese, hai visto tutto,
sì, visto tutto coi tuoi occhi.
Hai visto versare il nostro sangue
Hai visto la polizia
Massacrare i manifestanti
E buttarli nella Senna.
La Senna rosseggiante
Non ha smesso i giorni seguenti
Di vomitare davanti al popolo della Comune
Quei corpi martirizzati
Che ricordavano ai parigini
Le loro rivoluzioni
La loro resistenza.
E ora parlerai?
E ora starai zitto?
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Album: Chamboultou
Egli stesso scrisse, confrontando le manifestazioni indipendentiste ad Algeri e Parigi: "Réussir à Alger une telle démonstration de force, face à l’armée française omniprésente, suréquipée, et aux fascistes déchaînés de l’OAS, c’était énorme. Mais refaire, moins d’un an après, la même démonstration à Paris, la capitale d’un empire qui avait, au début du siècle, prétendu dominer le monde, c’était se jeter dans la gueule du loup ! Et c’est bien ce qui s’est passé le 17 Octobre 1961. On a vu ce jour-là, des dizaines de milliers d’Algériens affluer dans Paris, venus de toute la France. On a vu, place de l’Opéra, les parias des bidonvilles. Les journaux étaient pleins de ces images insoutenables qui m’inspiraient plus tard ces strophes de ce poème."
(Alessandro)