Dove vai con tanto affanno
bimba bella senza nome
dove porti il tuo bel viso,
dove porti le tue chiome?
A trovare il mio compagno
che hanno chiuso alla prigione
a portare il mio sorriso
a portargli questo fiore.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
Dove vai con tanto affanno
bimba bella senza nome
dove porti il tuo coraggio,
dove porti le tue chiome?
Vado insieme ai miei compagni
che son stati licenziati
vado a chiedere giustizia
ma per tutti gli sfruttati.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
Dove vai con tanto affanno
bimba bella senza nome
dove porti la rua rabbia,
dove porti le tue chiome?
Vado in piazza per marciare
contro l'arma nucleare
contro ogni sporca guerra
che distrugge questa terra.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
bimba bella senza nome
dove porti il tuo bel viso,
dove porti le tue chiome?
A trovare il mio compagno
che hanno chiuso alla prigione
a portare il mio sorriso
a portargli questo fiore.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
Dove vai con tanto affanno
bimba bella senza nome
dove porti il tuo coraggio,
dove porti le tue chiome?
Vado insieme ai miei compagni
che son stati licenziati
vado a chiedere giustizia
ma per tutti gli sfruttati.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
Dove vai con tanto affanno
bimba bella senza nome
dove porti la rua rabbia,
dove porti le tue chiome?
Vado in piazza per marciare
contro l'arma nucleare
contro ogni sporca guerra
che distrugge questa terra.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
Va, bella bimba, va
uguaglianza, pace, libertà.
envoyé par Riccardo Venturi - 23/3/2007 - 10:43
Langue: français
Version française – Belle fille sans nom – Marco Valdo M.I. – 2008
Chanson italienne – Bella bimba – Alfredo Bandelli – 1988
Alfredo Bandelli a longtemps chanté cette chanson; jusqu'à tant qu'il a pu chanter. Il lui a donné une chanson-sœur qu'il a consacrée à Silvia Baraldini, une militante pacifiste et anti-raciste italienne qui arrêtée en 1982, fut condamnée à 43 ans de prison et qui fut emprisonnée des années aux Zétazunis en raison de son engagement dans la lutte pour les droits civiques des Noirs. Puis en Italie, après son extradition en 1999; elle n'en sortit qu'en 2001.
Ce phénomène des chansons-sœurs n'est pas fréquent et mérite qu'on s'y arrête un instant pour en définir les limites. En l'occurrence, il s'agit d'une même musique et d'un texte presque semblable; en somme, une variante. Dans la chanson française, on peut citer « Carcassonne » et « Le nombril des femmes d'agents »... chansons de Georges Brassens ou encore, chez le même Brassens, le mariage de Francis Jammes – auteur catholique et de Louis Aragon – auteur communiste, par le biais d'une musique commune pour « La Prière » du premier et du second : « Il n'y a pas d'amour heureux ».
Chanson italienne – Bella bimba – Alfredo Bandelli – 1988
Alfredo Bandelli a longtemps chanté cette chanson; jusqu'à tant qu'il a pu chanter. Il lui a donné une chanson-sœur qu'il a consacrée à Silvia Baraldini, une militante pacifiste et anti-raciste italienne qui arrêtée en 1982, fut condamnée à 43 ans de prison et qui fut emprisonnée des années aux Zétazunis en raison de son engagement dans la lutte pour les droits civiques des Noirs. Puis en Italie, après son extradition en 1999; elle n'en sortit qu'en 2001.
Ce phénomène des chansons-sœurs n'est pas fréquent et mérite qu'on s'y arrête un instant pour en définir les limites. En l'occurrence, il s'agit d'une même musique et d'un texte presque semblable; en somme, une variante. Dans la chanson française, on peut citer « Carcassonne » et « Le nombril des femmes d'agents »... chansons de Georges Brassens ou encore, chez le même Brassens, le mariage de Francis Jammes – auteur catholique et de Louis Aragon – auteur communiste, par le biais d'une musique commune pour « La Prière » du premier et du second : « Il n'y a pas d'amour heureux ».
LA BELLE FILLE SANS NOM
Où cours-tu si essoufflée
Belle fille sans nom ?
Où emportes-tu ton joli visage ?
Où emportes-tu tes ondulations ?
Je vais retrouver mon compagnon
qu'ils ont mis en prison
Lui porter mon cœur
Lui porter cette fleur.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Où cours-tu si essoufflée
Belle fille sans nom ?
Où emportes-tu ton joli visage ?
Où emportes-tu tes ondulations ?
Je vais rejoindre mes camarades
qui ont été licenciés
Je vais demander justice
pour tous les exploités.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Où cours-tu si essoufflée
Belle fille sans nom ?
Où emportes-tu ta rage ?
Où emportes-tu tes ondulations ?
Je vais dans les rues marcher
contre l'arme nucléaire
contre toutes ces sales guerres
qui détruisent la terre.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Où cours-tu si essoufflée
Belle fille sans nom ?
Où emportes-tu ton joli visage ?
Où emportes-tu tes ondulations ?
Je vais retrouver mon compagnon
qu'ils ont mis en prison
Lui porter mon cœur
Lui porter cette fleur.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Où cours-tu si essoufflée
Belle fille sans nom ?
Où emportes-tu ton joli visage ?
Où emportes-tu tes ondulations ?
Je vais rejoindre mes camarades
qui ont été licenciés
Je vais demander justice
pour tous les exploités.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Où cours-tu si essoufflée
Belle fille sans nom ?
Où emportes-tu ta rage ?
Où emportes-tu tes ondulations ?
Je vais dans les rues marcher
contre l'arme nucléaire
contre toutes ces sales guerres
qui détruisent la terre.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
Va, belle fille, va
égalité, paix, liberté.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 3/11/2008 - 16:13
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Testo e musica di Alfredo Bandelli
dallo spettacolo "Gli ultimi fiori di maggio"
Il testo è riprodotto da: Alfredo Bandelli, Musica e utopia, edizioni Grandevetro, Santa Croce sull'Arno, 2006, p. 121. Così come la foto di Alfredo che qui compare, anche questo libro mi è stato donato da Gildo dei Fantardi in una serata che definire speciale è assai riduttivo. A lui e ad Evelin vanno due grandi, enormi abbracci. [RV]
"Gli ultimi fiori di maggio" è lo spettacolo tenuto a Firenze il 12 settembre 1988 nell'ambito della festa nazionale dell'Unità da Alfredo Bandelli e Luigi Cunsolo, ambedue alla chitarra. Tutte le canzoni erano state composte da Alfredo Bandelli.