Na stadionie ludzie chórem
Myślą płonie jakiś dureń, a to
Wśród strażników bezpieczeństwa
Płonie ktoś dla człowieczeństwa
Patrz, Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nikt nie widzi nic
Popatrz to Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nikt nie widzi nic
A ten ogień to lekarstwo
On oświetla „-izmów” kłamstwo,
Które się wyraża w słowach
Rzeczpospolita Ludowa
Patrz, Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nikt nie widzi nic
Popatrz to Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nikt nie widzi nic
Żadna światłość, żadna troska
Wśród ubeckich ciemnych podstaw
Tego ognia nie ugaszą
Płonie on za wolność naszą
Patrz, Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nikt nie widzi nic
Popatrz to Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nie widzi nikt nic
Myślą płonie jakiś dureń, a to
Wśród strażników bezpieczeństwa
Płonie ktoś dla człowieczeństwa
Patrz, Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nikt nie widzi nic
Popatrz to Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nikt nie widzi nic
A ten ogień to lekarstwo
On oświetla „-izmów” kłamstwo,
Które się wyraża w słowach
Rzeczpospolita Ludowa
Patrz, Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nikt nie widzi nic
Popatrz to Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nikt nie widzi nic
Żadna światłość, żadna troska
Wśród ubeckich ciemnych podstaw
Tego ognia nie ugaszą
Płonie on za wolność naszą
Patrz, Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nikt nie widzi nic
Popatrz to Ryszard płonie
Płoną włosy, płoną dłonie
Popatrz to Ryszard płonie
I tak nie widzi nikt nic
Contributed by Krzysiek Wrona - 2017/9/8 - 22:26
Language: Italian
Traduzione italiana di Krzysiek Wrona
9 settembre 2017
9 settembre 2017
RYSZARD ARDE
Allo stadio in coro la gente
Pensa qualche scemo brucia, e invece
I mezzo ai secondini di sicurezza
Qualcuno arde per l’umanità
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, nessuno vede niente
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, nessuno vede niente
E questo fuoco è un rimedio
Lui fa luce sulla menzogna dei “-ismi”
Che si esprime atraverso il nome
La Repubblica Popolare
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, nessuno vede niente
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, nessuno vede niente
Nessun chiaro, nessun affanno
In mezzo al tetro terrore dei servizi
Riesce a spegnere questo fuoco
Lui arde per la nostra libertà
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, nessuno vede niente
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, non vede niente nessuno
Allo stadio in coro la gente
Pensa qualche scemo brucia, e invece
I mezzo ai secondini di sicurezza
Qualcuno arde per l’umanità
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, nessuno vede niente
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, nessuno vede niente
E questo fuoco è un rimedio
Lui fa luce sulla menzogna dei “-ismi”
Che si esprime atraverso il nome
La Repubblica Popolare
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, nessuno vede niente
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, nessuno vede niente
Nessun chiaro, nessun affanno
In mezzo al tetro terrore dei servizi
Riesce a spegnere questo fuoco
Lui arde per la nostra libertà
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, nessuno vede niente
Guarda, Ryszard arde
Ardono i capelli, ardono le mani
Guarda là, è Ryszard che arde
Ma tanto, non vede niente nessuno
Contributed by Krzysiek Wrona - 2017/9/9 - 22:21
Language: French
Version française – RICHARD BRÛLE – Marco Valdo M.I. – 2018
d’après la version italienne – RYSZARD ARDE – de Krzysiek Wrona – 2017
d’une chanson polonaise – Ryszard płonie – Antybiotyka - 2015
Paroles et musique : Krzysztof Rodak
Morceau dédié à la mémoire de Ryszard Siwiec.
Ryszard Siwiec (Richard Siwiec), 1909-1968, né à Dębica et mort à Varsovie, est un comptable, professeur et ancien soldat polonais. Il fut la première personne à s'immoler par le feu en protestation contre la «normalisation » qui suivit le Printemps de Prague (1968) en Tchécoslovaquie. Pour protester contre l'entrée à Prague des troupes du Pacte de Varsovie devant des dizaine de milliers de personnes, des officiels du parti et alors que la manifestation est retransmise à la télévision nationale, il s'immole dans les gradins. Son geste fut vu en direct par plus de 100 000 spectateurs, dont les dirigeants du pays et les diplomates étrangers qui avaient été invités pour ce spectacle de propagande. Il mourut quatre jours plus tard.
Il était père de cinq enfants et originaire de Przemyśl. Il avait préparé son action, laissant des enregistrements audio pour exprimer son dégoût devant l'intervention des armées du Pacte et la participation des armées polonaises, et envoyant une lettre d'adieu à sa femme, écrite dans le train pour Varsovie.
Son acte a pu être un déclencheur pour l’immolation des Tchèques Jan Palach et Jan Zajíc, mais il est impossible de savoir si la police politique communiste a pu étouffer complètement l'événement. Selon la version officielle, il s'agissait uniquement du geste de quelqu'un « souffrant de maladie mentale ». Bien que son acte ait été enregistré par les caméras présentes au festival, les journaux n'en ont pas parlé et la chose a été largement connue plus tard, quand la nouvelle a été diffusée par Radio Free Europe.
(Extrait de Wikipedia – Ryszard Siwiec)
d’après la version italienne – RYSZARD ARDE – de Krzysiek Wrona – 2017
d’une chanson polonaise – Ryszard płonie – Antybiotyka - 2015
Paroles et musique : Krzysztof Rodak
Morceau dédié à la mémoire de Ryszard Siwiec.
Ryszard Siwiec (Richard Siwiec), 1909-1968, né à Dębica et mort à Varsovie, est un comptable, professeur et ancien soldat polonais. Il fut la première personne à s'immoler par le feu en protestation contre la «normalisation » qui suivit le Printemps de Prague (1968) en Tchécoslovaquie. Pour protester contre l'entrée à Prague des troupes du Pacte de Varsovie devant des dizaine de milliers de personnes, des officiels du parti et alors que la manifestation est retransmise à la télévision nationale, il s'immole dans les gradins. Son geste fut vu en direct par plus de 100 000 spectateurs, dont les dirigeants du pays et les diplomates étrangers qui avaient été invités pour ce spectacle de propagande. Il mourut quatre jours plus tard.
Il était père de cinq enfants et originaire de Przemyśl. Il avait préparé son action, laissant des enregistrements audio pour exprimer son dégoût devant l'intervention des armées du Pacte et la participation des armées polonaises, et envoyant une lettre d'adieu à sa femme, écrite dans le train pour Varsovie.
Son acte a pu être un déclencheur pour l’immolation des Tchèques Jan Palach et Jan Zajíc, mais il est impossible de savoir si la police politique communiste a pu étouffer complètement l'événement. Selon la version officielle, il s'agissait uniquement du geste de quelqu'un « souffrant de maladie mentale ». Bien que son acte ait été enregistré par les caméras présentes au festival, les journaux n'en ont pas parlé et la chose a été largement connue plus tard, quand la nouvelle a été diffusée par Radio Free Europe.
(Extrait de Wikipedia – Ryszard Siwiec)
RICHARD BRÛLE
Au stade, tous les gens présents
Pensent que c’est un fou qui brûle, et cependant
Entre les agents de la sécurité,
Un homme s’immole pour l'humanité
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Et ce feu est un remède
Il éclaire sur le mensonge des « - ismes »
Que révèle
Le nom de République Populaire
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Aucune clarté, aucun souffle
Au milieu de la sombre terreur des services
Ne réussit à éteindre ce feu,
Il brûle pour notre liberté
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Au stade, tous les gens présents
Pensent que c’est un fou qui brûle, et cependant
Entre les agents de la sécurité,
Un homme s’immole pour l'humanité
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Et ce feu est un remède
Il éclaire sur le mensonge des « - ismes »
Que révèle
Le nom de République Populaire
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Aucune clarté, aucun souffle
Au milieu de la sombre terreur des services
Ne réussit à éteindre ce feu,
Il brûle pour notre liberté
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2018/7/17 - 22:39
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Antybiotyka
Parole e musica di Krzysztof Rodak
Il brano è dedicato alla memoria di Ryszard Siwiec.
Nell 49-simo anniversario.
Ryszard Siwiec (7 March 1909 — 12 September 1968) was a Polish accountant and former Home Army resistance member who was the first person to commit suicide by self-immolation in protest against the Warsaw Pact invasion of Czechoslovakia. Although his act was captured by a motion picture camera, Polish press omitted any mention of the incident, which was successfully suppressed by the authorities. Siwiec prepared his plan alone, and few people realized what he tried to achieve with his sacrifice. His story remained mostly forgotten until the fall of communism, when it was first recounted in a documentary film by Polish director Maciej Drygas. Since then, Siwiec has been posthumously awarded a number of Czech, Slovak, and Polish honors and decorations.
Siwiec's death foreshadowed the much better known self-immolation of Jan Palach in Prague four months later. Siwiec was the first person from Central and Eastern Europe to self-immolate in protest of the invasion, and one of two in Polish history (the other being Walenty Badylak).
https://en.wikipedia.org/wiki/Ryszard_...
Ryzsard Siwiec (nato a Dębica il 7 marzo 1909, morto a Varsavia il 12 settembre 1968) è stata la prima persona che decise di protestare contro l'invasione della Cecoslovacchia appiccandosi il fuoco. Compì questo gesto allo stadio di Varsavia in occasione della sagra del raccolto. Nonostante il suo suicidio fosse ripreso da una telecamera e tutto fosse avvenuto alla presenza dei capi del partito comunista polacco e di moltissimi spettatori, il suo gesto non ebbe riscontro nei mezzi di comunicazione di massa e il suo nome rimase pressoché sconosciuto. In pochi si resero conto di ciò che egli avesse voluto ottenere con il suo sacrificio. Solo dopo la caduta del regime gli fu dedicato un film documentario girato dal regista polacco Maciej Drygas (Usłyszcie mój krzyk – Udite il mio grido) e gli furono conferite onorificenze ceche, slovacche e polacche.