Ho la storia di un bel tipo da cantare
e vi prego di ascoltarla per un po'
perché lui deve capire se può vivere o morire,
se può dare una speranza al proprio no.
Si chiamava non ricordo non m'importa,
era come un nontiscordardimé
come un sogno giusto per l'ora lieve l'ora corta
col sapore di un buon vino o un buon caffè.
Lui era bello com'è bello un vero artista
che sa dire e che sa dare in libertà
"Non perché", diceva, "io voglia fare l'estremista
ma perché perché mi dà felicità."
Lui era bello com'è bello un vero artista
che ha coscienza del suo sì e del suo no,
"Non perché", diceva, "io voglia fare il moralista
ma non amo delegare neanche un po'."
Lui era bello com'è bello chi è sereno,
sa negarsi alle sirene del potere
costruiva mongolfiere colorate arcobaleno
liberate a sera con il suo sapere
Poi qualcuno disse no al televisore
e decise di affacciarsi al suo balcone
e scoprì la mongolfiera come fosse un primo amore
liberato dalla sua liberazione
Poi qualcuno prese tutte le bandiere
di una vita e col filo della gioia
le cucì e bestemmiando agli dèi d'ogni potere
fece sue le sue ore e senza noia
Tutto questo voi capite che era assai grave,
ogni sera c'era chi si liberava
e crollavano gli ascolti la pubblicità e la nave
del regime dei consensi già affondava
Fu vietato costruire mongolfiere
e sognare di affacciarsi alla finestra
fu vietato darsi il tempo e lo spazio per capire
che il nemico ce l'abbiamo nella testa
Ma se voi vi affacciate anche stasera
tra colori e fantasie e suoni all'aria
voi vedrete il nostro amico l'ultima sua mongolfiera,
sentirete una canzone libertaria
Un sorriso può bastare se vuol dire
che per lui e insieme a lui si vuole andare
per ridarci una vita contro chi ci fa morire
il diritto alla gioia è da inventare
Un sorriso può bastare se vuol dire
che per lui e insieme a lui si vuole andare
per ridarci una vita contro chi ci fa morire
il diritto alla gioia è da inventare
per ridarci una vita contro chi ci fa morire
il diritto alla gioia è da inventare
il diritto alla gioia è da inventare
il diritto alla gioia è da inventare
e vi prego di ascoltarla per un po'
perché lui deve capire se può vivere o morire,
se può dare una speranza al proprio no.
Si chiamava non ricordo non m'importa,
era come un nontiscordardimé
come un sogno giusto per l'ora lieve l'ora corta
col sapore di un buon vino o un buon caffè.
Lui era bello com'è bello un vero artista
che sa dire e che sa dare in libertà
"Non perché", diceva, "io voglia fare l'estremista
ma perché perché mi dà felicità."
Lui era bello com'è bello un vero artista
che ha coscienza del suo sì e del suo no,
"Non perché", diceva, "io voglia fare il moralista
ma non amo delegare neanche un po'."
Lui era bello com'è bello chi è sereno,
sa negarsi alle sirene del potere
costruiva mongolfiere colorate arcobaleno
liberate a sera con il suo sapere
Poi qualcuno disse no al televisore
e decise di affacciarsi al suo balcone
e scoprì la mongolfiera come fosse un primo amore
liberato dalla sua liberazione
Poi qualcuno prese tutte le bandiere
di una vita e col filo della gioia
le cucì e bestemmiando agli dèi d'ogni potere
fece sue le sue ore e senza noia
Tutto questo voi capite che era assai grave,
ogni sera c'era chi si liberava
e crollavano gli ascolti la pubblicità e la nave
del regime dei consensi già affondava
Fu vietato costruire mongolfiere
e sognare di affacciarsi alla finestra
fu vietato darsi il tempo e lo spazio per capire
che il nemico ce l'abbiamo nella testa
Ma se voi vi affacciate anche stasera
tra colori e fantasie e suoni all'aria
voi vedrete il nostro amico l'ultima sua mongolfiera,
sentirete una canzone libertaria
Un sorriso può bastare se vuol dire
che per lui e insieme a lui si vuole andare
per ridarci una vita contro chi ci fa morire
il diritto alla gioia è da inventare
Un sorriso può bastare se vuol dire
che per lui e insieme a lui si vuole andare
per ridarci una vita contro chi ci fa morire
il diritto alla gioia è da inventare
per ridarci una vita contro chi ci fa morire
il diritto alla gioia è da inventare
il diritto alla gioia è da inventare
il diritto alla gioia è da inventare
envoyé par daniela -k.d.- - 27/3/2007 - 14:30
Langue: français
Version française – La Montgolfière – Marco Valdo M.I. – 2008
Chanson italienne – La Mongolfiera – Ivan Della Mea - 1997
En ces temps d'apologie du travail, en ces temps de chômage exponentiel, il est temps de redécouvrir que la seule vraie richesse humaine est le temps de vivre. Il est temps de dire et de marteler doucement que le travail n'a rien de spécialement héroïque, n'a rien de véritablement intéressant, que cet esclavage n'est pas digne d'un être humain et qu'il faut donc l'abolir.
Arrêtons tout de suite les délires des censeurs du système en affirmant que certes, un certain nombre de tâches sont nécessaires à la vie, qu'elles sont la charge commune et qu'il convient de ce fait de les effectuer et d'en partager le poids de façon commune. Mais on ne voit là aucune raison pour que certains en tirent profit au détriment des autres. Remarquons une fois pour toutes, que le profit des uns se fait toujours sur le dos des autres. C'est logique, sinon où serait le profit ?
Venons-en au caractère proprement révolutionnaire de cette chanson au titre anodin de Montgolfière, animal tranquille sorti de l'imagination d'un marquis aussi pacifique qu'inventif. La note marginale de la traduction indique : Faut-il rappeler que Saint-Just avait lancé « le droit au bonheur », Paul Lafargue « Le droit à la paresse », Jules Destrée « Le droit au loisir »... Voici donc que Della Mea lance « le droit à la joie ». Ce sont de robustes revendications.
« Le droit à la joie » devrait être la devise de l'Union Européenne, le complément naturel de « L'Hymne à la joie » qui lui sert de devise musicale. Voilà qui donnerait à notre continent – avant que tels la colonisation, l'influenza, la tuberculose, l'esclavage et autres joyeusetés civilisatrices, cette solide devise n'embrase le monde, de quoi se réconcilier avec Rabelais, Breughel, Boccace... et un programme de civilisation des plus réjouissants avec ses quatre droits: droit au bonheur, droit à la paresse, droit au loisir et droit à la joie...
Une de ces révolutions pacifiques (on veut l'espérer... sinon quoi ?) qui pourrait nous sauver du gigantesque désastre qui nous guette, si l'on persiste dans la trilogie divine : production, profit, travail.
Dès lors, jetez vos téléviseurs, ouvrez vos fenêtres, mettez-vous au balcon, zyeutez la montgolfière et oyez la chanson libertaire, la chanson bien douce qui ne chante que pour vous plaire...
Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue. (Paul Verlaine)
Chanson italienne – La Mongolfiera – Ivan Della Mea - 1997
En ces temps d'apologie du travail, en ces temps de chômage exponentiel, il est temps de redécouvrir que la seule vraie richesse humaine est le temps de vivre. Il est temps de dire et de marteler doucement que le travail n'a rien de spécialement héroïque, n'a rien de véritablement intéressant, que cet esclavage n'est pas digne d'un être humain et qu'il faut donc l'abolir.
Arrêtons tout de suite les délires des censeurs du système en affirmant que certes, un certain nombre de tâches sont nécessaires à la vie, qu'elles sont la charge commune et qu'il convient de ce fait de les effectuer et d'en partager le poids de façon commune. Mais on ne voit là aucune raison pour que certains en tirent profit au détriment des autres. Remarquons une fois pour toutes, que le profit des uns se fait toujours sur le dos des autres. C'est logique, sinon où serait le profit ?
Venons-en au caractère proprement révolutionnaire de cette chanson au titre anodin de Montgolfière, animal tranquille sorti de l'imagination d'un marquis aussi pacifique qu'inventif. La note marginale de la traduction indique : Faut-il rappeler que Saint-Just avait lancé « le droit au bonheur », Paul Lafargue « Le droit à la paresse », Jules Destrée « Le droit au loisir »... Voici donc que Della Mea lance « le droit à la joie ». Ce sont de robustes revendications.
« Le droit à la joie » devrait être la devise de l'Union Européenne, le complément naturel de « L'Hymne à la joie » qui lui sert de devise musicale. Voilà qui donnerait à notre continent – avant que tels la colonisation, l'influenza, la tuberculose, l'esclavage et autres joyeusetés civilisatrices, cette solide devise n'embrase le monde, de quoi se réconcilier avec Rabelais, Breughel, Boccace... et un programme de civilisation des plus réjouissants avec ses quatre droits: droit au bonheur, droit à la paresse, droit au loisir et droit à la joie...
Une de ces révolutions pacifiques (on veut l'espérer... sinon quoi ?) qui pourrait nous sauver du gigantesque désastre qui nous guette, si l'on persiste dans la trilogie divine : production, profit, travail.
Dès lors, jetez vos téléviseurs, ouvrez vos fenêtres, mettez-vous au balcon, zyeutez la montgolfière et oyez la chanson libertaire, la chanson bien douce qui ne chante que pour vous plaire...
Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue. (Paul Verlaine)
LA MONTGOLFIÈRE
Je vais vous chanter l'histoire d'un beau gars
et je vous prie de l'écouter un peu
car il lui faut comprendre s'il peut vivre ou mourir
si on peut donner un espoir à son propre non.
Il s'appelait, je ne m'en souviens plus, peu importe
C'était un netesouvienspasdemoi.
Comme un songe d'une heure légère, d'une heure courte
Comme la saveur d'un bon vin ou d'un bon café.
Lui, il était beau, beau comme un vrai artiste
qui sait dire et qui sait donner en liberté
“Ce n'est pas”, disait-il, “car je veux faire l'extrémiste
mais je n'aime pas déléguer, même un peu.”
Lui, il était beau, beau comme un vrai artiste
qui a conscience de son oui et de son non,
“Ce n'est pas”, disait-il, “car je veux faire le moraliste
mais je n'aime pas déléguer, même un peu.”
Lui, il était beau comme celui qui est serein,
qui sait dire non aux sirènes du pouvoir,
il construisait des montgolfières couleur d'arc-en-ciel
qu'avec au dedans son savoir, il lâchait le soir .
Puis quelqu'un dit non à son téléviseur
et décide de se mettre au balcon
et découvre la montgolfière comme si c'était un premier amour
libéré par sa libération.
Puis quelqu'un prit tous les drapeaux
d'une vie et avec le fil de la joie
les cousit et insultant les dieux de tous les pouvoirs
fit siennes et sans ennui ses heures
Vous comprenez que tout cela était assez grave,
chaque soir, il y en avait qui se libéraient
et croulaient les audiences, la publicité et le navire
du régime des assemblées coulait.
Il fut interdit de construire des montgolfières
et de rêver de se mettre à la fenêtre.
Il fut interdit de se donner du temps et de l'espace pour comprendre
que l'ennemi, nous l'avions dans notre tête.
Mais si vous vous mettez au balcon ce soir
parmi les couleurs, les fantaisies et les sons dans l'air
vous verrez notre ami, sa dernière montgolfière,
vous entendrez une chanson libertaire.
Un sourire peut suffire pour dire
que pour lui et avec lui, on veut s'en aller
nous redonner une vie contre ceux qui nous font mourir
Le droit à la joie est à inventer.(1)
Un sourire peut suffire pour dire
que pour lui et avec lui, on veut s'en aller
nous redonner une vie contre ceux qui nous font mourir
Le droit à la joie est à inventer.
Pour nous redonner une vie contre ceux qui nous font mourir
Le droit à la joie est à inventer.
Le droit à la joie est à inventer.
Le droit à la joie est à inventer.
Je vais vous chanter l'histoire d'un beau gars
et je vous prie de l'écouter un peu
car il lui faut comprendre s'il peut vivre ou mourir
si on peut donner un espoir à son propre non.
Il s'appelait, je ne m'en souviens plus, peu importe
C'était un netesouvienspasdemoi.
Comme un songe d'une heure légère, d'une heure courte
Comme la saveur d'un bon vin ou d'un bon café.
Lui, il était beau, beau comme un vrai artiste
qui sait dire et qui sait donner en liberté
“Ce n'est pas”, disait-il, “car je veux faire l'extrémiste
mais je n'aime pas déléguer, même un peu.”
Lui, il était beau, beau comme un vrai artiste
qui a conscience de son oui et de son non,
“Ce n'est pas”, disait-il, “car je veux faire le moraliste
mais je n'aime pas déléguer, même un peu.”
Lui, il était beau comme celui qui est serein,
qui sait dire non aux sirènes du pouvoir,
il construisait des montgolfières couleur d'arc-en-ciel
qu'avec au dedans son savoir, il lâchait le soir .
Puis quelqu'un dit non à son téléviseur
et décide de se mettre au balcon
et découvre la montgolfière comme si c'était un premier amour
libéré par sa libération.
Puis quelqu'un prit tous les drapeaux
d'une vie et avec le fil de la joie
les cousit et insultant les dieux de tous les pouvoirs
fit siennes et sans ennui ses heures
Vous comprenez que tout cela était assez grave,
chaque soir, il y en avait qui se libéraient
et croulaient les audiences, la publicité et le navire
du régime des assemblées coulait.
Il fut interdit de construire des montgolfières
et de rêver de se mettre à la fenêtre.
Il fut interdit de se donner du temps et de l'espace pour comprendre
que l'ennemi, nous l'avions dans notre tête.
Mais si vous vous mettez au balcon ce soir
parmi les couleurs, les fantaisies et les sons dans l'air
vous verrez notre ami, sa dernière montgolfière,
vous entendrez une chanson libertaire.
Un sourire peut suffire pour dire
que pour lui et avec lui, on veut s'en aller
nous redonner une vie contre ceux qui nous font mourir
Le droit à la joie est à inventer.(1)
Un sourire peut suffire pour dire
que pour lui et avec lui, on veut s'en aller
nous redonner une vie contre ceux qui nous font mourir
Le droit à la joie est à inventer.
Pour nous redonner une vie contre ceux qui nous font mourir
Le droit à la joie est à inventer.
Le droit à la joie est à inventer.
Le droit à la joie est à inventer.
(1) Faut-il rappeler que Saint-Just avait lancé « le droit au bonheur », Paul Lafargue « Le droit à la paresse », Jules Destrée « Le droit au loisir »... Voici donc que Della Mea lance « le droit à la joie »... Ce sont de robustes revendications.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 26/11/2008 - 21:17
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Omicron-Della Mea
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